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Expatriation
Vivre au Panama : les inconvénients à connaître avant de s’expatrier (Guide complet)
S’installer au Panama, c’est profiter d’une fiscalité avantageuse et d’un cadre de vie unique, tout en relevant certains défis du quotidien que l’on ne soupçonne pas toujours. Après huit ans sur place, je vous partage mon regard authentique sur la réalité de la vie au Panama.

Julien Oseille TV
CEO
PUBLIÉ
12 oct. 2025
Points clés de l’article :
Climat et saison des pluies au Panama : Comprenez la réalité du climat tropical, ses avantages et ses défis.
Vie quotidienne à Panama City : Entre circulation, marche à pied et rythme local, découvrez à quoi ressemble réellement le quotidien.
Qualité de vie et coût de la nourriture : De la gastronomie locale aux supermarchés spécialisés, un aperçu concret de ce que l’on mange au Panama.
Infrastructures et tourisme : Le pays a tout pour plaire, mais certaines zones manquent encore de confort et de développement.
Les vérités sur la vie sociale et les relations au Panama : Ce que peu d’expatriés osent dire sur la scène locale et les rencontres au quotidien.
Introduction
Vivre à l’étranger, c’est souvent une aventure faite de découvertes, d’adaptation et de contrastes. Après huit années passées au Panama, j’ai eu le temps d’en mesurer toutes les facettes. J’en parle souvent sous un angle positif, parce que c’est ici que je me sens chez moi et que j’ai trouvé mon équilibre.
Pourtant, aucun pays ne coche toutes les cases. Chaque destination correspond à un moment précis de votre vie, à vos priorités du moment. Pour moi, le Panama coche aujourd’hui la majorité de ces cases, mais ce qui fonctionne pour moi ne conviendra pas forcément à tout le monde.
Dans cet article, je partage les inconvénients de la vie au Panama, ces aspects du quotidien auxquels on ne pense pas toujours avant de s’expatrier, mais qui peuvent faire la différence au moment de choisir une destination. Parce qu’avant de poser ses valises sous le soleil d’Amérique centrale, il est toujours utile de découvrir l’envers du décor.
Le climat au Panama : chaleur constante et saison des pluies
Le premier point qui peut surprendre, voire déranger certaines personnes en arrivant au Panama, c’est le climat, et plus précisément, la façon dont il se ressent au quotidien. Ici, il fait chaud et humide toute l’année, sans grandes variations. Les températures oscillent principalement entre 29 et 32 degrés, avec des pointes autour de 35 en pleine journée et des nuits rarement en dessous de 25. On reste dans un intervalle très stable, sans extrêmes, loin des chaleurs écrasantes de certaines régions du Golfe où le thermomètre dépasse régulièrement les 40 voire 50 degrés.
Pour moi, ce climat est plutôt idéal. Mais tout le monde ne supporte pas aussi bien une chaleur constante. Si l’on a du mal à vivre au-dessus de 30 degrés au quotidien, cela peut devenir pesant à la longue, en particulier dans les zones urbaines comme Panama City. Dans ce cas, il faut envisager de s’éloigner un peu de la capitale et de se tourner vers des régions plus tempérées.
Certains expatriés choisissent par exemple de s’installer à Boquete, dans la province de Chiriquí, à l’ouest du pays. Située en altitude, cette ville offre un climat plus doux, avec des températures autour de 20 à 24 degrés toute l’année, ce qui peut être plus confortable pour ceux qui recherchent un air plus frais sans renoncer aux avantages du pays.
Il faut aussi tenir compte de la saison des pluies, qui s’étend de mai à mi-décembre. Sur le papier, sept mois de pluie peuvent effrayer. On imagine facilement des journées entières sous l’eau. Mais dans la réalité, c’est un peu plus nuancé. Il ne pleut pas systématiquement tous les jours, et encore moins toute la journée. La majorité du temps, les averses se concentrent en fin d’après-midi, souvent entre 16 h et 18 h. Cela laisse une large partie de la journée au sec, ce qui permet de s’adapter sans trop de contraintes.

