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    Fiscalité

    Quelles sont les Meilleures Sociétés Offshore ?

    À la recherche de la meilleure juridiction offshore pour votre entreprise ? Les web entrepreneurs ont constamment ce débat. Du choix de la juridiction à l'anonymat et la fiscalité, cet article fournit une analyse approfondie des options disponibles.

    À la recherche de la meilleure juridiction offshore pour votre entreprise ? Les web entrepreneurs ont constamment ce débat. Du choix de la juridiction à l'anonymat et la fiscalité, cet article fournit une analyse approfondie des options disponibles.

    Julien Oseille TV

    CEO

    PUBLIÉ

    31 déc. 2023

    Points clés de l'article :

    • Les avantages et contraintes de l'implantation d'une société à Dubaï, en Estonie, en Roumanie, à Hong Kong et aux USA.

    • Les critères essentiels pour choisir la meilleure juridiction offshore pour votre business.

    • L'importance de la confidentialité et de la conformité aux régulations internationales.

    • La facilité d'implantation et de gestion des sociétés offshore selon les pays.

    • Les solutions optimales pour opérer une entreprise offshore dans un cadre légal et profitable.


    Introduction

    En tant que web entrepreneur, l'une des questions qui revient sans cesse est celle de la création d'une entreprise à l'étranger : où établir sa société offshore pour optimiser ses impôts et maximiser sa croissance ? Que vous soyez vendeur Amazon FBA, dropshipper, freelancer, ou infopreneur, cette problématique est d'une importance cruciale.

    Le web foisonne d'informations et d'idées reçues sur les juridictions offshore les plus avantageuses. On entend régulièrement parler de l'Estonie avec son fameux statut d'e-résident, de Hong Kong pour sa réputation de paradis fiscal, du Delaware aux États-Unis pour sa flexibilité ou encore de Dubaï pour ses taxes nulles. Plus récemment, c'est la Roumanie qui fait parler d'elle dans ce circuit très convoité.

    Pourtant, il s'agit d'une véritable jungle d’options où foisonnent les pièges potentiels. Entre idées fausses et démarches compliquées, nombreux sont les entrepreneurs perdus devant tant de choix. Quelle juridiction est vraiment peu coûteuse à créer et à maintenir ? Laquelle sera fonctionnelle et réellement adaptée à votre business ?

    Je vais donc faire le tri pour vous. Je vous propose un comparatif où nous allons passer à la loupe cinq des juridictions aujourd'hui les plus populaires pour ouvrir une société offshore : Dubaï, l'Estonie, Hong Kong, la Roumanie et les États-Unis. Dans cet article, je vais partager avec vous mes réflexions et vous donner les clés pour comprendre les spécificités de chaque juridiction, leur impact sur la fiscalité de votre entreprise et l'étendue des obligations qui en découlent. Je vais m’appuyer sur une analyse des coûts de création et de maintenance, des options bancaires disponibles et de la possibilité ou non de vendre sur des plateformes comme Amazon. Restez avec moi et découvrons ensemble quelle destination sera la plus propice au succès de votre entreprise, à l’étranger.


    Dubaï : mirage fiscal ou terre promise pour entrepreneurs ?

    Lorsque l'on évoque Dubaï, on pense immédiatement à une ville scintillante, symbole de richesse et de succès. Sur le papier, Dubaï pourrait sembler être le sanctuaire fiscal idéal avec une promesse de 0% d'impôt. Pourtant, en tant qu'entrepreneur web, je me dois de vous partager une réalité moins reluisante : opter pour Dubaï nécessite une pesée rigoureuse des avantages et des inconvénients.

    En pratique, Dubaï offre certainement des avantages fiscaux tels que l’absence de taxes sur le revenu ou sur les sociétés. Cependant, il convient de noter que les coûts initiaux de création d'entreprise et les coûts annuels de maintenance sont nettement plus élevés comparativement à d'autres juridictions. Il faut être prêt à investir une somme considérable avant de bénéficier des avantages fiscaux. On parle ici de plusieurs milliers d'euros pour les frais de création et de maintenance, qui, je dois l'admettre, peuvent être prohibitifs pour de nombreux entrepreneurs à l'aube de leur aventure.

    De plus, la flexibilité que l’on recherche tant en tant qu'entrepreneur se trouve réduite à Dubaï. Si vous envisagez d'élargir votre entreprise au marché américain ou que vous comptez sur des services comme Stripe pour vos transactions en ligne, vous risquez d'être confronté à des obstacles considérables. Dubaï impose des restrictions sur la vente aux États-Unis et l'utilisation de certains processeurs de paiement pour les entreprises hors Amazon, ce qui limite significativement votre champ d'action.

    Pour clore le sujet de Dubaï, je veux évoquer un aspect souvent sous-estimé : la complexité administrative. Mes connaissances ayant tenté l'expérience de gérer une société dubaïote se sont heurtées à d'innombrables difficultés. Sans même parler de l'absence de solutions fintech adaptées pour faciliter les démarches bancaires à distance, ils ont fait face à une bureaucratie implacable et des systèmes peu enclins à accompagner les étrangers.

    Dubaï, malgré ses promesses attrayantes sur le papier, s'avère être un mirage pour beaucoup d'entrepreneurs à la recherche de souplesse et de simplicité. Il est important de réfléchir à long terme et d'évaluer si les frais et la complexité en valent réellement la peine pour votre modèle d'affaires.


