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    Expatriation

    Où prendre sa retraite à l’étranger ? Guide des meilleurs pays

    Fiscalité à 0 %, coût de la vie réduit de moitié, soleil garanti : les meilleurs pays pour prendre sa retraite à l'étranger selon votre budget.

    Julien Oseille TV

    CEO

    PUBLIÉ

    29 déc. 2025


    Chaque retraite est unique, et chaque pays ne convient pas à tout le monde.
    Pour savoir quelle destination est réellement adaptée à votre situation et à votre mode de vie, découvrez notre guide gratuit : Quel est le meilleur pays pour prendre sa retraite ?


    Pourquoi de plus en plus de retraités français décident-ils de faire leurs valises pour s'installer à l'étranger ? La réponse est simple : rester en France, c'est souvent accepter un pouvoir d'achat qui s'effrite année après année, un cadre de vie qui se dégrade et des perspectives d'amélioration quasi inexistantes. Pendant ce temps, de nombreux pays accueillent les retraités étrangers à bras ouverts avec des programmes de résidence simplifiés, une fiscalité avantageuse et un coût de la vie nettement inférieur.

    Dans cet article, je vous présente d'abord les avantages concrets de passer sa retraite à l'étranger, puis je vous partage ma sélection des meilleurs pays d'expatriation pour retraités par zone géographique : Europe, Afrique, Asie et Amérique latine.

    Que vous ayez une petite pension ou une retraite confortable, vous allez peut-être découvrir des destinations auxquelles vous n'aviez jamais pensé.


    Points clés de l'article :

    • Pourquoi s'expatrier à la retraite ? Les avantages financiers, fiscaux et personnels qui font la différence entre survivre et vraiment profiter de sa retraite.

    • Les meilleures destinations en Europe : Des pays proches de la France avec une fiscalité allégée et un cadre de vie agréable à quelques heures de vol.

    • L'Afrique, le choix malin pour les petites retraites : Maroc, Tunisie, île Maurice… des pays où votre pension vous offre un train de vie bien supérieur.

    • L'Asie et son rapport qualité-prix imbattable : Thaïlande, Philippines, Indonésie : des infrastructures de haut niveau pour un coût de vie dérisoire.

    • L'Amérique latine, terre d'accueil des retraités : Panama, Costa Rica, République dominicaine : une fiscalité à zéro et une résidence permanente accessible.


    Pourquoi s’expatrier à la retraite : tous les avantages à connaître



    Augmenter son pouvoir d’achat en partant à l’étranger

    En France, beaucoup de retraités peinent à joindre les deux bouts. Même si les pensions sont théoriquement revalorisées chaque année, l’inflation grignote le niveau de vie mois après mois. Résultat : les dépenses fixes augmentent, les petits plaisirs deviennent rares, et la marge de manœuvre se réduit.

    À l’étranger, c’est souvent l’inverse. Dans de nombreuses destinations que je vais citer plus bas, le coût de la vie est de 15 à 60 % inférieur à celui de la France. Ce décalage vous permet de vivre plus confortablement, même avec une pension modeste. Et je ne parle pas seulement d’économies sur le panier de courses : logement, santé, loisirs, tout est impacté.

    Quand je vois certains retraités réussir à vivre dignement dans des endroits ensoleillés tout en dépensant moins que ce qu’ils ne faisaient en banlieue parisienne, je me dis qu’on sous-estime encore à quel point le changement de pays peut transformer une retraite.

    Réduire ses impôts à la retraite

    Autre levier souvent négligé : la fiscalité. Beaucoup de pays proposent des régimes très avantageux pour les revenus de retraite, parfois même une exonération totale. Contrairement à la France, où l’imposition sur les pensions est particulièrement lourde, certaines juridictions considèrent les retraités comme des profils à attirer, pas à surtaxer.

    C’est un point capital, car en cumulant un meilleur coût de la vie avec une imposition bien plus faible, les retraités expatriés se retrouvent avec un reste à vivre nettement plus élevé.

    Il faut toutefois bien comprendre que ce bénéfice dépend de la nature de votre retraite. Si vous percevez une pension issue de la fonction publique française, vous restez en principe imposé en France, peu importe le pays où vous résidez. C’est une spécificité à connaître, d’autant plus que le système français compte une quarantaine de régimes différents, ce qui peut compliquer la lisibilité de votre situation.

    Avant toute décision, mieux vaut donc vérifier précisément à quelle fiscalité vous serez exposé. Et si vous souhaitez que votre projet d’expatriation soit structuré de façon optimale, nous pouvons vous accompagner pour clarifier votre statut fiscal et choisir une destination cohérente.

    Optimiser la transmission de son patrimoine à l’étranger

    L’expatriation n’impacte pas uniquement votre niveau de vie. Elle peut aussi changer radicalement ce que vous laissez à vos héritiers. En France, les droits de succession peuvent atteindre des montants démesurés. À l’inverse, dans bon nombre de pays, les transmissions de patrimoine sont beaucoup moins taxées, voire exonérées.

    Même si cela ne vous profite pas directement, transmettre davantage à ceux que vous aimez plutôt que de voir une large part partir en impôts est une motivation forte pour de nombreux retraités.

    Vivre une retraite plus sereine et plus sécurisée à l’étranger

    Ce point est rarement abordé de front, et pourtant il est fondamental : le sentiment d’insécurité en France augmente, en particulier chez les personnes âgées. En vieillissant, on devient plus vulnérable. Et dans certaines zones, sortir faire ses courses ou promener son chien peut devenir source de stress.

    Dans la plupart des pays que je vais citer ensuite, la criminalité est bien plus faible, surtout envers les seniors. J’ai vu de mes propres yeux des retraités qui redécouvrent le plaisir de se balader en ville ou de recevoir du monde sans se poser mille questions.

    Une retraite sereine passe aussi par un environnement sûr, et c’est souvent l’un des grands avantages oubliés de l’expatriation.

    Climat, soleil et santé : un facteur clé pour bien vieillir

    Ce n’est pas un cliché : le soleil a un impact réel sur la santé. Il stimule la production de vitamine D, améliore l’humeur, renforce le système immunitaire. La majorité des destinations prisées par les retraités offrent un ensoleillement largement supérieur à celui de la France, ce qui change tout au quotidien.

    Quand le climat devient un allié, on bouge plus, on sort davantage, on rencontre du monde. Et tout cela a un effet direct sur la qualité de vie.

    Accès aux soins à l’étranger : rapidité et qualité pour les retraités

    L’accès aux soins en France est devenu un parcours du combattant. Obtenir un rendez-vous avec un spécialiste peut prendre plusieurs mois. Dans bien des pays, ce genre d’attente est tout simplement inconcevable.

    À l’étranger, dans les bonnes destinations, il est possible de consulter rapidement, souvent en 24 à 72 heures. Et la qualité des soins est très souvent au rendez-vous. Pour un retraité qui aura besoin de suivi médical régulier, cette différence peut être décisive.

    Renforcer les liens familiaux dans un cadre plus agréable

    On pense souvent que partir loin crée une distance avec ses proches. En réalité, c’est souvent l’inverse qui se produit. Lorsque je vivais au Maroc,j’ai vu des retraités qui, après avoir quitté leurs appartements étriqués en région parisienne, ont acheté de grandes maisons accueillantes avec jardin, piscine, espace pour recevoir. Résultat : leurs enfants et petits-enfants leur rendent visite bien plus souvent.

    La qualité du temps passé ensemble augmente quand le lieu s’y prête. Et puis soyons honnêtes : c’est plus motivant de rendre visite à ses proches sous le soleil que dans la grisaille.


    Quels sont les meilleurs pays d’Europe pour profiter de sa retraite ?



    Pourquoi choisir l’Europe pour sa retraite quand on est français ?

    Lorsqu’on parle d’expatriation, l’Europe s’impose naturellement comme une première option pour de nombreux retraités français. La proximité géographique, les affinités culturelles et surtout la facilité d’installation pour les citoyens de l’Union européenne en font une destination évidente. Dans la plupart des cas, il suffit simplement de s’enregistrer auprès des autorités locales pour résider légalement, sans visa ni démarches complexes. Pas besoin d’avocat ou de procédure lourde : c’est rapide, économique et efficace.

    Et même si certains pays européens ne sont pas les plus avantageux fiscalement, ils continuent d’attirer un nombre important de retraités, ce qui mérite qu’on s’y attarde.

    Les pays les plus prisés par les retraités français en Europe

    Retraite en Espagne : climat, confort et fiscalité régionale



    L’Espagne reste la destination numéro un pour les retraités français. À ce jour, ils sont plus de 100 000 à y vivre. Ce n’est pas une surprise : climat agréable, qualité de vie appréciable, coût de la vie inférieur à celui de la France, présence de nombreux francophones… tous les ingrédients sont là pour séduire.

