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Finance
CBDC et Euro Numérique : Comment protéger votre argent ?
L’euro numérique arrive et pourrait transformer l’accès à votre argent. Entre contrôle, traçabilité et restrictions possibles, voici comment préserver votre liberté financière.

Julien Oseille TV
CEO
PUBLIÉ
5 déc. 2025
Et si l’accès à votre propre argent dépendait bientôt d’un système capable de suivre chaque transaction, de limiter certaines dépenses ou même de bloquer l’utilisation de vos fonds en quelques secondes ? L’arrivée des CBDC annonce un changement profond dans la manière dont chacun pourrait utiliser son capital, avec un euro numérique programmable, traçable et entièrement centralisé entre les mains d’une institution unique. Derrière les promesses officielles d’efficacité et de modernité, ce nouveau format monétaire ouvre la porte à un niveau de contrôle inédit sur la liberté financière, où chaque paiement pourrait devenir conditionnel.
Dans cet article, je vous explique ce que sont réellement les CBDC, la manière dont elles pourraient transformer l’usage de l’argent, le calendrier annoncé pour l’euro numérique, ainsi que les solutions pour protéger son patrimoine, renforcer sa mobilité financière et garder une marge d’autonomie avant que ce nouveau cadre ne s’impose définitivement.
Points clés de l’article :
Comprendre les CBDC : La nouvelle monnaie programmable qui pourrait redéfinir votre rapport à l’argent.
Identifier les inconvénients : Les risques réels qui menacent votre liberté financière.
Connaître la date d’arrivée de l’euro numérique : Le calendrier qui va transformer vos usages.
Protéger efficacement votre argent : Les solutions pour garder le contrôle sur votre patrimoine.
Préparer un véritable Plan B : Les options internationales pour sécuriser votre autonomie.
Qu’est-ce que les CBDC ?

Les CBDC, pour Central Bank Digital Currency, sont présentées comme la prochaine évolution de la monnaie. Sur le papier, cette monnaie numérique de banque centrale paraît moderne et rassurante. Contrairement à l’argent stocké dans une banque classique, elle serait garantie intégralement par l’État. Les institutions mettent d’ailleurs en avant des arguments séduisants pour encourager l’adoption. Les transferts seraient instantanés, utilisables à toute heure, sans passer par les réseaux bancaires traditionnels comme Mastercard ou Visa. Les commerçants pourraient même bénéficier de frais réduits, ce qui laissera probablement place à des offres attractives ou des formes de cashback.
Je vois aussi venir un autre levier puissant. La plupart des aides sociales comme le RSA ou les allocations de chômage seront très probablement versées directement en euro numérique. Cela permettra d’habituer progressivement la population à ce nouveau format monétaire, en donnant l’impression que tout devient plus simple et fluide.
Sur la brochure d’un gouvernement, tout cela semble presque idéal. Mais lorsque l’on gratte la surface et que l’on analyse les implications profondes de cette monnaie programmable, la réalité devient beaucoup moins reluisante. La CBDC représente un changement total dans la manière d’utiliser l’argent. Elle ouvre la voie à un contrôle qui dépasse tout ce que l’on a connu jusqu’ici dans les systèmes monétaires modernes.
Comment fonctionnent les CBDC ?
Avec les CBDC, l’argent ne serait plus conservé uniquement dans les banques commerciales. Il serait stocké dans un portefeuille numérique directement relié à la banque centrale. Les banques que nous utilisons aujourd’hui deviendraient des intermédiaires techniques, une simple interface entre vous et la banque centrale. Elles n’auraient plus réellement le pouvoir monétaire qui leur revient aujourd’hui.
Ce point est essentiel. Le cœur du système deviendrait centralisé entre les mains d’une seule institution publique. Autrement dit, la banque centrale ne se contenterait plus d’imprimer la monnaie et de contrôler les taux. Elle pourrait suivre chaque mouvement, chaque transaction, chaque dépense. Ce basculement transforme l’argent en un outil potentiellement contrôlable dans ses moindres détails.
C’est ici que l’on comprend vraiment la différence entre une monnaie classique et une monnaie programmable. Techniquement, chaque euro numérique pourrait être paramétré pour définir comment il s’utilise, où il s’utilise et même quand il s’utilise. C’est un changement de paradigme que beaucoup sous-estiment encore.
Quels sont les inconvénients des CBDC ?