    Estonie : l'e-residency, une modernité au service de votre entreprise

    L'Estonie, avec son programme d'e-résidence, a fait figure de pionnière en offrant aux entrepreneurs du monde entier la possibilité de créer et de gérer une entreprise entièrement en ligne. Sur le papier, cela semble révolutionnaire : une société ouverte en seulement quelques clics et un accès digitalisé à une fiscalité avantageuse. Cependant, suite à mon expérience, il est important de se pencher sur les subtilités de ce système.

    Tout d'abord, les fameux "0% d'impôts" sont quelque peu trompeurs. Certes, si les bénéfices restent au sein de l'entreprise, ils ne sont pas imposés. Mais, franchement, l'objectif d'une société est de générer des revenus que vous pourrez, à terme, utiliser pour vos besoins personnels. Dès lors que vous décidez de vous verser un salaire ou des dividendes, vous serez taxé à 20%.

    Quant au système de sécurité sociale, préparez-vous à des charges comparables à la France si vous décidez de vous verser un salaire en Estonie. Pour un salaire de 1000€, le coût pour l'entreprise atteint 1526€ - soit plus de 50% de charges. Et pour les salariés les mieux rémunérés, ces frais peuvent être encore plus conséquents.

    Si, comme moi à mes débuts, vous envisagez de vous lancer dans votre premier business, ces coûts peuvent s'avérer décourageants. Vous aurez probablement besoin de liquidités disponibles et ne pourrez pas toujours vous permettre d'attendre pour percevoir les dividendes. Autrement dit, pour ceux qui débutent, l'Estonie ne représente pas forcément l'option la plus judicieuse.

    Côté administratif, ne vous y trompez pas, la création d'une entreprise n'est pas aussi immédiate qu'annoncée. Devenir e-résident demande environ un mois d'attente, plus les fameuses "10 minutes" pour enregistrer votre société. Et même si ces délais peuvent paraître acceptables, ils ne sont pas les plus rapides en comparaison avec d'autres juridictions.

    En terme d'intégration aux services marchands, bien que vous ayez accès aux marchés d'Amazon Europe et des États-Unis, être basé en Estonie signifie malheureusement ne pas pouvoir utiliser Stripe, la plateforme de paiements en ligne privilégiée de nombreux e-commerçants. Vous devrez vous rabattre sur PayPal, qui, malgré sa renommée, présente des frais plus élevés et des taux de conversion moins intéressants.

    Même si l'Estonie séduit par son approche digitalisée et sa modernité, il est important d'examiner attentivement les implications fiscales et opérationnelles avant de s'embarquer dans cette aventure.


    Roumanie : Véritable Eldorado Fiscal ou Zone de Risque ?

    La Roumanie émerge discrètement comme une option pour les entrepreneurs recherchant une fiscalité réduite au cœur de l'Europe. Je ne peux m'empêcher de sourire quand on m'interroge sur ce pays, en particulier parce que cette juridiction a été très présente dans les discussions ces derniers temps, bien que je la considère, honnêtement, loin d'être la meilleure option.

    Je vais vous expliquer pourquoi, avec un regard critique sur ce marché dans lequel certains tendent à voir un eldorado fiscal de l'Europe de l'Est. La Roumanie propose une formule d'auto-entrepreneuriat qui pourrait sembler attirante, avec une imposition sur le chiffre d'affaires atteignant seulement 1% si vous employez un citoyen roumain et 3% dans le cas contraire, pour un chiffre d'affaires allant jusqu'à 1 million d'euros. Au premier abord, ces chiffres pourraient donner l'impression d'une opportunité en or. Cependant, la véritable problématique réside dans le fait que sous ce statut d'auto-entrepreneur, votre responsabilité personnelle n'est pas limitée. Un incident lié à vos produits pourrait ainsi attaquer directement votre patrimoine personnel.

    D'un point de vue administratif, il faut savoir que la Roumanie est connue pour son excès de bureaucratie. Si vous rencontrez des soucis juridiques, attendez-vous à un système lent et corrompu où, sans les bonnes connexions ou un fonds conséquent pour des "arrangements", vos possibilités de succès sont minces.

    Mais abordons le côté pratique et financier : créer une entreprise en Roumanie est abordable et la maintenance annuelle est relativement basse, dépendant de votre volume d'affaires et de votre prestataire comptable. Cela dit, cette juridiction est complexe comptablement, mais les coûts restent minimes car le pays dispose d'une main-d'œuvre à faible coût.

    Quant à la flexibilité, malgré l'accès à Amazon, un point d'ombre persiste : Stripe n'est malheureusement pas disponible. Stripe, étant un outil incontournable pour le traitement des paiements en ligne, son inaccessibilité constitue un frein majeur pour ceux qui souhaitent évoluer hors du cadre d'Amazon, notamment dans la vente de produits numériques ou la réalisation de transactions nécessitant un haut taux de conversion.

    Pour toutes ces raisons, je conseille vivement aux web entrepreneurs de considérer d'autres options plus structurées et moins risquées. Je me dois de souligner le rôle crucial de la durabilité et de la sécurité dans la planification de votre expansion offshore – deux facteurs pour lesquels la Roumanie semble manquer de fiabilité comparativement à d'autres juridictions.


    Hong Kong : la traditionnelle citadelle des affaires est-elle toujours une forteresse ?

    Lorsqu'il s'agit d'asseoir sa présence dans le monde des affaires internationales, Hong Kong a longtemps été la destination de prédilection. Mais est-elle toujours à la hauteur de sa réputation ? Depuis plus de deux ans, j'opère une société basée à Hong Kong et je peux vous assurer que la promesse de 0% d’impôt sur les revenus offshore n'est pas un mythe. Toutefois, cette exonération fiscale attrayante s'obtient sous certaines conditions et n'est pas aussi aisée qu'on pourrait l'imaginer.