De mon côté, cela ne m’a jamais vraiment posé de problème, surtout durant les premières années. J’étais essentiellement chez moi, concentré sur mon travail, et la pluie passait presque inaperçue. C’est surtout lorsqu’on est régulièrement en extérieur, ou lorsqu’on pratique des activités sportives en fin de journée, que cela peut devenir gênant.
Depuis quelque temps, je fais davantage d’activités comme le tennis, l’airsoft, le tir ou encore la pêche sous-marine. Forcément, je fais un peu plus attention à la météo. Pour limiter les désagréments, j’ai simplement réorganisé mes journées : je privilégie les activités en extérieur le matin et en début d’après-midi, et j’évite autant que possible de rester dehors en fin de journée. Cela permet de contourner la majorité des averses.
Autre stratégie que beaucoup d’expatriés adoptent : partir pendant les pires mois, notamment de juin à septembre. Certains passent cette période en Europe, d’autres combinent leur expatriation avec des séjours à l’île Maurice, La Réunion ou Madagascar, où les saisons sont inversées. Cela permet de profiter d’un meilleur climat une bonne partie de l’année, sans subir la lourdeur de la saison humide.
Reste que, malgré tout, pendant cette période, le ciel est souvent couvert, plus gris que le reste de l’année. Pour ceux qui aiment la lumière permanente et les grands ciels bleus, c’est un aspect à ne pas négliger.
La marche à pied au Panama : un quotidien peu adapté aux piétons
L’un des éléments qui m’a le plus manqué en arrivant à Panama, c’est le plaisir de se déplacer à pied dans un quartier vivant. Il n’existe pas ici cette ambiance qu’on retrouve dans certaines villes d’Europe, où l’on peut passer de la boulangerie à la librairie ou flâner entre les boutiques. Ce genre d’environnement à taille humaine, conçu autour des piétons, est presque inexistant.
La ville a été pensée autrement. Comme beaucoup d’agglomérations récentes, l’urbanisme est centré sur la voiture, pas sur ceux qui se déplacent à pied. Résultat, il y a très peu de zones véritablement agréables à marcher. Et même si l’on trouve quelques coins qui s’en rapprochent, ils restent l’exception.
Casco Viejo, par exemple, offre un petit goût de vieille ville avec quelques cafés et restaurants, mais l’ambiance reste très tournée vers le tourisme. Dans un autre registre, la Calle Uruguay commence à reprendre vie après des années de déclin. On y voit apparaître de nouveaux restaurants un peu plus soignés.

À Costa del Este, il existe aussi quelques options. Mais globalement, dès que l’on sort de ces trois zones, la marche devient vite compliquée. Les trottoirs sont souvent abîmés, inégaux, voire inexistants sur certaines portions. Il est difficile de se projeter dans une routine où l’on fait ses courses à pied ou où l’on se balade tranquillement le soir.
Pour ceux qui aiment le lèche-vitrines, le shopping, les pauses café en terrasse, l’alternative ici passe par les centres commerciaux. Les plus qualitatifs sont au nombre de trois : Multiplaza, Soho Mall et Town Center situé à Costa del Este. Ils sont modernes, climatisés, bien entretenus, et alignés sur les standards internationaux. En revanche, la majorité des autres centres commerciaux sont beaucoup plus classiques, avec une atmosphère parfois un peu triste, des enseignes de second plan et une lumière au néon qui ne donne pas franchement envie d’y passer des heures.
Alors bien sûr, cela reste fonctionnel. Mais cela ne remplacera jamais l’ambiance d’un vrai quartier de ville, où l’on prend plaisir à se perdre entre les rues, à observer les vitrines ou simplement à marcher pour le plaisir. Si ce mode de vie urbain vous est cher, il faudra peut-être considérer une autre destination comme Buenos Aires en Argentine, où cette dimension est encore bien présente.
Trafic et circulation à Panama City : un quotidien à organiser avec précision
Un autre point important à prendre en compte, c’est la circulation dans Panama City. Comme je l’évoquais plus haut, la ville a été pensée pour les voitures, ce qui se ressent immédiatement dans l’organisation des déplacements. Le résultat est sans surprise : des embouteillages quotidiens, denses et parfois épuisants.