Le point le plus problématique des CBDC, c’est justement cette programmabilité. Elle permettrait de restreindre vos achats en fonction de critères définis par le système. Si demain un gouvernement décide de limiter la consommation de viande pour des raisons écologiques, rien n’empêcherait un supermarché de refuser votre paiement parce que vous avez déjà acheté un steak ce mois-ci. De la même manière, une compagnie aérienne pourrait vous refuser un billet parce que vous avez déjà pris deux vols l’année en cours.
Ce type de scénario ne relève plus de la science-fiction. Il devient réaliste avec une monnaie programmable couplée à une identité numérique et à des technologies de surveillance omniprésentes. Un simple désaccord politique ou une prise de position publique pourrait suffire à déclencher le blocage de vos fonds. Au Canada, en pleine crise des routiers, certains manifestants ont vu leurs comptes gelés du jour au lendemain. Avec une CBDC, ce genre de sanction serait exécuté encore plus rapidement et sans le moindre intermédiaire.
Un autre aspect tout aussi inquiétant concerne l’endroit où vous pourriez dépenser votre argent. Les États auraient la possibilité de limiter la zone d’utilisation de votre monnaie. Vos euros numériques pourraient être valables uniquement en Europe, rendant plus difficile toute tentative de fuite vers un pays extérieur à cette zone. Le système pourrait même appliquer des pénalités si vous essayiez de les dépenser à l’étranger.
Et ce n’est pas tout. La CBDC pourrait devenir expirable. Comme une boîte de conserve, votre argent pourrait être assorti d’une date limite d’utilisation. Si vous ne le dépensez pas dans les temps, il disparaît. Difficile d’imaginer un outil plus efficace pour empêcher l’épargne, l’accumulation de capital ou toute forme d’indépendance financière.
Lorsque l’on met bout à bout toutes ces possibilités, on réalise que chaque euro numérique deviendra un euro conditionnel. Son utilisation dépendra des règles définies par le système. L’argent cesserait d’être un outil neutre et libre. Il deviendrait une autorisation temporaire accordée en fonction de votre comportement et de votre conformité aux directives du moment.
Quand l’Euro Numérique sera-t-il officiellement imposé ?

Le projet d’euro numérique avance bien plus vite que ce que beaucoup imaginent. Les discussions politiques sont en cours et la décision finale doit être validée très prochainement. Une fois cette étape franchie, les premiers tests à grande échelle seront lancés, avant une généralisation prévue dans la décennie à venir. Autrement dit, l’arrivée de l’euro numérique ne relève plus d’un scénario lointain. Elle se prépare déjà en coulisses et les institutions communiquent progressivement pour habituer l’opinion à cette nouvelle forme de monnaie.
C’est d’ailleurs ce qui rend cette période si particulière. Nous sommes encore dans une fenêtre où il est possible de comprendre ce qui se prépare et de prendre les devants, avant que le système ne se mette en place entièrement. L’objectif officiel est de moderniser la monnaie, de simplifier les transactions et d’offrir une sécurité renforcée. Derrière ce discours rassurant se trouve pourtant une différence majeure avec l’argent que nous utilisons aujourd’hui. Une monnaie programmable permet un niveau de contrôle inédit sur la manière dont chacun utilise son propre capital.
Il faut rester lucide. Les discours institutionnels vont insister sur les avantages supposés de l’euro numérique, sur la facilité d’utilisation ou encore sur la modernité de l’outil. Mais derrière cette communication se cache une réalité bien plus sensible. L’euro numérique ne sera pas seulement une nouvelle monnaie. Ce sera surtout un nouveau moyen de contrôler l’accès à l’argent et de conditionner la liberté financière de millions de citoyens, parfois sans qu’ils en aient conscience. Anticiper cette transition devient essentiel pour ne pas en subir les conséquences.
Comment protéger son argent ?
Face à l’arrivée progressive des CBDC, il devient essentiel de mettre en place plusieurs leviers pour préserver une part de liberté financière. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à ce sujet, j’ai rapidement compris qu’il fallait diversifier les solutions, car aucune stratégie ne peut se suffire à elle seule. Certaines sont transitoires, d’autres beaucoup plus solides à long terme, mais toutes participent à réduire votre dépendance à une monnaie programmable.
Utiliser du cash tant que c’est possible

L’utilisation du cash reste l’un des derniers moyens d’effectuer des achats sans laisser de trace numérique. Les billets conservent encore cette liberté que l’euro numérique fera disparaître. Les limites sont toutefois évidentes. Les règles deviennent de plus en plus strictes, notamment chez les commerçants qui ne peuvent pas accepter des paiements importants en espèces. Le plafond est déjà très bas et se réduit au fil du temps, ce qui montre clairement la direction que prennent les autorités.
Le cash peut constituer un premier rempart, mais uniquement sur une courte période. Sur le long terme, cette solution s’essoufflera. En plus de cela, conserver des espèces chez soi a deux inconvénients majeurs. D’abord, cet argent n’est pas investi et se fait grignoter par l’inflation. Ensuite, il reste vulnérable au vol ou aux accidents domestiques. C’est utile pour quelques achats ponctuels, mais insuffisant pour construire une stratégie durable.
Ouvrir des comptes bancaires à l’international