    Afin de bénéficier de l'exemption fiscale sur les revenus générés à l'extérieur de Hong Kong, vous devez solliciter une Offshore Tax Exemption, une démarche impliquant un dossier à monter par votre comptable. Cela engendre des frais non négligeables, allant de 1 500 à 3 000 euros et, en cas de demandes supplémentaires, la facture peut monter jusqu'à 6 000 euros. Pire, cette exemption n'est pas garantie. C'est un investissement conséquent avec un retour loin d'être assuré.

    Si nous parlons de revenus générés localement, les impôts sont plus classiques. Vous profiterez d'un taux bas à 8,25% pour les 2 premiers millions de dollars de Hong Kong (environ 225 000 euros), puis de 16,5% au-delà de ce seuil. Il est donc conseillé de structurer vos revenus de manière à minimiser l'imposition locale.

    Hong Kong est aussi signataire des Common Reporting Standards (CRS), ce qui signifie que les informations relatives à votre compte bancaire peuvent être échangées avec votre pays de résidence. C'est un point important à considérer si vous ne résidez pas dans une juridiction qui n'impose pas les revenus étrangers.

    Concernant la création et le maintien d'une société à Hong Kong, attendez-vous à des frais de départ entre 1 000 et 1 500 euros. S'ajoutent ensuite environ 1 800 euros de maintenance annuelle, couvrant la comptabilité, une adresse et l'obligatoire audit annuel.

    Quant à la question de savoir si vous pourrez vendre sur Amazon en ayant une société à Hong Kong, la réponse est positive. Cela dit, l'ouverture de comptes bancaires dans des institutions traditionnelles est devenue particulièrement ardue. La solution ? Se tourner vers des fintechs comme Neat, que j’ai présentée auparavant, qui offrent l'opportunité d'opérer à distance sans trop de tracas. Après une année, munis de votre historique financier, vous pourrez tenter d'ouvrir un compte dans une banque de second rang sur place si nécessaire.

    Malgré ses contraintes, Hong Kong reste une place de choix si vous cherchez à opérer en Asie, en raison de sa solide réputation dans le milieu des affaires. Cependant, ne vous y trompez pas : une anticipation méticuleuse est essentielle pour tirer parti de cette juridiction en perpétuelle évolution.


    Les États-Unis : le choix stratégique pour une flexibilité maximale

    En parlant de flexibilité et d'optimisation fiscale, je ne peux que vous recommander de vous intéresser de près aux États-Unis. Les LLC américaines s'avèrent être une option incroyablement avantageuse pour les entrepreneurs du web, et ce, pour plusieurs raisons fondamentales.

    Tout d'abord, une LLC aux États-Unis est considérée comme une « disregarded entity » ; elle jouit d'une transparence fiscale qui ne taxe pas directement la société, mais plutôt son propriétaire sur ses revenus. Cela ouvre la possibilité, pour les résidents dans des pays tiers qui n'imposent pas ou peu les revenus étrangers – comme le Panama – de s'aligner sur cette fiscalité clémente.

    C'est particulièrement intéressant car si vous n'avez pas d'implantation ou d'activité substantive aux USA (pas d'entreposage, pas de salariés, etc.), les revenus générés par exemple via l'e-commerce ne seront pas taxés. Cela signifie que le dropshipping ou l'utilisation d'Amazon FBA, où Amazon se charge du stockage et de l'envoi des produits, ne vous placent pas dans une situation fiscale taxable au niveau des États-Unis. Vous l'aurez compris, sous-entend que vous restez officiellement à 0% d'imposition sur ces revenus.

    De plus, en choisissant un État américain judicieux pour l'incorporation de votre LLC – je pense ici au Wyoming ou au New Mexico, plutôt qu'au populaire mais surmédiatisé Delaware – vous pouvez bénéficier d'une discrétion significative. Certains États, à l'instar de ceux mentionnés, ne disposent pas d'un registre des sociétés accessible au public. Cela peut être un avantage non négligeable, comparé à d'autres destinations comme Hong Kong où il faut engager des coûts supplémentaires pour préserver son anonymat.

    Concernant les coûts de création et de maintien, les LLC américaines sont étonnamment abordables. Pour mettre en place une société au New Mexico – que je détaille d'ailleurs dans ma formation Offshore Mastery –, vous pourriez vous en tirer avec moins de 200 euros, et ce, sans avoir à vous déplacer. Et la cerise sur le gâteau ? L'absence de coûts annuels exorbitants. Il n’y a ni exigence d'audit, ni tenue de comptabilité complexe. Vous êtes simplement tenu de maintenir un historique clair de vos transactions, ce qui est une exigence assez standard.

    Quant à l'acceptation internationale, une entreprise américaine ouvre pratiquement toutes les portes. Votre entreprise sera acceptée sur les principales plateformes de vente en ligne, incluant Amazon, et pourra utiliser des services de paiement comme Stripe sans complication. Par ailleurs, les options pour ouvrir un compte bancaire sont vastes, allant de fintechs pratiques à des banques traditionnelles accessibles soit en personne soit par des prestations à distance.

    Ainsi, si vous demandez quelle est la juridiction offshore que je recommande vivement à l'heure actuelle, ma réponse sans hésitation serait : les États-Unis. Entre fiscalité, flexibilité, coûts et visibilité internationale, elle offre un package pratiquement inégalable pour les web entrepreneurs en quête d'une optimisation fiscale efficace dans un cadre légal et réputé.