Il existe bien un métro, ce qui est assez rare pour une ville d’Amérique latine. Mais il reste limité et ne permet pas d’absorber l’ensemble des flux, notamment pendant les heures de pointe. Entre 6h30 et 9h30 le matin, puis entre 15h30 et 19h30, se déplacer devient difficile. Un trajet de 15 minutes peut facilement se transformer en plus de deux heures si l’on part au mauvais moment.
J’ai appris à composer avec ça. Le week-end, par exemple, la ville est complètement fluide. On peut la traverser en un quart d’heure, sans ralentissement. Mais il suffit d’un petit imprévu en semaine pour tout compliquer.
Ce type de situation devient vite un vrai casse-tête pour ceux qui ont des enfants à récupérer à l’école, ou des horaires de travail fixes à respecter.
Heureusement, le trafic n’est pas constant tout au long de la journée, comme cela peut l’être à Jakarta, Mexico ou Bangkok. Ici, tout repose sur les créneaux horaires. Si l’on parvient à organiser ses déplacements en dehors de ces plages, la circulation devient tout à fait acceptable.
Quant à la conduite, personnellement j’utilise uniquement Uber, ce qui fonctionne très bien dans la majorité des cas. Mais pour ceux qui envisagent de conduire, il faut savoir que la conduite locale peut être un peu sportive.
Cela dit, tout est relatif. Si vous avez déjà conduit à Casablanca au Maroc ou dans certaines grandes villes africaines, vous ne serez pas dépaysé. Rien de vraiment dangereux ici. Les chiffres montrent d’ailleurs que le taux de mortalité routière au Panama est inférieur à la moyenne mondiale, ce qui est plutôt rassurant.
Service client au Panama : un vrai point faible à anticiper

S’il y a bien une chose que j’ai appris avec le temps, c’est à composer avec le service client au Panama, bien loin des standards internationaux. On ne parle pas ici de manque de politesse ou de mauvaise volonté, mais plutôt d’une absence totale de culture du service.
Les Panaméens sont gentils dans le fond, souriants dans la forme, mais dans l’exécution, c’est une autre histoire. Cette notion de “faire un effort” ou d’aller au-delà de la demande de base n’est tout simplement pas ancrée ici. Il m’est arrivé plus d’une fois de demander un produit en magasin, et qu’on me réponde simplement : “non”, sans même lever les yeux, ni chercher d’alternative ou proposer une solution.
Et cela touche tous les secteurs : restaurants, banques, administrations. Le personnel traîne souvent des pieds, semble peu concerné, et surtout, donne cette impression que vous les dérangez dès que vous posez une question légèrement hors du cadre habituel.
À l’inverse, si vous fréquentez des établissements haut de gamme, que ce soit dans certaines banques avec des statuts VIP, ou dans des restaurants plus étoilés, le service peut être meilleur, plus fluide. Mais même dans ces cas-là, le niveau global reste en dessous des standards internationaux.
Le bruit au Panama : une culture sonore bien présente
L’un des aspects qui surprend souvent ceux qui découvrent le Panama, c’est le niveau sonore au quotidien. Le pays, comme la grande majorité de l’Amérique latine, est un endroit vivant, animé mais aussi bruyant. Ici, la musique fait partie du paysage, parfois au point de devenir envahissante. Les Panaméens aiment écouter de la musique, et surtout, l’écouter fort.