    Côté fiscalité, les économies restent modestes. Selon votre niveau de pension, les gains peuvent être légers mais rarement spectaculaires. En revanche, là où l’Espagne peut devenir intéressante, c’est pour la transmission de patrimoine. Certaines régions, comme l’Andalousie ou les îles Baléares, proposent des abattements successoraux jusqu’à 99 %, ce qui change complètement la donne. Mais attention : ce n’est pas uniforme sur l’ensemble du territoire. Une mauvaise région, comme la Catalogne, peut ruiner tout avantage fiscal.

    Personnellement, mes préférences vont à des zones comme Séville, Tenerife ou Ibiza, qui allient qualité de vie, fiscalité plus douce et ensoleillement généreux. L’Espagne offre en moyenne près de 300 jours de soleil par an et un coût de la vie environ 30 % plus bas qu’en France. Ce n’est peut-être pas la destination la plus optimisée fiscalement, mais elle compense largement par son confort quotidien.

    Retraite au Portugal : douceur de vivre et succession avantageuse



    Autre favori des retraités français : le Portugal. Si les avantages fiscaux étaient très compétitifs par le passé avec le régime NHR, la donne a changé. Aujourd’hui, les pensions étrangères sont intégrées au barème classique, et les économies fiscales sont devenues plus symboliques que réelles.

    Cela dit, le Portugal conserve un intérêt stratégique dans le cadre d’une transmission : les héritiers directs ne paient aucun droit de succession. Pour les personnes soucieuses de structurer leur patrimoine, cela peut clairement faire pencher la balance.

    En dehors de ça, les retraités apprécient surtout la douceur de vivre, le climat ensoleillé et le coût de la vie 20 à 30 % moins élevé qu’en France. Ajoutez à cela une importante communauté francophone, et vous obtenez un pays qui reste très prisé… même si d’autres destinations font aujourd’hui mieux sur le plan fiscal.

    Les meilleures destinations en Europe pour les retraités français

    Retraite à Chypre : fiscalité ultra légère et soleil garanti



    Chypre est probablement l’un des secrets les mieux gardés en matière d’expatriation fiscale. Ce petit pays méditerranéen coche presque toutes les cases : soleil, sécurité, fiscalité très avantageuse et démarches simplifiées.

    Sur le plan fiscal, les retraites inférieures à 3420 € par mois ne sont pas imposées. Au-delà, un taux fixe de seulement 5 % s’applique, ce qui reste très confortable. Il n’y a aucun impôt sur la fortune, pas de droits de succession et aucune taxe sur le patrimoine.

    Le coût de la vie est environ 25 % plus bas qu’en France, même si certains produits importés peuvent être onéreux. En matière de climat, Chypre offre près de 330 jours de soleil par an, ce qui en fait l’un des pays les plus ensoleillés d’Europe.

    Pour moi, c’est l’un des meilleurs compromis actuels en Europe pour les retraités qui cherchent à maximiser leur retraite sans faire de concession sur leur qualité de vie.

    Retraite en Italie : régime fiscal attractif dans le sud



    Peu de gens savent que l’Italie propose un régime fiscal spécifique aux retraités étrangers. En s’installant dans une commune de moins de 20 000 habitants dans le sud du pays (Calabre, Sicile, Pouilles ou Sardaigne), il est possible de bénéficier d’une flat tax de 7 % sur tous les revenus étrangers pendant 10 ans.

    Passé ce délai, il faudra faire un choix : rester malgré une fiscalité proche de celle de la France ou envisager un nouveau départ vers une destination plus compétitive. En attendant, ces dix années peuvent être particulièrement attractives, notamment pour profiter du climat méditerranéen, d’une excellente gastronomie, d’un coût de la vie réduit et d’une qualité de vie qui rappelle parfois la Provence.

    Sur le plan successoral, l’abattement d’un million d’euros par héritier direct, combiné à des taux de 4 à 8 %, est nettement plus souple qu’en France.

    Avec plus de 50 000 retraités français déjà installés, l’Italie reste une valeur sûre, surtout pour ceux qui veulent rester proches de la France tout en allégeant leur fiscalité.

    Retraite en Grèce : fiscalité à 7 % et qualité de vie méditerranéenne



    Enfin, la Grèce séduit de plus en plus en raison de son programme dédié aux retraités étrangers. Il permet de ne payer que 7 % d’impôts pendant 15 ans sur ses pensions. C’est l’un des régimes les plus généreux d’Europe mais il n’est pas éternel. Une fois les 15 ans écoulés, il faut composer avec un barème progressif allant jusqu’à 44 %, ce qui incite à reconsidérer sa situation fiscale à ce moment-là.

    En matière de succession, les droits sont modérés, avec un système avantageux pour les petits patrimoines. Le barème commence bas, autour de 1 %, et reste raisonnable sauf pour les très grosses transmissions.

    Le coût de la vie est inférieur de 20 à 25 % à celui de la France, et le cadre est difficile à battre : la mer, les îles, un rythme de vie apaisé et jusqu’à 300 jours de soleil par an.

    Pour les retraités qui souhaitent conjuguer fiscalité douce, climat exceptionnel et tranquillité, la Grèce s’impose naturellement comme une destination à considérer très sérieusement.


    Où passer sa retraite en Afrique ?



    Pourquoi choisir l’Afrique pour sa retraite ?

    Si l’Europe attire par sa proximité, l’Afrique séduit par son avantage économique immédiat. C’est une destination de plus en plus considérée par les retraités français qui souhaitent faire fructifier leur pension tout en profitant d’un cadre de vie ensoleillé. Dans certaines régions, le coût de la vie peut être réduit de moitié par rapport à la France, voire davantage.

    La langue française est également un atout non négligeable dans plusieurs pays, ce qui facilite l’intégration pour une génération peu familiarisée avec d’autres langues. Côté administratif, même si l’installation n’est pas aussi directe que dans l’Union européenne, les démarches restent accessibles, surtout dans les pays qui accueillent favorablement les retraités étrangers.

    Au-delà de l’aspect fiscal ou financier, le confort de vie peut considérablement changer, notamment en raison de l’accès à des services abordables, à des logements spacieux et à une ambiance de vie plus détendue. Pour l’avoir vécu moi-même, je peux dire que certaines expériences sont difficiles à égaler depuis l’Hexagone.

    Quels sont les pays d’Afrique les plus avantageux pour les retraités ?

    Retraite au Maroc : fiscalité allégée et confort de vie élevé



    Parmi les pays africains les plus attractifs, le Maroc s’impose comme une référence pour les retraités français. J’y ai personnellement passé plusieurs années, et j’ai pu constater à quel point une simple pension pouvait offrir un niveau de vie radicalement différent.

    La fiscalité y est particulièrement souple, avec un abattement de 80 % sur les pensions étrangères. En pratique, cela peut ramener l’impôt réel entre 5 et 12 % selon le montant de la retraite. Les droits de succession sont nuls, ce qui en fait aussi un choix stratégique en matière de transmission de patrimoine.

    Selon les choix de vie, on peut réduire ses dépenses de 40 à 60 % par rapport à la France. À Marrakech, j’ai vu des retraités passer d’un petit appartement en banlieue parisienne à un riad avec personnel de maison, sans que leur budget n’explose. La différence de confort est saisissante, à condition de rester raisonnable sur le style de vie.

    Côté sécurité, les zones plébiscitées par les expatriés, comme Essaouira, Tanger ou Agadir, affichent des taux de criminalité largement inférieurs à ceux des grandes villes françaises. La procédure de résidence est accessible dès lors qu’on justifie de 1500 € de revenus mensuels. Et en choisissant bien sa région, on gagne à la fois en qualité de vie et en tranquillité administrative.

    Retraite en Tunisie : petit budget, grand confort



    Autre pays francophone à fort potentiel : la Tunisie. Elle séduit par un coût de la vie encore plus bas qu’au Maroc, avec des dépenses réduites d’environ 60 % par rapport à la France. Là aussi, les pensions bénéficient d’un abattement fiscal de 80 %, permettant de limiter l’imposition. Sur les successions, le taux reste modéré, souvent autour de 3 % après application des abattements.

    Le seuil requis pour l’obtention de la résidence est moins élevé, situé autour de 800 à 1000 € de revenus mensuels. Cela la rend particulièrement adaptée aux petites retraites. Les retraités privilégient des zones comme La Marsa, Carthage ou Sousse, à la fois sûres, agréables et bien desservies.