    Conclusion

    Après ce parcours des différentes juridictions, nous constatons que toutes ne se valent pas et qu'il est fondamental de choisir celle qui convient le mieux à nos besoins spécifiques. En tant que web entrepreneur, j'ai pris le temps d'analyser et de comparer ces options pour optimiser ma fiscalité tout en restant en conformité avec les lois internationales. Si Dubaï offre sur le papier un 0% d'imposition alléchant, les coûts et les difficultés opérationnelles peuvent vite devenir un frein. L'Estonie, bien que moderne avec sa fameuse e-résidence, cache derrière son image de simplicité des charges sociales potentiellement lourdes et des impôts qui remontent à 20% dès que vous entreprenez de récupérer vos bénéfices.

    La Roumanie, avec son faible taux d'imposition pour les auto-entrepreneurs, requiert une attention particulière concernant le statut juridique et les risques liés à la liabilité personnelle. Hong Kong, de son côté, nécessite un examen approfondi pour obtenir l'exemption fiscale offshore et n'est pas à l'abri des regards avec le CRS. Quant aux États-Unis, la création d'une LLC s'avère être l'option la plus flexible et la moins contraignante, offrant une transparence et une simplification des démarches, qui font actuellement des USA un des paradis fiscaux les plus attractifs pour les entrepreneurs du web.

    Si vous êtes prêt à franchir le pas et à créer votre propre société offshore, à changer de pays de résidence ou même à obtenir un second passeport, ma formation Offshore Mastery vous montre le chemin à suivre en toute légalité. La création de votre société et l'ouverture de vos comptes bancaires se font intégralement en ligne, sans nécessité de vous déplacer. Pour en savoir davantage sur la formation Offshore Mastery et pour commencer à construire votre liberté financière en dehors des frontières, cliquez ici.


    FAQ

    Qu'est-ce qu'une société offshore ?

    Une société offshore est une entité commerciale enregistrée dans un pays étranger où le propriétaire de l'entreprise n'est pas un résident. Le principal attrait de la société offshore réside dans les avantages fiscaux souvent proposés par ces juridictions, qui peuvent inclure des taux d'imposition faibles ou inexistants sur certaines activités ou revenus. L'idée est également d'opérer dans un environnement réglementaire qui peut être plus souple par rapport à celui du pays d'origine de l'entrepreneur. Légalement, la création et l'exploitation d'une société offshore sont des pratiques tout à fait acceptables, à condition bien sûr de respecter les lois fiscales et commerciales tant du pays d'accueil que du pays de résidence de l'entrepreneur.

    Quels bénéfices peut-on espérer de la création d'une société en Estonie ?

    En Estonie, les bénéfices attendus sont liés à la modernité de son système e-résident et sa facilité de création d'entreprise. L'Estonie propose le principe de taxation au moment de la distribution des bénéfices – donc, si les bénéfices sont réinvestis, l'impôt est de 0%. Gardez à l'esprit que si vous souhaitez verser des salaires, les charges sociales en Estonie sont conséquentes, aux alentours de 50%, similaires à celles de la France. Cependant, l'accès aux marchés européens et la modernité des infrastructures numériques restent des avantages notable.

    La Roumanie est-elle une juridiction adaptée à tous les entrepreneurs ?

    La Roumanie, avec son système d'auto-entrepreneuriat, offre une fiscalité faible (1% à 3% du chiffre d'affaires, selon si vous avez un employé ou non, jusqu'à un CA de 1 million d'euros). Cependant, l'auto-entrepreneuriat n'offre pas la protection juridique contre les litiges telle qu'une corporation - vos biens personnels peuvent être en risque. De plus, la bureaucratie, la lenteur administrative et un certain niveau de corruption peuvent poser problème. Donc, si elle peut être intéressante pour certains, elle n'est pas nécessairement la meilleure option pour tous les entrepreneurs, en particulier ceux qui débutent avec leurs premiers projets.

    Comment peut-on bénéficier de la fiscalité avantageuse à Hong Kong ?

    Hong Kong offre un taux d'imposition de 0% sur les revenus offshore (ceux générés en dehors de Hong Kong) et nécessite une demande spécifique pour bénéficier de l'exemption fiscale offshore. Pour cela, il est nécessaire de préparer un dossier avec votre comptable et l'imposition n'est pas toujours garantie. Les coûts peuvent varier de 1 500 à 3 000 euros pour la demande et peuvent monter jusqu'à 6 000 euros. Gardez à l'esprit que Hong Kong a une exigence pour un audit annuel, ce qui nécessite des frais de comptabilité supplémentaires. Si vous êtes résident d'un pays avec une fiscalité basée sur le territoire, vous pourrez verser un salaire sans être taxé localement.

    Pourquoi opter pour une LLC aux États-Unis pour son entreprise offshore ?

    Une LLC (Limited Liability Company) aux États-Unis est une entité très flexible qui offre l'avantage de ne pas être elle-même imposée. Les propriétaires qui déclarent leurs revenus dans des pays pratiquant la taxation territoriale (comme le Panama) peuvent opérer à 0% d'imposition sur l'entreprise. De plus, certaines juridictions aux États-Unis, comme le Wyoming et le New Mexico, n'ont pas de registre public des sociétés, ce qui confère un anonymat supplémentaire. La création et la maintenance annuelle d'une LLC sont relativement peu coûteuses et n'exigent pas des audits annuels ou une comptabilité complexe. Enfin, une LLC américaine offre une réputation formidable et l'accès à des solutions de paiement telles que Stripe et PayPal, facilitant le commerce électronique au niveau global.