Cela se ressent un peu partout. Dans les quartiers populaires, il n’est pas rare d’entendre des enceintes tourner à plein volume, de jour comme de nuit. Et dans certains cas, cela peut même s’entendre depuis les tours d’habitation voisines. Pour cette raison, il est important de choisir soigneusement l’endroit où l’on vit, en privilégiant des résidences éloignées des grands axes routiers et des zones trop animées. Cela fait une réelle différence sur la qualité de vie.
Personnellement, le bruit du trafic ou de la rue ne me dérange pas particulièrement. Ce qui me gêne davantage, c’est le niveau sonore dans les restaurants. La musique est souvent poussée à un volume tel qu’il devient difficile de tenir une conversation normale. On se retrouve parfois à hausser la voix, simplement pour se faire entendre par la personne assise en face.
Avec le temps, j’ai fini par trouver mes astuces. Dans les restaurants où je vais régulièrement, je demande simplement à baisser la musique. La plupart du temps, ils acceptent volontiers et ajustent le volume à un niveau plus supportable. Et dans certains établissements où je suis un habitué, j’ai même réussi à obtenir qu’on éteigne complètement la musique, parfois en laissant un petit pourboire en remerciement.
La climatisation au Panama : entre confort et excès
Autre point récurrent au Panama, souvent lié à l’expérience des restaurants ou des espaces publics : la climatisation. Ici, elle fonctionne rarement à demi-mesure. La plupart des lieux sont refroidis à un niveau presque glacial.

On passe littéralement du sauna au congélateur en quelques secondes. J’ai du mal à comprendre cette habitude locale de régler la température à 17 ou 18 degrés.
Cette exagération du froid n’est pas propre au Panama. On la retrouve aussi en Asie, dans des pays où la chaleur extérieure pousse à compenser de manière excessive à l’intérieur.
Avec le temps, j’ai pris l’habitude de toujours prévoir un petit pull sur les épaules quand je sors dîner ou que je me rends dans un lieu public. Exactement comme pour la musique, dans les restaurants que je fréquente souvent, je demande à baisser la climatisation. Et lorsque l’établissement dispose d’une terrasse, je préfère manger à l’extérieur, quitte à avoir un peu chaud, plutôt que de risquer un rhume sous un courant d’air glacé.
Si vous aimez les ambiances calmes, feutrées et confortables, il faudra parfois vous adapter ou privilégier les repas à la maison.
Les coupures d’eau et d’électricité au Panama : une réalité à nuancer
C’est une question qui revient souvent dans les forums d’expatriés : y a-t-il vraiment des coupures fréquentes d’eau et d’électricité au Panama ? On pourrait croire que c’est un problème courant. En pratique, tout dépend surtout de l’endroit où vous vivez.

Dans les zones résidentielles modernes, les immeubles récents sont équipés de générateurs électriques et de réservoirs d’eau. Cela change complètement l’expérience. Pour ma part, en huit années passées ici, je n’ai jamais été réellement impacté par une coupure. À vrai dire, la seule chose que j’ai pu remarquer, c’est un léger blanc de deux ou trois secondes, le temps que le générateur de la tour se mette en marche. L’électricité revient aussitôt, et la vie continue comme si de rien n’était.
Concernant l’eau, même constat. Les tours modernes disposent de systèmes de réserve qui assurent une continuité parfaite. Peut-être que dans des zones plus reculées du pays, cela peut arriver, mais dans la capitale, avec un logement bien choisi, le risque est très faible.
La clé, c’est donc de sélectionner un immeuble moderne, bien entretenu, équipé d’un générateur et d’une réserve d’eau. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce confort n’est pas réservé aux résidences de luxe. À partir d’un loyer autour de 1 000 à 1 500 dollars, on trouve déjà des tours bien équipées offrant ces prestations. C’est un point essentiel à vérifier avant toute installation.
Autrement dit, le risque de coupure au Panama existe, mais il se contourne facilement. Avec un bon choix de logement, c’est un problème que l’on oublie vite.
La nourriture au Panama : entre excès américains et trésors cachés
Le rapport à la nourriture au Panama est un sujet à part entière. C’est probablement l’un des aspects les plus déroutants lorsqu’on s’installe ici. On peut aussi bien manger très bien que très mal, et il n’y a souvent pas d’entre-deux.
Le constat est assez flagrant : environ 70 % de la population est en surpoids ou obèse, et cela se reflète dans les habitudes alimentaires du pays. La majorité des produits disponibles dans les supermarchés sont importés des États-Unis, mais souvent dans leurs versions les plus industrielles et les moins qualitatives.