L’une des approches les plus efficaces consiste à ouvrir des comptes bancaires à l’étranger, dans des juridictions qui ne prévoient pas de se lancer dans une monnaie programmable ou qui auront moins d’intérêt à contrôler l’usage de votre argent. C’est parfaitement légal, à condition bien sûr de respecter les obligations déclaratives de votre pays de résidence fiscale.
À titre personnel, c’est une stratégie que j’ai mise en place très tôt. Que ce soit en me déplaçant physiquement dans certains pays ou en utilisant des solutions en ligne, il est aujourd’hui possible d’ouvrir un compte international depuis chez soi, parfois en seulement quelques minutes. Offrir cette diversification géographique à son épargne permet de réduire considérablement l’exposition aux décisions européennes concernant l’euro numérique.
Les plateformes fintech, certains courtiers internationaux ou des banques offshore peuvent accueillir votre capital et le stocker dans des juridictions où le contrôle des capitaux n’est pas la priorité. Tant que cela reste possible, c’est une démarche qui mérite d’être étudiée.
Accumuler des actifs hors système
Les actifs hors système sont probablement l’un des moyens les plus puissants pour conserver une forme d’indépendance en cas de déploiement massif des CBDC. Tant que l’ensemble des transactions n’est pas entièrement numérisé, il reste encore possible d’acquérir certains actifs sans laisser de trace évidente.

Les métaux précieux restent les plus simples à comprendre. C’est ce que je privilégie personnellement, notamment l’or et l’argent, qui ont l’avantage d’être standardisés et reconnus dans le monde entier. L’achat anonyme en France n’est plus accessible, mais il existe des pays proches où cela reste possible avec du cash. Si vous préférez un achat en ligne, certaines plateformes comme Gold Avenue permettent d’acheter et de stocker des métaux en dehors de l’Union européenne, en Suisse par exemple. Il existe également des solutions de stockage aux États-Unis ou à Singapour, qui sont reconnues pour leur sécurité.
D’autres actifs hors système existent, comme les objets d’art, les montres ou les pierres précieuses. Cependant, ils demandent un niveau d’expertise avancé. Une erreur d’achat peut vite arriver, ce qui explique pourquoi je reste prudent sur ces classes d’actifs.
Diversifier avec des cryptomonnaies en self-custody

Les cryptomonnaies constituent aussi un pilier essentiel. Le Bitcoin, lorsqu’il est conservé dans un portefeuille personnel, permet réellement de détenir soi-même son argent. Contrairement aux métaux précieux, il est possible de traverser une frontière avec des montants très importants en utilisant une simple suite de mots retenue en mémoire. Tant que vos cryptos ne sont pas stockées sur un exchange, personne ne peut les bloquer ou les saisir. C’est une liberté rare et l’un des outils les plus pertinents pour se protéger des CBDC, malgré la volatilité inhérente à ce marché.
Les cryptomonnaies méritent une section dédiée tant leur rôle est important dans une stratégie d’indépendance financière. Lorsqu’elles sont détenues dans votre propre portefeuille, sans intermédiaire, elles ne peuvent pas être gelées ou conditionnées par une autorité centrale. Cela change complètement la relation que vous entretenez avec votre argent.
La self-custody est donc indispensable. Laisser ses cryptos sur un exchange revient à confier ses actifs à une banque numérique capable de bloquer un compte, exactement comme le ferait une CBDC. L’objectif est de reprendre le contrôle total, notamment pour ceux qui souhaitent préserver leur mobilité. Pouvoir quitter un pays en conservant son capital sous forme numérique, sans transport physique d’actifs, est un avantage considérable. Dans un contexte où les restrictions risquent de se multiplier, cette mobilité pourrait devenir l’une des dernières formes de liberté financière.
Comment obtenir une résidence à l'étranger ou un second passeport (Plan B) ?

Lorsque l’on parle de liberté financière, la mobilité internationale occupe une place centrale. À partir du moment où les CBDC, l’identité numérique et les restrictions se mettront en place, quitter son pays deviendra beaucoup plus compliqué. C’est pour cette raison que je considère la préparation d’un Plan B comme une démarche essentielle, même pour ceux qui n’imaginent pas partir immédiatement.
Il existe aujourd’hui de nombreux pays où il est possible d’obtenir une résidence légale sans y vivre à temps plein. Certains programmes demandent seulement une présence ponctuelle. Le Panama exige par exemple de revenir une fois tous les deux ans, tandis que le Paraguay impose une visite tous les trois ans. Ce type de résidence offre une porte de sortie en cas de durcissement politique ou économique. Elle permet aussi d’avoir un pays prêt à vous accueillir si la situation se dégrade dans votre zone de résidence actuelle.
Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin, obtenir plusieurs passeports est une stratégie encore plus protectrice. Plus vous avez de citoyennetés, plus le contrôle potentiel d’un État sur votre vie se dilue. Il devient alors difficile pour un pays de vous imposer une restriction si vous pouvez simplement utiliser un autre passeport pour voyager, ouvrir un compte ou vous installer ailleurs. L’objectif est de diversifier ses ancrages géographiques avec des nationalités issues de blocs différents, afin d’éviter toute coopération excessive entre les États.
En pratique, créer un plan B revient à multiplier les portes de sortie, pour ne jamais dépendre d’un seul pays lorsque les taux se resserrent. C’est une forme de sécurité qui se construit bien avant d’en avoir besoin.
Comment créer des revenus en ligne internationaux et indépendants ?