    Les informations contenues dans cet article ne doivent en aucun cas être interprétées comme des conseils financiers, fiscaux ou d’investissement. Seul un diagnostic professionnel spécifique à votre situation pourra déterminer les stratégies les mieux adaptées à vos besoins. Oseille TV ne vous fournira aucun conseil personnalisé à moins que vous en fassiez la demande.

    Points clés de l'article :

    • Les avantages et contraintes de l'implantation d'une société à Dubaï, en Estonie, en Roumanie, à Hong Kong et aux USA.

    • Les critères essentiels pour choisir la meilleure juridiction offshore pour votre business.

    • L'importance de la confidentialité et de la conformité aux régulations internationales.

    • La facilité d'implantation et de gestion des sociétés offshore selon les pays.

    • Les solutions optimales pour opérer une entreprise offshore dans un cadre légal et profitable.


    Introduction

    En tant que web entrepreneur, l'une des questions qui revient sans cesse est celle de la création d'une entreprise à l'étranger : où établir sa société offshore pour optimiser ses impôts et maximiser sa croissance ? Que vous soyez vendeur Amazon FBA, dropshipper, freelancer, ou infopreneur, cette problématique est d'une importance cruciale.

    Le web foisonne d'informations et d'idées reçues sur les juridictions offshore les plus avantageuses. On entend régulièrement parler de l'Estonie avec son fameux statut d'e-résident, de Hong Kong pour sa réputation de paradis fiscal, du Delaware aux États-Unis pour sa flexibilité ou encore de Dubaï pour ses taxes nulles. Plus récemment, c'est la Roumanie qui fait parler d'elle dans ce circuit très convoité.

    Pourtant, il s'agit d'une véritable jungle d’options où foisonnent les pièges potentiels. Entre idées fausses et démarches compliquées, nombreux sont les entrepreneurs perdus devant tant de choix. Quelle juridiction est vraiment peu coûteuse à créer et à maintenir ? Laquelle sera fonctionnelle et réellement adaptée à votre business ?

    Je vais donc faire le tri pour vous. Je vous propose un comparatif où nous allons passer à la loupe cinq des juridictions aujourd'hui les plus populaires pour ouvrir une société offshore : Dubaï, l'Estonie, Hong Kong, la Roumanie et les États-Unis. Dans cet article, je vais partager avec vous mes réflexions et vous donner les clés pour comprendre les spécificités de chaque juridiction, leur impact sur la fiscalité de votre entreprise et l'étendue des obligations qui en découlent. Je vais m’appuyer sur une analyse des coûts de création et de maintenance, des options bancaires disponibles et de la possibilité ou non de vendre sur des plateformes comme Amazon. Restez avec moi et découvrons ensemble quelle destination sera la plus propice au succès de votre entreprise, à l’étranger.


    Dubaï : mirage fiscal ou terre promise pour entrepreneurs ?

    Lorsque l'on évoque Dubaï, on pense immédiatement à une ville scintillante, symbole de richesse et de succès. Sur le papier, Dubaï pourrait sembler être le sanctuaire fiscal idéal avec une promesse de 0% d'impôt. Pourtant, en tant qu'entrepreneur web, je me dois de vous partager une réalité moins reluisante : opter pour Dubaï nécessite une pesée rigoureuse des avantages et des inconvénients.

    En pratique, Dubaï offre certainement des avantages fiscaux tels que l’absence de taxes sur le revenu ou sur les sociétés. Cependant, il convient de noter que les coûts initiaux de création d'entreprise et les coûts annuels de maintenance sont nettement plus élevés comparativement à d'autres juridictions. Il faut être prêt à investir une somme considérable avant de bénéficier des avantages fiscaux. On parle ici de plusieurs milliers d'euros pour les frais de création et de maintenance, qui, je dois l'admettre, peuvent être prohibitifs pour de nombreux entrepreneurs à l'aube de leur aventure.

    De plus, la flexibilité que l’on recherche tant en tant qu'entrepreneur se trouve réduite à Dubaï. Si vous envisagez d'élargir votre entreprise au marché américain ou que vous comptez sur des services comme Stripe pour vos transactions en ligne, vous risquez d'être confronté à des obstacles considérables. Dubaï impose des restrictions sur la vente aux États-Unis et l'utilisation de certains processeurs de paiement pour les entreprises hors Amazon, ce qui limite significativement votre champ d'action.

    Pour clore le sujet de Dubaï, je veux évoquer un aspect souvent sous-estimé : la complexité administrative. Mes connaissances ayant tenté l'expérience de gérer une société dubaïote se sont heurtées à d'innombrables difficultés. Sans même parler de l'absence de solutions fintech adaptées pour faciliter les démarches bancaires à distance, ils ont fait face à une bureaucratie implacable et des systèmes peu enclins à accompagner les étrangers.

    Dubaï, malgré ses promesses attrayantes sur le papier, s'avère être un mirage pour beaucoup d'entrepreneurs à la recherche de souplesse et de simplicité. Il est important de réfléchir à long terme et d'évaluer si les frais et la complexité en valent réellement la peine pour votre modèle d'affaires.


    Estonie : l'e-residency, une modernité au service de votre entreprise

    L'Estonie, avec son programme d'e-résidence, a fait figure de pionnière en offrant aux entrepreneurs du monde entier la possibilité de créer et de gérer une entreprise entièrement en ligne. Sur le papier, cela semble révolutionnaire : une société ouverte en seulement quelques clics et un accès digitalisé à une fiscalité avantageuse. Cependant, suite à mon expérience, il est important de se pencher sur les subtilités de ce système.