    Le système de santé privé est satisfaisant, et la barrière de la langue est quasi inexistante. En termes de rapport entre budget et confort de vie, la Tunisie est une option solide, surtout pour ceux qui souhaitent s’éloigner peu de la France tout en améliorant leur quotidien.

    Retraite à l’île Maurice : zéro impôt et cadre haut de gamme



    Pour ceux qui visent un cadre plus haut de gamme, l’île Maurice représente une option premium. Fiscalement, c’est très attractif : aucun impôt sur la retraite, ni sur les successions. En revanche, le coût de la vie est plus élevé que dans le Maghreb, avec une réduction estimée entre 10 et 20 % par rapport à la France.

    Les services restent abordables, mais les produits importés peuvent vite faire grimper les dépenses. Il est donc essentiel d’ajuster son style de consommation. Cela dit, la qualité des infrastructures, des hôpitaux et des services bancaires est excellente, bien supérieure à ce que l’on trouve dans d'autres pays africains.

    L’obtention du permis de résident retraité est conditionnée à des revenus d’au moins 2000 dollars mensuels, versés sur un compte mauricien. Le permis est valable 10 ans, avec possibilité de renouvellement. C’est une destination qui s’adresse davantage à des retraités au budget confortable, mais elle le rend bien par sa stabilité, sa sécurité et son cadre de vie exceptionnel.

    Quels pays d’Afrique sont encore peu connus des retraités ?

    Retraite au Cap-Vert : vivre simplement avec zéro fiscalité



    Souvent oublié dans les classements, le Cap-Vert est pourtant une alternative très intéressante. Fiscalement, on y retrouve le combo gagnant : 0 % d’impôt sur les pensions et sur les successions. Le coût de la vie y est réduit de près de 40 % comparé à la France, ce qui en fait une solution pour ceux qui souhaitent vivre simplement, mais sereinement.

    La résidence est accessible avec des revenus compris entre 1000 et 1200 € mensuels, mais une maîtrise du portugais est vivement recommandée. Pour les retraités francophones, c’est un petit frein… mais le reste des conditions en fait une option sérieuse, surtout pour ceux qui recherchent une vie insulaire calme et économique.

    Retraite au Sénégal : climat doux et fiscalité avantageuse



    Enfin, le Sénégal attire une nouvelle vague de retraités, notamment sur les côtes, où fleurissent des projets immobiliers modernes. Fiscalement, il coche les bonnes cases avec 0 % d’imposition sur les pensions et les transmissions. En revanche, la sécurité est plus variable selon les zones. Mieux vaut bien se renseigner avant de s’installer.

    Cette destination conviendra plutôt à des profils ouverts à une expérience un peu moins balisée, mais qui veulent profiter d’un excellent climat, d’un accueil chaleureux et d’un coût de la vie modéré. Dakar, Saly ou la Petite-Côte figurent parmi les lieux les plus convoités.


    Quels sont les meilleurs pays d’Asie pour vivre sa retraite ?



    Pourquoi choisir l’Asie pour sa retraite ?

    S’éloigner géographiquement de l’Europe peut sembler audacieux, pourtant l’Asie attire de plus en plus de retraités français. Le premier facteur, c’est l’équilibre rare entre qualité de vie, infrastructures modernes et coût de la vie réduit. Hôpitaux de niveau international, transports efficaces, services fiables… Dans de nombreuses régions, tout fonctionne mieux, tout simplement.

    Autre point fort : le rapport qualité-prix. Dans certaines zones, les dépenses courantes sont divisées par deux par rapport à la France. Malgré une légère hausse des prix dans les grandes villes, la vie reste abordable dans la majorité des destinations prisées.

    Enfin, l’ambiance plus paisible, le climat tropical, les soins de santé accessibles et l’accueil chaleureux contribuent à faire de l’Asie un refuge discret mais prisé des retraités occidentaux.

    Retraite en Thaïlande : soins médicaux de qualité et coût de vie réduit



    Parmi les destinations asiatiques, la Thaïlande reste incontournable. Le climat est agréable, l’accueil bienveillant, et le niveau d’infrastructures y est élevé, notamment en matière de santé. De nombreuses cliniques privées offrent des soins d’excellence à des tarifs très compétitifs, ce qui fait du pays un véritable hub médical régional.

    Le coût de la vie est inférieur de 50 à 60 % à celui de la France. Mais depuis peu, la fiscalité s’est durcie : les pensions transférées en Thaïlande sont désormais soumises à une imposition progressive pouvant grimper jusqu’à 35 %. Il existe quelques exceptions, notamment pour les revenus perçus avant 2024, mais la règle générale est désormais plus contraignante qu’auparavant.

    Pour s’installer, il faut avoir plus de 50 ans et justifier d’un revenu mensuel d’environ 2000 dollars ou d’un solde de 20000 euros sur un compte local. Ce visa est renouvelable, mais n’ouvre pas la voie à une résidence permanente.

    Malgré ces nouvelles contraintes, la Thaïlande conserve de nombreux atouts : climat stable, sécurité élevée, logements de qualité, gastronomie variée et cadre de vie attractif. En choisissant bien sa région, on peut vivre dans d’excellentes conditions sans se ruiner.

    Retraite aux Philippines : fiscalité nulle et visa permanent



    Les Philippines offrent un cadre unique pour une retraite à la fois simple et avantageuse. Le pays se distingue surtout par son visa de résident retraité SRRV, l’un des plus souples et attractifs du continent. C’est même l’un des rares à proposer un statut de résident permanent à vie, avec entrées et sorties illimitées.

    La fiscalité y est très favorable, avec 0 % d’impôt sur les retraites et 0 % sur les successions. Le coût de la vie est environ 50 % plus bas qu’en France. Pour obtenir le visa SRRV, il faut effectuer un dépôt bancaire, dont le montant varie entre 10000 et 50000 dollars selon l’âge du demandeur. Plus on avance en âge, plus le seuil baisse.

    Autre avantage : l’anglais est langue officielle, ce qui facilite toutes les démarches. Les zones balnéaires comme Palawan, Bohol, Cebu ou Boracay attirent de nombreux retraités en quête de tranquillité, de soleil et de nature intacte. L’environnement est propice à une vie simple, sans superflu, mais avec un bon niveau de confort.

    Retraite à Bali : cadre exotique et style de vie abordable



    Bali, dans l’archipel indonésien, s’impose comme une option séduisante pour les retraités en quête de dépaysement sans renoncer à un certain confort. L’île concentre l’essentiel de l’offre adaptée aux francophones, contrairement au reste de l’Indonésie, peu tourné vers l’expatriation occidentale.

    Côté fiscalité, le régime dépend du lieu de résidence fiscale et du rapatriement des fonds. En théorie, les pensions non transférées localement peuvent ne pas être imposées, mais si elles le sont, les taux vont de 5 à 35 %, ce qui nécessite une bonne planification.

    En revanche, les droits de succession sont inexistants pour les biens situés hors d’Indonésie. C’est un point souvent négligé mais qui peut faire une vraie différence.

    La vie est environ 50 % moins chère qu’en France, et les démarches de résidence sont accessibles à partir de 55 ans, avec un visa appelé KITAS nécessitant environ 1500 à 1800 € de revenus mensuels.

    Mais le véritable attrait de Bali, c’est son style de vie unique. Entre rizières, plages, villas avec piscines et services à domicile abordables, on y trouve un équilibre difficile à retrouver ailleurs. Il faut cependant éviter les zones trop urbanisées, où la circulation et la pollution peuvent être pesantes. Vivre en bord de mer, à l’écart des grandes villes, permet de profiter pleinement de l’expérience.


    Quels sont les pays les plus accueillants pour les retraités en Amérique latine ?



    Pourquoi s’installer en Amérique latine quand on est retraité ?

    L’Amérique latine séduit un nombre croissant de retraités francophones, et ce n’est pas sans raison. D’abord, la langue espagnole joue un rôle facilitateur indéniable. Issue des langues latines, elle est plus simple à apprendre et permet de communiquer facilement dans une vaste majorité des pays de la région.

    Ensuite, la fiscalité y est souvent très avantageuse. De nombreux États d’Amérique latine appliquent soit des régimes d’exonération pour les revenus étrangers, soit un système d’imposition territoriale. Ce qui signifie, concrètement, que les pensions de retraite perçues depuis l’étranger ne sont pas taxées, ou le sont dans des proportions très faibles.

    À cela s’ajoute la facilité d’accès à la résidence permanente, en particulier pour les seniors. Les démarches administratives sont généralement simples, et les titres de séjour délivrés permettent de s’installer durablement sans contraintes. Contrairement à d’autres régions du monde où les retraités restent des visiteurs de longue durée, il est ici possible de se projeter à très long terme.