Avoir un Plan B ne sert à rien si vos revenus restent bloqués dans une économie qui pourrait un jour devenir entièrement numérique et programmable. Si votre salaire est versé en euro numérique, vous restez dépendant du système que vous cherchez justement à contourner. C’est pour cette raison que la création de revenus internationaux est un pilier fondamental dans une stratégie de liberté financière.
L’un des leviers les plus accessibles reste le business en ligne, notamment avec Amazon FBA. En quelques jours, il est possible de vendre dans plusieurs pays sans être limité à l’Europe. Vous pouvez recevoir des paiements dans différentes devises, provenant de zones qui n’ont aucune intention de mettre en place une CBDC. Le Japon, les États-Unis, le Mexique, le Canada ou encore les pays du Golfe sont autant de marchés accessibles qui diversifient vos sources de revenus.
Cette diversification géographique protège contre les décisions d’un seul État. Si une région met en place des restrictions, vous conservez d’autres flux qui utilisent des monnaies totalement indépendantes de l’euro numérique. C’est un moyen très concret d’éviter de se retrouver coincé sous une seule juridiction.
Même sans créer un business complet, il est possible d’adopter une approche plus progressive. Un salarié peut transformer ses compétences en freelance, et travailler à distance pour des entreprises situées dans différents pays. Un graphiste, un développeur, un consultant ou un spécialiste du marketing peut rapidement générer des revenus décorrélés de son lieu de résidence.
Dans tous les cas, l’objectif reste le même. Il s’agit de construire des revenus qui ne dépendent pas exclusivement d’une monnaie programmable, afin de conserver cette marge de manœuvre qui risque de devenir rare dans les années à venir.
Conclusion
En résumé, les CBDC représentent bien plus qu’une simple évolution technologique : elles redéfiniront la manière dont l’argent pourra être utilisé, contrôlé… et potentiellement restreint. La programmabilité, la traçabilité permanente et la centralisation entre les mains d’une institution unique ouvrent la voie à un niveau de restriction que nous n’avons jamais connu. C’est précisément pour cette raison qu’il devient essentiel de réfléchir dès maintenant à une stratégie capable de préserver une part de liberté financière. Que ce soit en utilisant encore du cash, en ouvrant des comptes bancaires à l’étranger, en accumulant des actifs hors système comme les métaux précieux ou les cryptomonnaies en self-custody, ou en préparant un Plan B international, chaque démarche permet de ne pas rester dépendant d’un système qui pourra conditionner vos dépenses, vos actifs et vos déplacements.
De mon côté, j’ai déjà mis en place plusieurs approches pour réduire ma dépendance à une monnaie programmable, en commençant par la création de revenus internationaux grâce à Amazon FBA. Si vous souhaitez, vous aussi, bâtir une activité indépendante et scalable, je vous guide pas à pas dans ma formation complète Amazon FBA. Et si vous préférez un accompagnement direct, notre mentorat Amazon est la solution idéale pour accélérer et éviter les erreurs.
Si votre objectif est d’étendre vos options géographiques, de vous protéger réglementairement ou d’optimiser votre fiscalité de façon totalement légale, vous trouverez l’intégralité des stratégies dans mon programme dédié à l’expatriation. Enfin, pour un véritable suivi sur mesure (démarches de résidence, optimisation fiscale, seconde citoyenneté), notre accompagnement premium Freedom Protocol vous guide étape par étape, jusqu’à la mise en place complète de votre Plan B.
FAQ
Quand l’euro numérique sera-t-il mis en place ?
Le projet est en phase avancée. La décision politique finale est attendue avant la fin de l’année. Les premiers tests à grande échelle sont prévus pour 2026–2027, avec une généralisation dans la décennie.
Est-ce que l’euro numérique remplacera totalement l’argent liquide ?
Ce n’est pas officiel, mais la tendance est claire. L’usage du cash est déjà fortement restreint (plafond pour les paiements en espèces en France). Avec l’arrivée des CBDC, l’argent liquide pourrait devenir marginal, voire supprimé à terme.
Est-ce que les CBDC sont anonymes ?
Non. Contrairement à l’argent liquide, les CBDC sont entièrement traçables. Chaque transaction, chaque paiement, chaque mouvement sera potentiellement enregistré. Et dans certains cas, il sera possible d’y associer une identité numérique centralisée.
Comment se protéger de l’euro numérique ?
Il existe plusieurs leviers : utiliser du cash tant que c’est encore possible, ouvrir des comptes à l’étranger, accumuler des actifs hors système (métaux précieux, crypto-monnaies en self-custody), obtenir une résidence secondaire ou un deuxième passeport, et créer des revenus internationaux.
Est-ce légal d’ouvrir un compte bancaire à l’étranger ?
Oui, totalement. Ce qui est illégal, c’est de ne pas le déclarer si votre pays l’exige. Il est possible aujourd’hui d’ouvrir un compte à l’étranger en ligne ou en personne, parfois en quelques minutes, notamment en dehors de l’Union européenne.
Et si l’accès à votre propre argent dépendait bientôt d’un système capable de suivre chaque transaction, de limiter certaines dépenses ou même de bloquer l’utilisation de vos fonds en quelques secondes ? L’arrivée des CBDC annonce un changement profond dans la manière dont chacun pourrait utiliser son capital, avec un euro numérique programmable, traçable et entièrement centralisé entre les mains d’une institution unique. Derrière les promesses officielles d’efficacité et de modernité, ce nouveau format monétaire ouvre la porte à un niveau de contrôle inédit sur la liberté financière, où chaque paiement pourrait devenir conditionnel.
Dans cet article, je vous explique ce que sont réellement les CBDC, la manière dont elles pourraient transformer l’usage de l’argent, le calendrier annoncé pour l’euro numérique, ainsi que les solutions pour protéger son patrimoine, renforcer sa mobilité financière et garder une marge d’autonomie avant que ce nouveau cadre ne s’impose définitivement.
Points clés de l’article :
Comprendre les CBDC : La nouvelle monnaie programmable qui pourrait redéfinir votre rapport à l’argent.
Identifier les inconvénients : Les risques réels qui menacent votre liberté financière.
Connaître la date d’arrivée de l’euro numérique : Le calendrier qui va transformer vos usages.
Protéger efficacement votre argent : Les solutions pour garder le contrôle sur votre patrimoine.
Préparer un véritable Plan B : Les options internationales pour sécuriser votre autonomie.
Qu’est-ce que les CBDC ?