    Tout d'abord, les fameux "0% d'impôts" sont quelque peu trompeurs. Certes, si les bénéfices restent au sein de l'entreprise, ils ne sont pas imposés. Mais, franchement, l'objectif d'une société est de générer des revenus que vous pourrez, à terme, utiliser pour vos besoins personnels. Dès lors que vous décidez de vous verser un salaire ou des dividendes, vous serez taxé à 20%.

    Quant au système de sécurité sociale, préparez-vous à des charges comparables à la France si vous décidez de vous verser un salaire en Estonie. Pour un salaire de 1000€, le coût pour l'entreprise atteint 1526€ - soit plus de 50% de charges. Et pour les salariés les mieux rémunérés, ces frais peuvent être encore plus conséquents.

    Si, comme moi à mes débuts, vous envisagez de vous lancer dans votre premier business, ces coûts peuvent s'avérer décourageants. Vous aurez probablement besoin de liquidités disponibles et ne pourrez pas toujours vous permettre d'attendre pour percevoir les dividendes. Autrement dit, pour ceux qui débutent, l'Estonie ne représente pas forcément l'option la plus judicieuse.

    Côté administratif, ne vous y trompez pas, la création d'une entreprise n'est pas aussi immédiate qu'annoncée. Devenir e-résident demande environ un mois d'attente, plus les fameuses "10 minutes" pour enregistrer votre société. Et même si ces délais peuvent paraître acceptables, ils ne sont pas les plus rapides en comparaison avec d'autres juridictions.

    En terme d'intégration aux services marchands, bien que vous ayez accès aux marchés d'Amazon Europe et des États-Unis, être basé en Estonie signifie malheureusement ne pas pouvoir utiliser Stripe, la plateforme de paiements en ligne privilégiée de nombreux e-commerçants. Vous devrez vous rabattre sur PayPal, qui, malgré sa renommée, présente des frais plus élevés et des taux de conversion moins intéressants.

    Même si l'Estonie séduit par son approche digitalisée et sa modernité, il est important d'examiner attentivement les implications fiscales et opérationnelles avant de s'embarquer dans cette aventure.


    Roumanie : Véritable Eldorado Fiscal ou Zone de Risque ?

    La Roumanie émerge discrètement comme une option pour les entrepreneurs recherchant une fiscalité réduite au cœur de l'Europe. Je ne peux m'empêcher de sourire quand on m'interroge sur ce pays, en particulier parce que cette juridiction a été très présente dans les discussions ces derniers temps, bien que je la considère, honnêtement, loin d'être la meilleure option.

    Je vais vous expliquer pourquoi, avec un regard critique sur ce marché dans lequel certains tendent à voir un eldorado fiscal de l'Europe de l'Est. La Roumanie propose une formule d'auto-entrepreneuriat qui pourrait sembler attirante, avec une imposition sur le chiffre d'affaires atteignant seulement 1% si vous employez un citoyen roumain et 3% dans le cas contraire, pour un chiffre d'affaires allant jusqu'à 1 million d'euros. Au premier abord, ces chiffres pourraient donner l'impression d'une opportunité en or. Cependant, la véritable problématique réside dans le fait que sous ce statut d'auto-entrepreneur, votre responsabilité personnelle n'est pas limitée. Un incident lié à vos produits pourrait ainsi attaquer directement votre patrimoine personnel.

    D'un point de vue administratif, il faut savoir que la Roumanie est connue pour son excès de bureaucratie. Si vous rencontrez des soucis juridiques, attendez-vous à un système lent et corrompu où, sans les bonnes connexions ou un fonds conséquent pour des "arrangements", vos possibilités de succès sont minces.

    Mais abordons le côté pratique et financier : créer une entreprise en Roumanie est abordable et la maintenance annuelle est relativement basse, dépendant de votre volume d'affaires et de votre prestataire comptable. Cela dit, cette juridiction est complexe comptablement, mais les coûts restent minimes car le pays dispose d'une main-d'œuvre à faible coût.

    Quant à la flexibilité, malgré l'accès à Amazon, un point d'ombre persiste : Stripe n'est malheureusement pas disponible. Stripe, étant un outil incontournable pour le traitement des paiements en ligne, son inaccessibilité constitue un frein majeur pour ceux qui souhaitent évoluer hors du cadre d'Amazon, notamment dans la vente de produits numériques ou la réalisation de transactions nécessitant un haut taux de conversion.

    Pour toutes ces raisons, je conseille vivement aux web entrepreneurs de considérer d'autres options plus structurées et moins risquées. Je me dois de souligner le rôle crucial de la durabilité et de la sécurité dans la planification de votre expansion offshore – deux facteurs pour lesquels la Roumanie semble manquer de fiabilité comparativement à d'autres juridictions.


    Hong Kong : la traditionnelle citadelle des affaires est-elle toujours une forteresse ?

    Lorsqu'il s'agit d'asseoir sa présence dans le monde des affaires internationales, Hong Kong a longtemps été la destination de prédilection. Mais est-elle toujours à la hauteur de sa réputation ? Depuis plus de deux ans, j'opère une société basée à Hong Kong et je peux vous assurer que la promesse de 0% d’impôt sur les revenus offshore n'est pas un mythe. Toutefois, cette exonération fiscale attrayante s'obtient sous certaines conditions et n'est pas aussi aisée qu'on pourrait l'imaginer.

    Afin de bénéficier de l'exemption fiscale sur les revenus générés à l'extérieur de Hong Kong, vous devez solliciter une Offshore Tax Exemption, une démarche impliquant un dossier à monter par votre comptable. Cela engendre des frais non négligeables, allant de 1 500 à 3 000 euros et, en cas de demandes supplémentaires, la facture peut monter jusqu'à 6 000 euros. Pire, cette exemption n'est pas garantie. C'est un investissement conséquent avec un retour loin d'être assuré.