    Enfin, certains pays vont jusqu’à offrir des privilèges exclusifs aux retraités, comme des réductions dans les transports, les services médicaux ou les loisirs. Et pour ceux qui pensent à la suite, les délais de naturalisation sont parmi les plus rapides au monde, permettant d’obtenir un second passeport en quelques années seulement.

    Quels sont les 3 meilleurs pays d’Amérique latine pour les retraités ?

    Retraite au Panama : fiscalité zéro et résidence simplifiée



    Le Panama figure parmi les meilleurs choix pour une retraite paisible sous les tropiques. Les pensions étrangères y sont exonérées d’impôts, tout comme les successions. La fiscalité est claire, stable et favorable.

    Le coût de la vie y est modéré, entre 10 et 20 % inférieur à celui de la France. Toutefois, dans les zones urbaines comme Panama City, un style de vie raffiné peut rapidement faire grimper le budget.

    C’est surtout au niveau administratif que le pays brille. Le visa pensionado permet d’obtenir la résidence permanente en justifiant simplement de 1000 dollars de revenus mensuels. Une fois installé, le quotidien s’avère particulièrement confortable : infrastructures modernes, liberté individuelle respectée, et climat tropical ensoleillé une bonne partie de l’année.

    Retraite au Costa Rica : nature, stabilité et fiscalité douce



    Le Costa Rica est une autre valeur sûre d’Amérique centrale. À l’instar du Panama, les retraites et les successions étrangères ne sont pas imposées, et l’on peut également obtenir la résidence permanente avec un revenu régulier de 1000 dollars par mois.

    Le pays offre un cadre de vie tourné vers la nature, l’écologie et la tranquillité. C’est une destination de choix pour les amoureux des espaces verts et de la biodiversité. Le système de santé y est bien développé, et la sécurité y figure parmi les meilleures de la région.

    San José reste une capitale de taille moyenne, avec une vie citadine plus calme. Pour les retraités qui recherchent un environnement plus vert que bétonné, le Costa Rica coche toutes les cases, tout en conservant une qualité de vie très satisfaisante.

    Retraite en République dominicaine : tropiques et exonérations fiscales

    Sur la côte caribéenne, la République dominicaine offre un mélange rare de fiscalité attractive et de douceur de vivre. Les revenus de source étrangère sont exonérés pendant les 15 premières années, ce qui constitue un excellent levier d’optimisation.

    Le coût de la vie est 30 à 40 % plus bas qu’en France, selon la région. Punta Cana, par exemple, reste un peu plus onéreuse que d’autres zones moins touristiques, mais les économies réalisées au quotidien demeurent substantielles.

    Le visa retraite (pensionado) nécessite 1500 à 1800 dollars de revenus mensuels. Bien que la procédure soit simple sur le papier, les délais administratifs peuvent être plus longs que dans les pays voisins. Mais pour ceux qui cherchent un climat tropical, une culture chaleureuse et des plages à perte de vue, cette destination reste particulièrement attrayante.

    Quelles alternatives en Amérique du Sud pour une retraite à moindre coût ?

    Retraite au Paraguay : vie peu chère et impôt inexistant



    Discret mais efficace, le Paraguay constitue un excellent plan B. La fiscalité y est territoriale, avec 0 % d’impôt sur les revenus étrangers et un taux maximum de 10 % sur les revenus locaux. La vie y est environ 50 % moins chère qu’en France, ce qui en fait un excellent choix pour optimiser son pouvoir d’achat.

    L’accès à la résidence est simplifié : un revenu de 1300 dollars mensuels suffit pour obtenir un titre de séjour. Ce dernier peut être conservé en ne revenant que tous les trois ans, ce qui en fait un atout stratégique pour ceux qui souhaitent une solution de repli sans y résider à l’année.

    Retraite en Équateur : avantages fiscaux et accueil des seniors



    L’Équateur attire de plus en plus de retraités en raison de son cadre de vie abordable et bienveillant. Les revenus étrangers ne sont pas taxés, et le visa résident est accessible à partir de 1350 dollars mensuels.

    Les retraités bénéficient de réductions spécifiques sur de nombreux services, et certaines villes comme Cuenca sont devenues de véritables havres pour les seniors nord-américains et européens.

    Seul point d’attention : pour conserver son statut de résident, il est impératif de ne pas s’absenter plus de 90 jours par an, ce qui peut limiter la flexibilité pour ceux qui aiment encore voyager.

    Retraite en Uruguay : sécurité, stabilité et fiscalité maîtrisée



    Considéré comme l’un des pays les plus stables d’Amérique latine, l’Uruguay se distingue par sa qualité de vie élevée, sa sécurité et un mode de vie très proche de l’Europe. Son climat tempéré avec de vraies saisons peut également séduire ceux qui recherchent autre chose que les tropiques.

    La fiscalité reste avantageuse pour les retraités étrangers, avec 0 % d’imposition sur les pensions, si la structure est bien préparée. Pour obtenir un titre de séjour, il faut disposer de 1500 dollars mensuels.

    En revanche, le coût de la vie est plus élevé que dans d’autres pays de la région. On reste cependant autour de 10 % de moins que la France, ce qui peut convenir à un profil de retraité à l’aise financièrement, en quête de sérénité et de stabilité durable.


    Conclusion

    En résumé, les meilleurs pays où prendre sa retraite à l’étranger offrent des profils variés selon les priorités de chacun. Entre le dynamisme de l’Asie, la stabilité de l’Europe, l'accessibilité économique de l’Afrique et l’accueil chaleureux de l’Amérique latine, il est aujourd’hui possible de trouver un équilibre entre qualité de vie, fiscalité avantageuse et coût de la vie modéré. Chaque région a ses spécificités, mais toutes partagent un point commun : celui de proposer aux retraités un cadre de vie plus serein, plus libre et souvent bien plus rentable que dans leur pays d’origine.

    Pour ceux qui souhaitent structurer leur retraite à l’étranger avec méthode et sérénité, il est possible de suivre mon programme complet sur l’expatriation, conçu pour aider à comprendre les enjeux fiscaux, les démarches administratives, ainsi que les erreurs à éviter. Et pour ceux qui recherchent un accompagnement plus encadré, notre accompagnement sur mesure pour préparer son expatriation en toute sécurité permet de bénéficier d’une expertise complète avec un avocat dédié et une équipe spécialisée.

    Vous hésitez encore sur le pays le plus adapté pour passer votre retraite ? Identifiez la destination la plus cohérente avec votre budget, votre situation fiscale et vos priorités de vie grâce à notre guide gratuit : Quel est le meilleur pays pour passer sa retraite ?


    FAQ

    Quels sont les meilleurs pays pour prendre sa retraite à l’étranger aujourd’hui ?

    Les destinations les plus attractives pour une retraite à l’étranger combinent coût de la vie réduit, fiscalité allégée et accès simple à la résidence. L’Europe reste populaire avec l’Espagne et le Portugal, mais des pays comme Chypre, l’Italie et la Grèce offrent de meilleurs équilibres. Hors Europe, le Maroc, la Tunisie, la Thaïlande, les Philippines, le Panama ou le Costa Rica figurent parmi les choix les plus cohérents selon le budget et les attentes.

    Peut-on vraiment vivre mieux avec une petite retraite à l’étranger ?

    Oui, clairement. Dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, le coût de la vie est inférieur de 40 à 60 % par rapport à la France. Cela permet de retrouver du pouvoir d’achat, d’accéder à des services à domicile et de vivre confortablement même avec une pension modeste.

    La fiscalité des retraités expatriés est-elle toujours avantageuse ?

    Cela dépend du pays et du type de retraite. De nombreux États proposent une exonération totale ou partielle des pensions étrangères, comme le Panama, les Philippines ou l’Équateur. En revanche, certaines retraites, notamment les pensions de la fonction publique française, restent imposées en France, quel que soit le pays de résidence.

    Quels pays offrent 0 % d’impôt sur la retraite ?

    Plusieurs destinations appliquent une fiscalité territoriale ou des exonérations spécifiques. C’est le cas notamment du Panama, du Costa Rica, des Philippines, du Paraguay ou de l’Île Maurice. Dans d’autres pays, l’imposition reste faible, comme Chypre avec un taux plafonné à 5 % au-delà d’un certain seuil.

    Quels pays sont les plus sûrs pour passer sa retraite à l’étranger ?

    La sécurité varie fortement selon les zones. Chypre, l’Uruguay, le Panama ou certaines villes du Maroc offrent un niveau de sécurité élevé pour les retraités. À l’inverse, il est essentiel de bien choisir sa ville dans des pays plus contrastés afin d’éviter les zones sensibles.