Les CBDC, pour Central Bank Digital Currency, sont présentées comme la prochaine évolution de la monnaie. Sur le papier, cette monnaie numérique de banque centrale paraît moderne et rassurante. Contrairement à l’argent stocké dans une banque classique, elle serait garantie intégralement par l’État. Les institutions mettent d’ailleurs en avant des arguments séduisants pour encourager l’adoption. Les transferts seraient instantanés, utilisables à toute heure, sans passer par les réseaux bancaires traditionnels comme Mastercard ou Visa. Les commerçants pourraient même bénéficier de frais réduits, ce qui laissera probablement place à des offres attractives ou des formes de cashback.
Je vois aussi venir un autre levier puissant. La plupart des aides sociales comme le RSA ou les allocations de chômage seront très probablement versées directement en euro numérique. Cela permettra d’habituer progressivement la population à ce nouveau format monétaire, en donnant l’impression que tout devient plus simple et fluide.
Sur la brochure d’un gouvernement, tout cela semble presque idéal. Mais lorsque l’on gratte la surface et que l’on analyse les implications profondes de cette monnaie programmable, la réalité devient beaucoup moins reluisante. La CBDC représente un changement total dans la manière d’utiliser l’argent. Elle ouvre la voie à un contrôle qui dépasse tout ce que l’on a connu jusqu’ici dans les systèmes monétaires modernes.
Comment fonctionnent les CBDC ?
Avec les CBDC, l’argent ne serait plus conservé uniquement dans les banques commerciales. Il serait stocké dans un portefeuille numérique directement relié à la banque centrale. Les banques que nous utilisons aujourd’hui deviendraient des intermédiaires techniques, une simple interface entre vous et la banque centrale. Elles n’auraient plus réellement le pouvoir monétaire qui leur revient aujourd’hui.
Ce point est essentiel. Le cœur du système deviendrait centralisé entre les mains d’une seule institution publique. Autrement dit, la banque centrale ne se contenterait plus d’imprimer la monnaie et de contrôler les taux. Elle pourrait suivre chaque mouvement, chaque transaction, chaque dépense. Ce basculement transforme l’argent en un outil potentiellement contrôlable dans ses moindres détails.
C’est ici que l’on comprend vraiment la différence entre une monnaie classique et une monnaie programmable. Techniquement, chaque euro numérique pourrait être paramétré pour définir comment il s’utilise, où il s’utilise et même quand il s’utilise. C’est un changement de paradigme que beaucoup sous-estiment encore.
Quels sont les inconvénients des CBDC ?

Le point le plus problématique des CBDC, c’est justement cette programmabilité. Elle permettrait de restreindre vos achats en fonction de critères définis par le système. Si demain un gouvernement décide de limiter la consommation de viande pour des raisons écologiques, rien n’empêcherait un supermarché de refuser votre paiement parce que vous avez déjà acheté un steak ce mois-ci. De la même manière, une compagnie aérienne pourrait vous refuser un billet parce que vous avez déjà pris deux vols l’année en cours.
Ce type de scénario ne relève plus de la science-fiction. Il devient réaliste avec une monnaie programmable couplée à une identité numérique et à des technologies de surveillance omniprésentes. Un simple désaccord politique ou une prise de position publique pourrait suffire à déclencher le blocage de vos fonds. Au Canada, en pleine crise des routiers, certains manifestants ont vu leurs comptes gelés du jour au lendemain. Avec une CBDC, ce genre de sanction serait exécuté encore plus rapidement et sans le moindre intermédiaire.
Un autre aspect tout aussi inquiétant concerne l’endroit où vous pourriez dépenser votre argent. Les États auraient la possibilité de limiter la zone d’utilisation de votre monnaie. Vos euros numériques pourraient être valables uniquement en Europe, rendant plus difficile toute tentative de fuite vers un pays extérieur à cette zone. Le système pourrait même appliquer des pénalités si vous essayiez de les dépenser à l’étranger.
Et ce n’est pas tout. La CBDC pourrait devenir expirable. Comme une boîte de conserve, votre argent pourrait être assorti d’une date limite d’utilisation. Si vous ne le dépensez pas dans les temps, il disparaît. Difficile d’imaginer un outil plus efficace pour empêcher l’épargne, l’accumulation de capital ou toute forme d’indépendance financière.
Lorsque l’on met bout à bout toutes ces possibilités, on réalise que chaque euro numérique deviendra un euro conditionnel. Son utilisation dépendra des règles définies par le système. L’argent cesserait d’être un outil neutre et libre. Il deviendrait une autorisation temporaire accordée en fonction de votre comportement et de votre conformité aux directives du moment.
Quand l’Euro Numérique sera-t-il officiellement imposé ?