    Si nous parlons de revenus générés localement, les impôts sont plus classiques. Vous profiterez d'un taux bas à 8,25% pour les 2 premiers millions de dollars de Hong Kong (environ 225 000 euros), puis de 16,5% au-delà de ce seuil. Il est donc conseillé de structurer vos revenus de manière à minimiser l'imposition locale.

    Hong Kong est aussi signataire des Common Reporting Standards (CRS), ce qui signifie que les informations relatives à votre compte bancaire peuvent être échangées avec votre pays de résidence. C'est un point important à considérer si vous ne résidez pas dans une juridiction qui n'impose pas les revenus étrangers.

    Concernant la création et le maintien d'une société à Hong Kong, attendez-vous à des frais de départ entre 1 000 et 1 500 euros. S'ajoutent ensuite environ 1 800 euros de maintenance annuelle, couvrant la comptabilité, une adresse et l'obligatoire audit annuel.

    Quant à la question de savoir si vous pourrez vendre sur Amazon en ayant une société à Hong Kong, la réponse est positive. Cela dit, l'ouverture de comptes bancaires dans des institutions traditionnelles est devenue particulièrement ardue. La solution ? Se tourner vers des fintechs comme Neat, que j’ai présentée auparavant, qui offrent l'opportunité d'opérer à distance sans trop de tracas. Après une année, munis de votre historique financier, vous pourrez tenter d'ouvrir un compte dans une banque de second rang sur place si nécessaire.

    Malgré ses contraintes, Hong Kong reste une place de choix si vous cherchez à opérer en Asie, en raison de sa solide réputation dans le milieu des affaires. Cependant, ne vous y trompez pas : une anticipation méticuleuse est essentielle pour tirer parti de cette juridiction en perpétuelle évolution.


    Les États-Unis : le choix stratégique pour une flexibilité maximale

    En parlant de flexibilité et d'optimisation fiscale, je ne peux que vous recommander de vous intéresser de près aux États-Unis. Les LLC américaines s'avèrent être une option incroyablement avantageuse pour les entrepreneurs du web, et ce, pour plusieurs raisons fondamentales.

    Tout d'abord, une LLC aux États-Unis est considérée comme une « disregarded entity » ; elle jouit d'une transparence fiscale qui ne taxe pas directement la société, mais plutôt son propriétaire sur ses revenus. Cela ouvre la possibilité, pour les résidents dans des pays tiers qui n'imposent pas ou peu les revenus étrangers – comme le Panama – de s'aligner sur cette fiscalité clémente.

    C'est particulièrement intéressant car si vous n'avez pas d'implantation ou d'activité substantive aux USA (pas d'entreposage, pas de salariés, etc.), les revenus générés par exemple via l'e-commerce ne seront pas taxés. Cela signifie que le dropshipping ou l'utilisation d'Amazon FBA, où Amazon se charge du stockage et de l'envoi des produits, ne vous placent pas dans une situation fiscale taxable au niveau des États-Unis. Vous l'aurez compris, sous-entend que vous restez officiellement à 0% d'imposition sur ces revenus.

    De plus, en choisissant un État américain judicieux pour l'incorporation de votre LLC – je pense ici au Wyoming ou au New Mexico, plutôt qu'au populaire mais surmédiatisé Delaware – vous pouvez bénéficier d'une discrétion significative. Certains États, à l'instar de ceux mentionnés, ne disposent pas d'un registre des sociétés accessible au public. Cela peut être un avantage non négligeable, comparé à d'autres destinations comme Hong Kong où il faut engager des coûts supplémentaires pour préserver son anonymat.

    Concernant les coûts de création et de maintien, les LLC américaines sont étonnamment abordables. Pour mettre en place une société au New Mexico – que je détaille d'ailleurs dans ma formation Offshore Mastery –, vous pourriez vous en tirer avec moins de 200 euros, et ce, sans avoir à vous déplacer. Et la cerise sur le gâteau ? L'absence de coûts annuels exorbitants. Il n’y a ni exigence d'audit, ni tenue de comptabilité complexe. Vous êtes simplement tenu de maintenir un historique clair de vos transactions, ce qui est une exigence assez standard.

    Quant à l'acceptation internationale, une entreprise américaine ouvre pratiquement toutes les portes. Votre entreprise sera acceptée sur les principales plateformes de vente en ligne, incluant Amazon, et pourra utiliser des services de paiement comme Stripe sans complication. Par ailleurs, les options pour ouvrir un compte bancaire sont vastes, allant de fintechs pratiques à des banques traditionnelles accessibles soit en personne soit par des prestations à distance.

    Ainsi, si vous demandez quelle est la juridiction offshore que je recommande vivement à l'heure actuelle, ma réponse sans hésitation serait : les États-Unis. Entre fiscalité, flexibilité, coûts et visibilité internationale, elle offre un package pratiquement inégalable pour les web entrepreneurs en quête d'une optimisation fiscale efficace dans un cadre légal et réputé.


    Conclusion

    Après ce parcours des différentes juridictions, nous constatons que toutes ne se valent pas et qu'il est fondamental de choisir celle qui convient le mieux à nos besoins spécifiques. En tant que web entrepreneur, j'ai pris le temps d'analyser et de comparer ces options pour optimiser ma fiscalité tout en restant en conformité avec les lois internationales. Si Dubaï offre sur le papier un 0% d'imposition alléchant, les coûts et les difficultés opérationnelles peuvent vite devenir un frein. L'Estonie, bien que moderne avec sa fameuse e-résidence, cache derrière son image de simplicité des charges sociales potentiellement lourdes et des impôts qui remontent à 20% dès que vous entreprenez de récupérer vos bénéfices.