    Chaque retraite est unique, et chaque pays ne convient pas à tout le monde.
    Pour savoir quelle destination est réellement adaptée à votre situation et à votre mode de vie, découvrez notre guide gratuit : Quel est le meilleur pays pour prendre sa retraite ?


    Pourquoi de plus en plus de retraités français décident-ils de faire leurs valises pour s'installer à l'étranger ? La réponse est simple : rester en France, c'est souvent accepter un pouvoir d'achat qui s'effrite année après année, un cadre de vie qui se dégrade et des perspectives d'amélioration quasi inexistantes. Pendant ce temps, de nombreux pays accueillent les retraités étrangers à bras ouverts avec des programmes de résidence simplifiés, une fiscalité avantageuse et un coût de la vie nettement inférieur.

    Dans cet article, je vous présente d'abord les avantages concrets de passer sa retraite à l'étranger, puis je vous partage ma sélection des meilleurs pays d'expatriation pour retraités par zone géographique : Europe, Afrique, Asie et Amérique latine.

    Que vous ayez une petite pension ou une retraite confortable, vous allez peut-être découvrir des destinations auxquelles vous n'aviez jamais pensé.


    Points clés de l'article :

    • Pourquoi s'expatrier à la retraite ? Les avantages financiers, fiscaux et personnels qui font la différence entre survivre et vraiment profiter de sa retraite.

    • Les meilleures destinations en Europe : Des pays proches de la France avec une fiscalité allégée et un cadre de vie agréable à quelques heures de vol.

    • L'Afrique, le choix malin pour les petites retraites : Maroc, Tunisie, île Maurice… des pays où votre pension vous offre un train de vie bien supérieur.

    • L'Asie et son rapport qualité-prix imbattable : Thaïlande, Philippines, Indonésie : des infrastructures de haut niveau pour un coût de vie dérisoire.

    • L'Amérique latine, terre d'accueil des retraités : Panama, Costa Rica, République dominicaine : une fiscalité à zéro et une résidence permanente accessible.


    Pourquoi s’expatrier à la retraite : tous les avantages à connaître



    Augmenter son pouvoir d’achat en partant à l’étranger

    En France, beaucoup de retraités peinent à joindre les deux bouts. Même si les pensions sont théoriquement revalorisées chaque année, l’inflation grignote le niveau de vie mois après mois. Résultat : les dépenses fixes augmentent, les petits plaisirs deviennent rares, et la marge de manœuvre se réduit.

    À l’étranger, c’est souvent l’inverse. Dans de nombreuses destinations que je vais citer plus bas, le coût de la vie est de 15 à 60 % inférieur à celui de la France. Ce décalage vous permet de vivre plus confortablement, même avec une pension modeste. Et je ne parle pas seulement d’économies sur le panier de courses : logement, santé, loisirs, tout est impacté.

    Quand je vois certains retraités réussir à vivre dignement dans des endroits ensoleillés tout en dépensant moins que ce qu’ils ne faisaient en banlieue parisienne, je me dis qu’on sous-estime encore à quel point le changement de pays peut transformer une retraite.

    Réduire ses impôts à la retraite

    Autre levier souvent négligé : la fiscalité. Beaucoup de pays proposent des régimes très avantageux pour les revenus de retraite, parfois même une exonération totale. Contrairement à la France, où l’imposition sur les pensions est particulièrement lourde, certaines juridictions considèrent les retraités comme des profils à attirer, pas à surtaxer.

    C’est un point capital, car en cumulant un meilleur coût de la vie avec une imposition bien plus faible, les retraités expatriés se retrouvent avec un reste à vivre nettement plus élevé.

    Il faut toutefois bien comprendre que ce bénéfice dépend de la nature de votre retraite. Si vous percevez une pension issue de la fonction publique française, vous restez en principe imposé en France, peu importe le pays où vous résidez. C’est une spécificité à connaître, d’autant plus que le système français compte une quarantaine de régimes différents, ce qui peut compliquer la lisibilité de votre situation.

    Avant toute décision, mieux vaut donc vérifier précisément à quelle fiscalité vous serez exposé. Et si vous souhaitez que votre projet d’expatriation soit structuré de façon optimale, nous pouvons vous accompagner pour clarifier votre statut fiscal et choisir une destination cohérente.

    Optimiser la transmission de son patrimoine à l’étranger

    L’expatriation n’impacte pas uniquement votre niveau de vie. Elle peut aussi changer radicalement ce que vous laissez à vos héritiers. En France, les droits de succession peuvent atteindre des montants démesurés. À l’inverse, dans bon nombre de pays, les transmissions de patrimoine sont beaucoup moins taxées, voire exonérées.

    Même si cela ne vous profite pas directement, transmettre davantage à ceux que vous aimez plutôt que de voir une large part partir en impôts est une motivation forte pour de nombreux retraités.

    Vivre une retraite plus sereine et plus sécurisée à l’étranger

    Ce point est rarement abordé de front, et pourtant il est fondamental : le sentiment d’insécurité en France augmente, en particulier chez les personnes âgées. En vieillissant, on devient plus vulnérable. Et dans certaines zones, sortir faire ses courses ou promener son chien peut devenir source de stress.

    Dans la plupart des pays que je vais citer ensuite, la criminalité est bien plus faible, surtout envers les seniors. J’ai vu de mes propres yeux des retraités qui redécouvrent le plaisir de se balader en ville ou de recevoir du monde sans se poser mille questions.

    Une retraite sereine passe aussi par un environnement sûr, et c’est souvent l’un des grands avantages oubliés de l’expatriation.

    Climat, soleil et santé : un facteur clé pour bien vieillir

    Ce n’est pas un cliché : le soleil a un impact réel sur la santé. Il stimule la production de vitamine D, améliore l’humeur, renforce le système immunitaire. La majorité des destinations prisées par les retraités offrent un ensoleillement largement supérieur à celui de la France, ce qui change tout au quotidien.

    Quand le climat devient un allié, on bouge plus, on sort davantage, on rencontre du monde. Et tout cela a un effet direct sur la qualité de vie.

    Accès aux soins à l’étranger : rapidité et qualité pour les retraités

    L’accès aux soins en France est devenu un parcours du combattant. Obtenir un rendez-vous avec un spécialiste peut prendre plusieurs mois. Dans bien des pays, ce genre d’attente est tout simplement inconcevable.

    À l’étranger, dans les bonnes destinations, il est possible de consulter rapidement, souvent en 24 à 72 heures. Et la qualité des soins est très souvent au rendez-vous. Pour un retraité qui aura besoin de suivi médical régulier, cette différence peut être décisive.

    Renforcer les liens familiaux dans un cadre plus agréable

    On pense souvent que partir loin crée une distance avec ses proches. En réalité, c’est souvent l’inverse qui se produit. Lorsque je vivais au Maroc,j’ai vu des retraités qui, après avoir quitté leurs appartements étriqués en région parisienne, ont acheté de grandes maisons accueillantes avec jardin, piscine, espace pour recevoir. Résultat : leurs enfants et petits-enfants leur rendent visite bien plus souvent.

    La qualité du temps passé ensemble augmente quand le lieu s’y prête. Et puis soyons honnêtes : c’est plus motivant de rendre visite à ses proches sous le soleil que dans la grisaille.


    Quels sont les meilleurs pays d’Europe pour profiter de sa retraite ?



    Pourquoi choisir l’Europe pour sa retraite quand on est français ?

    Lorsqu’on parle d’expatriation, l’Europe s’impose naturellement comme une première option pour de nombreux retraités français. La proximité géographique, les affinités culturelles et surtout la facilité d’installation pour les citoyens de l’Union européenne en font une destination évidente. Dans la plupart des cas, il suffit simplement de s’enregistrer auprès des autorités locales pour résider légalement, sans visa ni démarches complexes. Pas besoin d’avocat ou de procédure lourde : c’est rapide, économique et efficace.

    Et même si certains pays européens ne sont pas les plus avantageux fiscalement, ils continuent d’attirer un nombre important de retraités, ce qui mérite qu’on s’y attarde.

    Les pays les plus prisés par les retraités français en Europe

    Retraite en Espagne : climat, confort et fiscalité régionale



    L’Espagne reste la destination numéro un pour les retraités français. À ce jour, ils sont plus de 100 000 à y vivre. Ce n’est pas une surprise : climat agréable, qualité de vie appréciable, coût de la vie inférieur à celui de la France, présence de nombreux francophones… tous les ingrédients sont là pour séduire.

    Côté fiscalité, les économies restent modestes. Selon votre niveau de pension, les gains peuvent être légers mais rarement spectaculaires. En revanche, là où l’Espagne peut devenir intéressante, c’est pour la transmission de patrimoine. Certaines régions, comme l’Andalousie ou les îles Baléares, proposent des abattements successoraux jusqu’à 99 %, ce qui change complètement la donne. Mais attention : ce n’est pas uniforme sur l’ensemble du territoire. Une mauvaise région, comme la Catalogne, peut ruiner tout avantage fiscal.