Le projet d’euro numérique avance bien plus vite que ce que beaucoup imaginent. Les discussions politiques sont en cours et la décision finale doit être validée très prochainement. Une fois cette étape franchie, les premiers tests à grande échelle seront lancés, avant une généralisation prévue dans la décennie à venir. Autrement dit, l’arrivée de l’euro numérique ne relève plus d’un scénario lointain. Elle se prépare déjà en coulisses et les institutions communiquent progressivement pour habituer l’opinion à cette nouvelle forme de monnaie.
C’est d’ailleurs ce qui rend cette période si particulière. Nous sommes encore dans une fenêtre où il est possible de comprendre ce qui se prépare et de prendre les devants, avant que le système ne se mette en place entièrement. L’objectif officiel est de moderniser la monnaie, de simplifier les transactions et d’offrir une sécurité renforcée. Derrière ce discours rassurant se trouve pourtant une différence majeure avec l’argent que nous utilisons aujourd’hui. Une monnaie programmable permet un niveau de contrôle inédit sur la manière dont chacun utilise son propre capital.
Il faut rester lucide. Les discours institutionnels vont insister sur les avantages supposés de l’euro numérique, sur la facilité d’utilisation ou encore sur la modernité de l’outil. Mais derrière cette communication se cache une réalité bien plus sensible. L’euro numérique ne sera pas seulement une nouvelle monnaie. Ce sera surtout un nouveau moyen de contrôler l’accès à l’argent et de conditionner la liberté financière de millions de citoyens, parfois sans qu’ils en aient conscience. Anticiper cette transition devient essentiel pour ne pas en subir les conséquences.
Comment protéger son argent ?
Face à l’arrivée progressive des CBDC, il devient essentiel de mettre en place plusieurs leviers pour préserver une part de liberté financière. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à ce sujet, j’ai rapidement compris qu’il fallait diversifier les solutions, car aucune stratégie ne peut se suffire à elle seule. Certaines sont transitoires, d’autres beaucoup plus solides à long terme, mais toutes participent à réduire votre dépendance à une monnaie programmable.
Utiliser du cash tant que c’est possible

L’utilisation du cash reste l’un des derniers moyens d’effectuer des achats sans laisser de trace numérique. Les billets conservent encore cette liberté que l’euro numérique fera disparaître. Les limites sont toutefois évidentes. Les règles deviennent de plus en plus strictes, notamment chez les commerçants qui ne peuvent pas accepter des paiements importants en espèces. Le plafond est déjà très bas et se réduit au fil du temps, ce qui montre clairement la direction que prennent les autorités.
Le cash peut constituer un premier rempart, mais uniquement sur une courte période. Sur le long terme, cette solution s’essoufflera. En plus de cela, conserver des espèces chez soi a deux inconvénients majeurs. D’abord, cet argent n’est pas investi et se fait grignoter par l’inflation. Ensuite, il reste vulnérable au vol ou aux accidents domestiques. C’est utile pour quelques achats ponctuels, mais insuffisant pour construire une stratégie durable.
Ouvrir des comptes bancaires à l’international

L’une des approches les plus efficaces consiste à ouvrir des comptes bancaires à l’étranger, dans des juridictions qui ne prévoient pas de se lancer dans une monnaie programmable ou qui auront moins d’intérêt à contrôler l’usage de votre argent. C’est parfaitement légal, à condition bien sûr de respecter les obligations déclaratives de votre pays de résidence fiscale.
À titre personnel, c’est une stratégie que j’ai mise en place très tôt. Que ce soit en me déplaçant physiquement dans certains pays ou en utilisant des solutions en ligne, il est aujourd’hui possible d’ouvrir un compte international depuis chez soi, parfois en seulement quelques minutes. Offrir cette diversification géographique à son épargne permet de réduire considérablement l’exposition aux décisions européennes concernant l’euro numérique.
Les plateformes fintech, certains courtiers internationaux ou des banques offshore peuvent accueillir votre capital et le stocker dans des juridictions où le contrôle des capitaux n’est pas la priorité. Tant que cela reste possible, c’est une démarche qui mérite d’être étudiée.
Accumuler des actifs hors système
Les actifs hors système sont probablement l’un des moyens les plus puissants pour conserver une forme d’indépendance en cas de déploiement massif des CBDC. Tant que l’ensemble des transactions n’est pas entièrement numérisé, il reste encore possible d’acquérir certains actifs sans laisser de trace évidente.