    La Roumanie, avec son faible taux d'imposition pour les auto-entrepreneurs, requiert une attention particulière concernant le statut juridique et les risques liés à la liabilité personnelle. Hong Kong, de son côté, nécessite un examen approfondi pour obtenir l'exemption fiscale offshore et n'est pas à l'abri des regards avec le CRS. Quant aux États-Unis, la création d'une LLC s'avère être l'option la plus flexible et la moins contraignante, offrant une transparence et une simplification des démarches, qui font actuellement des USA un des paradis fiscaux les plus attractifs pour les entrepreneurs du web.

    Si vous êtes prêt à franchir le pas et à créer votre propre société offshore, à changer de pays de résidence ou même à obtenir un second passeport, ma formation Offshore Mastery vous montre le chemin à suivre en toute légalité. La création de votre société et l'ouverture de vos comptes bancaires se font intégralement en ligne, sans nécessité de vous déplacer. Pour en savoir davantage sur la formation Offshore Mastery et pour commencer à construire votre liberté financière en dehors des frontières, cliquez ici.


    FAQ

    Qu'est-ce qu'une société offshore ?

    Une société offshore est une entité commerciale enregistrée dans un pays étranger où le propriétaire de l'entreprise n'est pas un résident. Le principal attrait de la société offshore réside dans les avantages fiscaux souvent proposés par ces juridictions, qui peuvent inclure des taux d'imposition faibles ou inexistants sur certaines activités ou revenus. L'idée est également d'opérer dans un environnement réglementaire qui peut être plus souple par rapport à celui du pays d'origine de l'entrepreneur. Légalement, la création et l'exploitation d'une société offshore sont des pratiques tout à fait acceptables, à condition bien sûr de respecter les lois fiscales et commerciales tant du pays d'accueil que du pays de résidence de l'entrepreneur.

    Quels bénéfices peut-on espérer de la création d'une société en Estonie ?

    En Estonie, les bénéfices attendus sont liés à la modernité de son système e-résident et sa facilité de création d'entreprise. L'Estonie propose le principe de taxation au moment de la distribution des bénéfices – donc, si les bénéfices sont réinvestis, l'impôt est de 0%. Gardez à l'esprit que si vous souhaitez verser des salaires, les charges sociales en Estonie sont conséquentes, aux alentours de 50%, similaires à celles de la France. Cependant, l'accès aux marchés européens et la modernité des infrastructures numériques restent des avantages notable.

    La Roumanie est-elle une juridiction adaptée à tous les entrepreneurs ?

    La Roumanie, avec son système d'auto-entrepreneuriat, offre une fiscalité faible (1% à 3% du chiffre d'affaires, selon si vous avez un employé ou non, jusqu'à un CA de 1 million d'euros). Cependant, l'auto-entrepreneuriat n'offre pas la protection juridique contre les litiges telle qu'une corporation - vos biens personnels peuvent être en risque. De plus, la bureaucratie, la lenteur administrative et un certain niveau de corruption peuvent poser problème. Donc, si elle peut être intéressante pour certains, elle n'est pas nécessairement la meilleure option pour tous les entrepreneurs, en particulier ceux qui débutent avec leurs premiers projets.

    Comment peut-on bénéficier de la fiscalité avantageuse à Hong Kong ?

    Hong Kong offre un taux d'imposition de 0% sur les revenus offshore (ceux générés en dehors de Hong Kong) et nécessite une demande spécifique pour bénéficier de l'exemption fiscale offshore. Pour cela, il est nécessaire de préparer un dossier avec votre comptable et l'imposition n'est pas toujours garantie. Les coûts peuvent varier de 1 500 à 3 000 euros pour la demande et peuvent monter jusqu'à 6 000 euros. Gardez à l'esprit que Hong Kong a une exigence pour un audit annuel, ce qui nécessite des frais de comptabilité supplémentaires. Si vous êtes résident d'un pays avec une fiscalité basée sur le territoire, vous pourrez verser un salaire sans être taxé localement.

    Pourquoi opter pour une LLC aux États-Unis pour son entreprise offshore ?

    Une LLC (Limited Liability Company) aux États-Unis est une entité très flexible qui offre l'avantage de ne pas être elle-même imposée. Les propriétaires qui déclarent leurs revenus dans des pays pratiquant la taxation territoriale (comme le Panama) peuvent opérer à 0% d'imposition sur l'entreprise. De plus, certaines juridictions aux États-Unis, comme le Wyoming et le New Mexico, n'ont pas de registre public des sociétés, ce qui confère un anonymat supplémentaire. La création et la maintenance annuelle d'une LLC sont relativement peu coûteuses et n'exigent pas des audits annuels ou une comptabilité complexe. Enfin, une LLC américaine offre une réputation formidable et l'accès à des solutions de paiement telles que Stripe et PayPal, facilitant le commerce électronique au niveau global.


    Les informations contenues dans cet article ne doivent en aucun cas être interprétées comme des conseils financiers, fiscaux ou d’investissement. Seul un diagnostic professionnel spécifique à votre situation pourra déterminer les stratégies les mieux adaptées à vos besoins. Oseille TV ne vous fournira aucun conseil personnalisé à moins que vous en fassiez la demande.

    Auteur

    Julien Oseille TV

    CEO

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