    Personnellement, mes préférences vont à des zones comme Séville, Tenerife ou Ibiza, qui allient qualité de vie, fiscalité plus douce et ensoleillement généreux. L’Espagne offre en moyenne près de 300 jours de soleil par an et un coût de la vie environ 30 % plus bas qu’en France. Ce n’est peut-être pas la destination la plus optimisée fiscalement, mais elle compense largement par son confort quotidien.

    Retraite au Portugal : douceur de vivre et succession avantageuse



    Autre favori des retraités français : le Portugal. Si les avantages fiscaux étaient très compétitifs par le passé avec le régime NHR, la donne a changé. Aujourd’hui, les pensions étrangères sont intégrées au barème classique, et les économies fiscales sont devenues plus symboliques que réelles.

    Cela dit, le Portugal conserve un intérêt stratégique dans le cadre d’une transmission : les héritiers directs ne paient aucun droit de succession. Pour les personnes soucieuses de structurer leur patrimoine, cela peut clairement faire pencher la balance.

    En dehors de ça, les retraités apprécient surtout la douceur de vivre, le climat ensoleillé et le coût de la vie 20 à 30 % moins élevé qu’en France. Ajoutez à cela une importante communauté francophone, et vous obtenez un pays qui reste très prisé… même si d’autres destinations font aujourd’hui mieux sur le plan fiscal.

    Les meilleures destinations en Europe pour les retraités français

    Retraite à Chypre : fiscalité ultra légère et soleil garanti



    Chypre est probablement l’un des secrets les mieux gardés en matière d’expatriation fiscale. Ce petit pays méditerranéen coche presque toutes les cases : soleil, sécurité, fiscalité très avantageuse et démarches simplifiées.

    Sur le plan fiscal, les retraites inférieures à 3420 € par mois ne sont pas imposées. Au-delà, un taux fixe de seulement 5 % s’applique, ce qui reste très confortable. Il n’y a aucun impôt sur la fortune, pas de droits de succession et aucune taxe sur le patrimoine.

    Le coût de la vie est environ 25 % plus bas qu’en France, même si certains produits importés peuvent être onéreux. En matière de climat, Chypre offre près de 330 jours de soleil par an, ce qui en fait l’un des pays les plus ensoleillés d’Europe.

    Pour moi, c’est l’un des meilleurs compromis actuels en Europe pour les retraités qui cherchent à maximiser leur retraite sans faire de concession sur leur qualité de vie.

    Retraite en Italie : régime fiscal attractif dans le sud



    Peu de gens savent que l’Italie propose un régime fiscal spécifique aux retraités étrangers. En s’installant dans une commune de moins de 20 000 habitants dans le sud du pays (Calabre, Sicile, Pouilles ou Sardaigne), il est possible de bénéficier d’une flat tax de 7 % sur tous les revenus étrangers pendant 10 ans.

    Passé ce délai, il faudra faire un choix : rester malgré une fiscalité proche de celle de la France ou envisager un nouveau départ vers une destination plus compétitive. En attendant, ces dix années peuvent être particulièrement attractives, notamment pour profiter du climat méditerranéen, d’une excellente gastronomie, d’un coût de la vie réduit et d’une qualité de vie qui rappelle parfois la Provence.

    Sur le plan successoral, l’abattement d’un million d’euros par héritier direct, combiné à des taux de 4 à 8 %, est nettement plus souple qu’en France.

    Avec plus de 50 000 retraités français déjà installés, l’Italie reste une valeur sûre, surtout pour ceux qui veulent rester proches de la France tout en allégeant leur fiscalité.

    Retraite en Grèce : fiscalité à 7 % et qualité de vie méditerranéenne



    Enfin, la Grèce séduit de plus en plus en raison de son programme dédié aux retraités étrangers. Il permet de ne payer que 7 % d’impôts pendant 15 ans sur ses pensions. C’est l’un des régimes les plus généreux d’Europe mais il n’est pas éternel. Une fois les 15 ans écoulés, il faut composer avec un barème progressif allant jusqu’à 44 %, ce qui incite à reconsidérer sa situation fiscale à ce moment-là.

    En matière de succession, les droits sont modérés, avec un système avantageux pour les petits patrimoines. Le barème commence bas, autour de 1 %, et reste raisonnable sauf pour les très grosses transmissions.

    Le coût de la vie est inférieur de 20 à 25 % à celui de la France, et le cadre est difficile à battre : la mer, les îles, un rythme de vie apaisé et jusqu’à 300 jours de soleil par an.

    Pour les retraités qui souhaitent conjuguer fiscalité douce, climat exceptionnel et tranquillité, la Grèce s’impose naturellement comme une destination à considérer très sérieusement.


    Où passer sa retraite en Afrique ?



    Pourquoi choisir l’Afrique pour sa retraite ?

    Si l’Europe attire par sa proximité, l’Afrique séduit par son avantage économique immédiat. C’est une destination de plus en plus considérée par les retraités français qui souhaitent faire fructifier leur pension tout en profitant d’un cadre de vie ensoleillé. Dans certaines régions, le coût de la vie peut être réduit de moitié par rapport à la France, voire davantage.

    La langue française est également un atout non négligeable dans plusieurs pays, ce qui facilite l’intégration pour une génération peu familiarisée avec d’autres langues. Côté administratif, même si l’installation n’est pas aussi directe que dans l’Union européenne, les démarches restent accessibles, surtout dans les pays qui accueillent favorablement les retraités étrangers.

    Au-delà de l’aspect fiscal ou financier, le confort de vie peut considérablement changer, notamment en raison de l’accès à des services abordables, à des logements spacieux et à une ambiance de vie plus détendue. Pour l’avoir vécu moi-même, je peux dire que certaines expériences sont difficiles à égaler depuis l’Hexagone.

    Quels sont les pays d’Afrique les plus avantageux pour les retraités ?

    Retraite au Maroc : fiscalité allégée et confort de vie élevé



    Parmi les pays africains les plus attractifs, le Maroc s’impose comme une référence pour les retraités français. J’y ai personnellement passé plusieurs années, et j’ai pu constater à quel point une simple pension pouvait offrir un niveau de vie radicalement différent.

    La fiscalité y est particulièrement souple, avec un abattement de 80 % sur les pensions étrangères. En pratique, cela peut ramener l’impôt réel entre 5 et 12 % selon le montant de la retraite. Les droits de succession sont nuls, ce qui en fait aussi un choix stratégique en matière de transmission de patrimoine.

    Selon les choix de vie, on peut réduire ses dépenses de 40 à 60 % par rapport à la France. À Marrakech, j’ai vu des retraités passer d’un petit appartement en banlieue parisienne à un riad avec personnel de maison, sans que leur budget n’explose. La différence de confort est saisissante, à condition de rester raisonnable sur le style de vie.

    Côté sécurité, les zones plébiscitées par les expatriés, comme Essaouira, Tanger ou Agadir, affichent des taux de criminalité largement inférieurs à ceux des grandes villes françaises. La procédure de résidence est accessible dès lors qu’on justifie de 1500 € de revenus mensuels. Et en choisissant bien sa région, on gagne à la fois en qualité de vie et en tranquillité administrative.

    Retraite en Tunisie : petit budget, grand confort



    Autre pays francophone à fort potentiel : la Tunisie. Elle séduit par un coût de la vie encore plus bas qu’au Maroc, avec des dépenses réduites d’environ 60 % par rapport à la France. Là aussi, les pensions bénéficient d’un abattement fiscal de 80 %, permettant de limiter l’imposition. Sur les successions, le taux reste modéré, souvent autour de 3 % après application des abattements.

    Le seuil requis pour l’obtention de la résidence est moins élevé, situé autour de 800 à 1000 € de revenus mensuels. Cela la rend particulièrement adaptée aux petites retraites. Les retraités privilégient des zones comme La Marsa, Carthage ou Sousse, à la fois sûres, agréables et bien desservies.

    Le système de santé privé est satisfaisant, et la barrière de la langue est quasi inexistante. En termes de rapport entre budget et confort de vie, la Tunisie est une option solide, surtout pour ceux qui souhaitent s’éloigner peu de la France tout en améliorant leur quotidien.

    Retraite à l’île Maurice : zéro impôt et cadre haut de gamme



    Pour ceux qui visent un cadre plus haut de gamme, l’île Maurice représente une option premium. Fiscalement, c’est très attractif : aucun impôt sur la retraite, ni sur les successions. En revanche, le coût de la vie est plus élevé que dans le Maghreb, avec une réduction estimée entre 10 et 20 % par rapport à la France.