Les métaux précieux restent les plus simples à comprendre. C’est ce que je privilégie personnellement, notamment l’or et l’argent, qui ont l’avantage d’être standardisés et reconnus dans le monde entier. L’achat anonyme en France n’est plus accessible, mais il existe des pays proches où cela reste possible avec du cash. Si vous préférez un achat en ligne, certaines plateformes comme Gold Avenue permettent d’acheter et de stocker des métaux en dehors de l’Union européenne, en Suisse par exemple. Il existe également des solutions de stockage aux États-Unis ou à Singapour, qui sont reconnues pour leur sécurité.
D’autres actifs hors système existent, comme les objets d’art, les montres ou les pierres précieuses. Cependant, ils demandent un niveau d’expertise avancé. Une erreur d’achat peut vite arriver, ce qui explique pourquoi je reste prudent sur ces classes d’actifs.
Diversifier avec des cryptomonnaies en self-custody

Les cryptomonnaies constituent aussi un pilier essentiel. Le Bitcoin, lorsqu’il est conservé dans un portefeuille personnel, permet réellement de détenir soi-même son argent. Contrairement aux métaux précieux, il est possible de traverser une frontière avec des montants très importants en utilisant une simple suite de mots retenue en mémoire. Tant que vos cryptos ne sont pas stockées sur un exchange, personne ne peut les bloquer ou les saisir. C’est une liberté rare et l’un des outils les plus pertinents pour se protéger des CBDC, malgré la volatilité inhérente à ce marché.
Les cryptomonnaies méritent une section dédiée tant leur rôle est important dans une stratégie d’indépendance financière. Lorsqu’elles sont détenues dans votre propre portefeuille, sans intermédiaire, elles ne peuvent pas être gelées ou conditionnées par une autorité centrale. Cela change complètement la relation que vous entretenez avec votre argent.
La self-custody est donc indispensable. Laisser ses cryptos sur un exchange revient à confier ses actifs à une banque numérique capable de bloquer un compte, exactement comme le ferait une CBDC. L’objectif est de reprendre le contrôle total, notamment pour ceux qui souhaitent préserver leur mobilité. Pouvoir quitter un pays en conservant son capital sous forme numérique, sans transport physique d’actifs, est un avantage considérable. Dans un contexte où les restrictions risquent de se multiplier, cette mobilité pourrait devenir l’une des dernières formes de liberté financière.
Comment obtenir une résidence à l'étranger ou un second passeport (Plan B) ?

Lorsque l’on parle de liberté financière, la mobilité internationale occupe une place centrale. À partir du moment où les CBDC, l’identité numérique et les restrictions se mettront en place, quitter son pays deviendra beaucoup plus compliqué. C’est pour cette raison que je considère la préparation d’un Plan B comme une démarche essentielle, même pour ceux qui n’imaginent pas partir immédiatement.
Il existe aujourd’hui de nombreux pays où il est possible d’obtenir une résidence légale sans y vivre à temps plein. Certains programmes demandent seulement une présence ponctuelle. Le Panama exige par exemple de revenir une fois tous les deux ans, tandis que le Paraguay impose une visite tous les trois ans. Ce type de résidence offre une porte de sortie en cas de durcissement politique ou économique. Elle permet aussi d’avoir un pays prêt à vous accueillir si la situation se dégrade dans votre zone de résidence actuelle.
Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin, obtenir plusieurs passeports est une stratégie encore plus protectrice. Plus vous avez de citoyennetés, plus le contrôle potentiel d’un État sur votre vie se dilue. Il devient alors difficile pour un pays de vous imposer une restriction si vous pouvez simplement utiliser un autre passeport pour voyager, ouvrir un compte ou vous installer ailleurs. L’objectif est de diversifier ses ancrages géographiques avec des nationalités issues de blocs différents, afin d’éviter toute coopération excessive entre les États.
En pratique, créer un plan B revient à multiplier les portes de sortie, pour ne jamais dépendre d’un seul pays lorsque les taux se resserrent. C’est une forme de sécurité qui se construit bien avant d’en avoir besoin.
Comment créer des revenus en ligne internationaux et indépendants ?