    Les services restent abordables, mais les produits importés peuvent vite faire grimper les dépenses. Il est donc essentiel d’ajuster son style de consommation. Cela dit, la qualité des infrastructures, des hôpitaux et des services bancaires est excellente, bien supérieure à ce que l’on trouve dans d'autres pays africains.

    L’obtention du permis de résident retraité est conditionnée à des revenus d’au moins 2000 dollars mensuels, versés sur un compte mauricien. Le permis est valable 10 ans, avec possibilité de renouvellement. C’est une destination qui s’adresse davantage à des retraités au budget confortable, mais elle le rend bien par sa stabilité, sa sécurité et son cadre de vie exceptionnel.

    Quels pays d’Afrique sont encore peu connus des retraités ?

    Retraite au Cap-Vert : vivre simplement avec zéro fiscalité



    Souvent oublié dans les classements, le Cap-Vert est pourtant une alternative très intéressante. Fiscalement, on y retrouve le combo gagnant : 0 % d’impôt sur les pensions et sur les successions. Le coût de la vie y est réduit de près de 40 % comparé à la France, ce qui en fait une solution pour ceux qui souhaitent vivre simplement, mais sereinement.

    La résidence est accessible avec des revenus compris entre 1000 et 1200 € mensuels, mais une maîtrise du portugais est vivement recommandée. Pour les retraités francophones, c’est un petit frein… mais le reste des conditions en fait une option sérieuse, surtout pour ceux qui recherchent une vie insulaire calme et économique.

    Retraite au Sénégal : climat doux et fiscalité avantageuse



    Enfin, le Sénégal attire une nouvelle vague de retraités, notamment sur les côtes, où fleurissent des projets immobiliers modernes. Fiscalement, il coche les bonnes cases avec 0 % d’imposition sur les pensions et les transmissions. En revanche, la sécurité est plus variable selon les zones. Mieux vaut bien se renseigner avant de s’installer.

    Cette destination conviendra plutôt à des profils ouverts à une expérience un peu moins balisée, mais qui veulent profiter d’un excellent climat, d’un accueil chaleureux et d’un coût de la vie modéré. Dakar, Saly ou la Petite-Côte figurent parmi les lieux les plus convoités.


    Quels sont les meilleurs pays d’Asie pour vivre sa retraite ?



    Pourquoi choisir l’Asie pour sa retraite ?

    S’éloigner géographiquement de l’Europe peut sembler audacieux, pourtant l’Asie attire de plus en plus de retraités français. Le premier facteur, c’est l’équilibre rare entre qualité de vie, infrastructures modernes et coût de la vie réduit. Hôpitaux de niveau international, transports efficaces, services fiables… Dans de nombreuses régions, tout fonctionne mieux, tout simplement.

    Autre point fort : le rapport qualité-prix. Dans certaines zones, les dépenses courantes sont divisées par deux par rapport à la France. Malgré une légère hausse des prix dans les grandes villes, la vie reste abordable dans la majorité des destinations prisées.

    Enfin, l’ambiance plus paisible, le climat tropical, les soins de santé accessibles et l’accueil chaleureux contribuent à faire de l’Asie un refuge discret mais prisé des retraités occidentaux.

    Retraite en Thaïlande : soins médicaux de qualité et coût de vie réduit



    Parmi les destinations asiatiques, la Thaïlande reste incontournable. Le climat est agréable, l’accueil bienveillant, et le niveau d’infrastructures y est élevé, notamment en matière de santé. De nombreuses cliniques privées offrent des soins d’excellence à des tarifs très compétitifs, ce qui fait du pays un véritable hub médical régional.

    Le coût de la vie est inférieur de 50 à 60 % à celui de la France. Mais depuis peu, la fiscalité s’est durcie : les pensions transférées en Thaïlande sont désormais soumises à une imposition progressive pouvant grimper jusqu’à 35 %. Il existe quelques exceptions, notamment pour les revenus perçus avant 2024, mais la règle générale est désormais plus contraignante qu’auparavant.

    Pour s’installer, il faut avoir plus de 50 ans et justifier d’un revenu mensuel d’environ 2000 dollars ou d’un solde de 20000 euros sur un compte local. Ce visa est renouvelable, mais n’ouvre pas la voie à une résidence permanente.

    Malgré ces nouvelles contraintes, la Thaïlande conserve de nombreux atouts : climat stable, sécurité élevée, logements de qualité, gastronomie variée et cadre de vie attractif. En choisissant bien sa région, on peut vivre dans d’excellentes conditions sans se ruiner.

    Retraite aux Philippines : fiscalité nulle et visa permanent



    Les Philippines offrent un cadre unique pour une retraite à la fois simple et avantageuse. Le pays se distingue surtout par son visa de résident retraité SRRV, l’un des plus souples et attractifs du continent. C’est même l’un des rares à proposer un statut de résident permanent à vie, avec entrées et sorties illimitées.

    La fiscalité y est très favorable, avec 0 % d’impôt sur les retraites et 0 % sur les successions. Le coût de la vie est environ 50 % plus bas qu’en France. Pour obtenir le visa SRRV, il faut effectuer un dépôt bancaire, dont le montant varie entre 10000 et 50000 dollars selon l’âge du demandeur. Plus on avance en âge, plus le seuil baisse.

    Autre avantage : l’anglais est langue officielle, ce qui facilite toutes les démarches. Les zones balnéaires comme Palawan, Bohol, Cebu ou Boracay attirent de nombreux retraités en quête de tranquillité, de soleil et de nature intacte. L’environnement est propice à une vie simple, sans superflu, mais avec un bon niveau de confort.

    Retraite à Bali : cadre exotique et style de vie abordable



    Bali, dans l’archipel indonésien, s’impose comme une option séduisante pour les retraités en quête de dépaysement sans renoncer à un certain confort. L’île concentre l’essentiel de l’offre adaptée aux francophones, contrairement au reste de l’Indonésie, peu tourné vers l’expatriation occidentale.

    Côté fiscalité, le régime dépend du lieu de résidence fiscale et du rapatriement des fonds. En théorie, les pensions non transférées localement peuvent ne pas être imposées, mais si elles le sont, les taux vont de 5 à 35 %, ce qui nécessite une bonne planification.

    En revanche, les droits de succession sont inexistants pour les biens situés hors d’Indonésie. C’est un point souvent négligé mais qui peut faire une vraie différence.

    La vie est environ 50 % moins chère qu’en France, et les démarches de résidence sont accessibles à partir de 55 ans, avec un visa appelé KITAS nécessitant environ 1500 à 1800 € de revenus mensuels.

    Mais le véritable attrait de Bali, c’est son style de vie unique. Entre rizières, plages, villas avec piscines et services à domicile abordables, on y trouve un équilibre difficile à retrouver ailleurs. Il faut cependant éviter les zones trop urbanisées, où la circulation et la pollution peuvent être pesantes. Vivre en bord de mer, à l’écart des grandes villes, permet de profiter pleinement de l’expérience.


    Quels sont les pays les plus accueillants pour les retraités en Amérique latine ?



    Pourquoi s’installer en Amérique latine quand on est retraité ?

    L’Amérique latine séduit un nombre croissant de retraités francophones, et ce n’est pas sans raison. D’abord, la langue espagnole joue un rôle facilitateur indéniable. Issue des langues latines, elle est plus simple à apprendre et permet de communiquer facilement dans une vaste majorité des pays de la région.

    Ensuite, la fiscalité y est souvent très avantageuse. De nombreux États d’Amérique latine appliquent soit des régimes d’exonération pour les revenus étrangers, soit un système d’imposition territoriale. Ce qui signifie, concrètement, que les pensions de retraite perçues depuis l’étranger ne sont pas taxées, ou le sont dans des proportions très faibles.

    À cela s’ajoute la facilité d’accès à la résidence permanente, en particulier pour les seniors. Les démarches administratives sont généralement simples, et les titres de séjour délivrés permettent de s’installer durablement sans contraintes. Contrairement à d’autres régions du monde où les retraités restent des visiteurs de longue durée, il est ici possible de se projeter à très long terme.

    Enfin, certains pays vont jusqu’à offrir des privilèges exclusifs aux retraités, comme des réductions dans les transports, les services médicaux ou les loisirs. Et pour ceux qui pensent à la suite, les délais de naturalisation sont parmi les plus rapides au monde, permettant d’obtenir un second passeport en quelques années seulement.

    Quels sont les 3 meilleurs pays d’Amérique latine pour les retraités ?