Avoir un Plan B ne sert à rien si vos revenus restent bloqués dans une économie qui pourrait un jour devenir entièrement numérique et programmable. Si votre salaire est versé en euro numérique, vous restez dépendant du système que vous cherchez justement à contourner. C’est pour cette raison que la création de revenus internationaux est un pilier fondamental dans une stratégie de liberté financière.
L’un des leviers les plus accessibles reste le business en ligne, notamment avec Amazon FBA. En quelques jours, il est possible de vendre dans plusieurs pays sans être limité à l’Europe. Vous pouvez recevoir des paiements dans différentes devises, provenant de zones qui n’ont aucune intention de mettre en place une CBDC. Le Japon, les États-Unis, le Mexique, le Canada ou encore les pays du Golfe sont autant de marchés accessibles qui diversifient vos sources de revenus.
Cette diversification géographique protège contre les décisions d’un seul État. Si une région met en place des restrictions, vous conservez d’autres flux qui utilisent des monnaies totalement indépendantes de l’euro numérique. C’est un moyen très concret d’éviter de se retrouver coincé sous une seule juridiction.
Même sans créer un business complet, il est possible d’adopter une approche plus progressive. Un salarié peut transformer ses compétences en freelance, et travailler à distance pour des entreprises situées dans différents pays. Un graphiste, un développeur, un consultant ou un spécialiste du marketing peut rapidement générer des revenus décorrélés de son lieu de résidence.
Dans tous les cas, l’objectif reste le même. Il s’agit de construire des revenus qui ne dépendent pas exclusivement d’une monnaie programmable, afin de conserver cette marge de manœuvre qui risque de devenir rare dans les années à venir.
Conclusion
En résumé, les CBDC représentent bien plus qu’une simple évolution technologique : elles redéfiniront la manière dont l’argent pourra être utilisé, contrôlé… et potentiellement restreint. La programmabilité, la traçabilité permanente et la centralisation entre les mains d’une institution unique ouvrent la voie à un niveau de restriction que nous n’avons jamais connu. C’est précisément pour cette raison qu’il devient essentiel de réfléchir dès maintenant à une stratégie capable de préserver une part de liberté financière. Que ce soit en utilisant encore du cash, en ouvrant des comptes bancaires à l’étranger, en accumulant des actifs hors système comme les métaux précieux ou les cryptomonnaies en self-custody, ou en préparant un Plan B international, chaque démarche permet de ne pas rester dépendant d’un système qui pourra conditionner vos dépenses, vos actifs et vos déplacements.
De mon côté, j’ai déjà mis en place plusieurs approches pour réduire ma dépendance à une monnaie programmable, en commençant par la création de revenus internationaux grâce à Amazon FBA. Si vous souhaitez, vous aussi, bâtir une activité indépendante et scalable, je vous guide pas à pas dans ma formation complète Amazon FBA. Et si vous préférez un accompagnement direct, notre mentorat Amazon est la solution idéale pour accélérer et éviter les erreurs.
Si votre objectif est d’étendre vos options géographiques, de vous protéger réglementairement ou d’optimiser votre fiscalité de façon totalement légale, vous trouverez l’intégralité des stratégies dans mon programme dédié à l’expatriation. Enfin, pour un véritable suivi sur mesure (démarches de résidence, optimisation fiscale, seconde citoyenneté), notre accompagnement premium Freedom Protocol vous guide étape par étape, jusqu’à la mise en place complète de votre Plan B.
FAQ
Quand l’euro numérique sera-t-il mis en place ?
Le projet est en phase avancée. La décision politique finale est attendue avant la fin de l’année. Les premiers tests à grande échelle sont prévus pour 2026–2027, avec une généralisation dans la décennie.
Est-ce que l’euro numérique remplacera totalement l’argent liquide ?
Ce n’est pas officiel, mais la tendance est claire. L’usage du cash est déjà fortement restreint (plafond pour les paiements en espèces en France). Avec l’arrivée des CBDC, l’argent liquide pourrait devenir marginal, voire supprimé à terme.
Est-ce que les CBDC sont anonymes ?
Non. Contrairement à l’argent liquide, les CBDC sont entièrement traçables. Chaque transaction, chaque paiement, chaque mouvement sera potentiellement enregistré. Et dans certains cas, il sera possible d’y associer une identité numérique centralisée.
Comment se protéger de l’euro numérique ?
Il existe plusieurs leviers : utiliser du cash tant que c’est encore possible, ouvrir des comptes à l’étranger, accumuler des actifs hors système (métaux précieux, crypto-monnaies en self-custody), obtenir une résidence secondaire ou un deuxième passeport, et créer des revenus internationaux.
Est-ce légal d’ouvrir un compte bancaire à l’étranger ?
Oui, totalement. Ce qui est illégal, c’est de ne pas le déclarer si votre pays l’exige. Il est possible aujourd’hui d’ouvrir un compte à l’étranger en ligne ou en personne, parfois en quelques minutes, notamment en dehors de l’Union européenne.
Auteur

Julien Oseille TV
CEO
Passionné par l'e-commerce, le business en ligne et l’expatriation, j’ai bâti ma liberté en lançant mon premier produit sur Amazon il y a 9 ans, puis en explorant les meilleures stratégies pour entreprendre sans subir une fiscalité écrasante.
Aujourd’hui, après avoir généré plusieurs millions d’euros et vécu aux quatre coins du monde, je vous partage mon expertise pour vous aider à créer un business rentable et choisir le pays qui correspond à vos valeurs, tout en optimisant votre fiscalité.
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© 2025 Oseille TV. Tous droits réservés
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