    Retraite au Panama : fiscalité zéro et résidence simplifiée



    Le Panama figure parmi les meilleurs choix pour une retraite paisible sous les tropiques. Les pensions étrangères y sont exonérées d’impôts, tout comme les successions. La fiscalité est claire, stable et favorable.

    Le coût de la vie y est modéré, entre 10 et 20 % inférieur à celui de la France. Toutefois, dans les zones urbaines comme Panama City, un style de vie raffiné peut rapidement faire grimper le budget.

    C’est surtout au niveau administratif que le pays brille. Le visa pensionado permet d’obtenir la résidence permanente en justifiant simplement de 1000 dollars de revenus mensuels. Une fois installé, le quotidien s’avère particulièrement confortable : infrastructures modernes, liberté individuelle respectée, et climat tropical ensoleillé une bonne partie de l’année.

    Retraite au Costa Rica : nature, stabilité et fiscalité douce



    Le Costa Rica est une autre valeur sûre d’Amérique centrale. À l’instar du Panama, les retraites et les successions étrangères ne sont pas imposées, et l’on peut également obtenir la résidence permanente avec un revenu régulier de 1000 dollars par mois.

    Le pays offre un cadre de vie tourné vers la nature, l’écologie et la tranquillité. C’est une destination de choix pour les amoureux des espaces verts et de la biodiversité. Le système de santé y est bien développé, et la sécurité y figure parmi les meilleures de la région.

    San José reste une capitale de taille moyenne, avec une vie citadine plus calme. Pour les retraités qui recherchent un environnement plus vert que bétonné, le Costa Rica coche toutes les cases, tout en conservant une qualité de vie très satisfaisante.

    Retraite en République dominicaine : tropiques et exonérations fiscales

    Sur la côte caribéenne, la République dominicaine offre un mélange rare de fiscalité attractive et de douceur de vivre. Les revenus de source étrangère sont exonérés pendant les 15 premières années, ce qui constitue un excellent levier d’optimisation.

    Le coût de la vie est 30 à 40 % plus bas qu’en France, selon la région. Punta Cana, par exemple, reste un peu plus onéreuse que d’autres zones moins touristiques, mais les économies réalisées au quotidien demeurent substantielles.

    Le visa retraite (pensionado) nécessite 1500 à 1800 dollars de revenus mensuels. Bien que la procédure soit simple sur le papier, les délais administratifs peuvent être plus longs que dans les pays voisins. Mais pour ceux qui cherchent un climat tropical, une culture chaleureuse et des plages à perte de vue, cette destination reste particulièrement attrayante.

    Quelles alternatives en Amérique du Sud pour une retraite à moindre coût ?

    Retraite au Paraguay : vie peu chère et impôt inexistant



    Discret mais efficace, le Paraguay constitue un excellent plan B. La fiscalité y est territoriale, avec 0 % d’impôt sur les revenus étrangers et un taux maximum de 10 % sur les revenus locaux. La vie y est environ 50 % moins chère qu’en France, ce qui en fait un excellent choix pour optimiser son pouvoir d’achat.

    L’accès à la résidence est simplifié : un revenu de 1300 dollars mensuels suffit pour obtenir un titre de séjour. Ce dernier peut être conservé en ne revenant que tous les trois ans, ce qui en fait un atout stratégique pour ceux qui souhaitent une solution de repli sans y résider à l’année.

    Retraite en Équateur : avantages fiscaux et accueil des seniors



    L’Équateur attire de plus en plus de retraités en raison de son cadre de vie abordable et bienveillant. Les revenus étrangers ne sont pas taxés, et le visa résident est accessible à partir de 1350 dollars mensuels.

    Les retraités bénéficient de réductions spécifiques sur de nombreux services, et certaines villes comme Cuenca sont devenues de véritables havres pour les seniors nord-américains et européens.

    Seul point d’attention : pour conserver son statut de résident, il est impératif de ne pas s’absenter plus de 90 jours par an, ce qui peut limiter la flexibilité pour ceux qui aiment encore voyager.

    Retraite en Uruguay : sécurité, stabilité et fiscalité maîtrisée



    Considéré comme l’un des pays les plus stables d’Amérique latine, l’Uruguay se distingue par sa qualité de vie élevée, sa sécurité et un mode de vie très proche de l’Europe. Son climat tempéré avec de vraies saisons peut également séduire ceux qui recherchent autre chose que les tropiques.

    La fiscalité reste avantageuse pour les retraités étrangers, avec 0 % d’imposition sur les pensions, si la structure est bien préparée. Pour obtenir un titre de séjour, il faut disposer de 1500 dollars mensuels.

    En revanche, le coût de la vie est plus élevé que dans d’autres pays de la région. On reste cependant autour de 10 % de moins que la France, ce qui peut convenir à un profil de retraité à l’aise financièrement, en quête de sérénité et de stabilité durable.


    Conclusion

    En résumé, les meilleurs pays où prendre sa retraite à l’étranger offrent des profils variés selon les priorités de chacun. Entre le dynamisme de l’Asie, la stabilité de l’Europe, l'accessibilité économique de l’Afrique et l’accueil chaleureux de l’Amérique latine, il est aujourd’hui possible de trouver un équilibre entre qualité de vie, fiscalité avantageuse et coût de la vie modéré. Chaque région a ses spécificités, mais toutes partagent un point commun : celui de proposer aux retraités un cadre de vie plus serein, plus libre et souvent bien plus rentable que dans leur pays d’origine.

    Pour ceux qui souhaitent structurer leur retraite à l’étranger avec méthode et sérénité, il est possible de suivre mon programme complet sur l’expatriation, conçu pour aider à comprendre les enjeux fiscaux, les démarches administratives, ainsi que les erreurs à éviter. Et pour ceux qui recherchent un accompagnement plus encadré, notre accompagnement sur mesure pour préparer son expatriation en toute sécurité permet de bénéficier d’une expertise complète avec un avocat dédié et une équipe spécialisée.

    Vous hésitez encore sur le pays le plus adapté pour passer votre retraite ? Identifiez la destination la plus cohérente avec votre budget, votre situation fiscale et vos priorités de vie grâce à notre guide gratuit : Quel est le meilleur pays pour passer sa retraite ?


    FAQ

    Quels sont les meilleurs pays pour prendre sa retraite à l’étranger aujourd’hui ?

    Les destinations les plus attractives pour une retraite à l’étranger combinent coût de la vie réduit, fiscalité allégée et accès simple à la résidence. L’Europe reste populaire avec l’Espagne et le Portugal, mais des pays comme Chypre, l’Italie et la Grèce offrent de meilleurs équilibres. Hors Europe, le Maroc, la Tunisie, la Thaïlande, les Philippines, le Panama ou le Costa Rica figurent parmi les choix les plus cohérents selon le budget et les attentes.

    Peut-on vraiment vivre mieux avec une petite retraite à l’étranger ?

    Oui, clairement. Dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, le coût de la vie est inférieur de 40 à 60 % par rapport à la France. Cela permet de retrouver du pouvoir d’achat, d’accéder à des services à domicile et de vivre confortablement même avec une pension modeste.

    La fiscalité des retraités expatriés est-elle toujours avantageuse ?

    Cela dépend du pays et du type de retraite. De nombreux États proposent une exonération totale ou partielle des pensions étrangères, comme le Panama, les Philippines ou l’Équateur. En revanche, certaines retraites, notamment les pensions de la fonction publique française, restent imposées en France, quel que soit le pays de résidence.

    Quels pays offrent 0 % d’impôt sur la retraite ?

    Plusieurs destinations appliquent une fiscalité territoriale ou des exonérations spécifiques. C’est le cas notamment du Panama, du Costa Rica, des Philippines, du Paraguay ou de l’Île Maurice. Dans d’autres pays, l’imposition reste faible, comme Chypre avec un taux plafonné à 5 % au-delà d’un certain seuil.

    Quels pays sont les plus sûrs pour passer sa retraite à l’étranger ?

    La sécurité varie fortement selon les zones. Chypre, l’Uruguay, le Panama ou certaines villes du Maroc offrent un niveau de sécurité élevé pour les retraités. À l’inverse, il est essentiel de bien choisir sa ville dans des pays plus contrastés afin d’éviter les zones sensibles.

    Auteur

    Julien Oseille TV

    CEO

    Passionné par l'e-commerce, le business en ligne et l’expatriation, j’ai bâti ma liberté en lançant mon premier produit sur Amazon il y a 9 ans, puis en explorant les meilleures stratégies pour entreprendre sans subir une fiscalité écrasante.

    Aujourd’hui, après avoir généré plusieurs millions d’euros et vécu aux quatre coins du monde, je vous partage mon expertise pour vous aider à créer un business rentable et choisir le pays qui correspond à vos valeurs, tout en optimisant votre fiscalité.

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