Lorsqu’on arrive, il faut donc apprendre à trier et à sélectionner soigneusement ses sources d’approvisionnement. Au début, j’ai moi-même eu du mal à trouver une offre de qualité. Mais avec le temps, j’ai découvert quelques enseignes qui se démarquent : Orgánica, Foodie et Riba Smith. Mais attention, même au sein d’une même chaîne, la qualité varie selon le quartier. Certains magasins offrent une excellente sélection, d’autres beaucoup moins.
Du côté des restaurants, le constat est similaire. Si vous entrez à l’improviste dans le premier établissement venu, vous avez de fortes probabilités de mal manger. C’est une réalité. Mais pour ceux qui prennent le temps d’explorer, la scène gastronomique au Panama est exceptionnelle. On y trouve des restaurants de niveau international, comparables à ceux de New York, Paris, Londres ou Dubaï.
Le manque de choix dans les magasins au Panama
Ce manque de variété se retrouve aussi dans l’offre locale de produits, bien au-delà de la nourriture. Si vous avez vécu en Europe, le choix des produits au Panama vous paraîtra limité. Les rayons sont souvent restreints, avec une offre majoritairement orientée vers le milieu ou le bas de gamme. Les produits bio, artisanaux ou de haute qualité existent, mais restent minoritaires.
Cette limitation ne concerne pas uniquement l’alimentation. Elle s’étend à presque tous les domaines : électronique, vêtements, sports, loisirs, ou même équipement domestique. Il faut rappeler que le Panama compte à peine quatre millions d’habitants. Ce petit marché intérieur limite naturellement l’étendue de l’offre disponible sur place.

J’en ai fait l’expérience à plusieurs reprises. Quand on souhaite se lancer dans un nouveau sport ou une activité un peu spécifique, il est difficile de trouver le matériel adapté. Même des enseignes internationales comme Décathlon, qui a ouvert récemment à Panama City, proposent un assortiment bien plus réduit que celui d’un magasin européen.
Il arrive même de tomber sur des produits de génération précédente vendus plus cher que les modèles récents disponibles ailleurs. C’est le cas, par exemple, dans le secteur de l’électronique : on trouve encore des iPhones anciens à des prix supérieurs aux modèles actuels. Ce décalage entre l’offre et la réalité du marché mondial peut être frustrant.
Heureusement, il existe une solution très efficace à ce problème : les services de réexpédition de colis internationaux. C’est un véritable atout pour les résidents. Personnellement, j’utilise Portex et MyBox Express, deux sociétés qui disposent d’adresses à Miami et Barcelone. Le principe est simple : on commande sur un site américain ou européen, le colis est livré à cette adresse, puis réexpédié au Panama.
Les délais varient entre 24 et 48 heures pour l’option express, et environ 4 à 5 jours ouvrés en moyenne. Pour les envois économiques, par bateau, il faut compter une dizaine de jours. Les frais sont raisonnables, autour de quelques dollars par colis, selon la taille et le mode d’expédition.
Avec ces services, le manque de choix local n’est plus un obstacle majeur. On accède facilement à l’ensemble du marché américain et européen, à l’exception des produits frais. Cela demande un peu d’organisation, mais c’est une solution redoutablement efficace.
En réalité, ce manque de variété locale dérange surtout les nouveaux arrivants ou ceux qui préfèrent acheter en magasin, voir et toucher les produits. Une fois qu’on connaît ces solutions, ce problème devient secondaire.
La vie culturelle au Panama : entre jeunesse et manque de profondeur
S’il y a un point qui peut surprendre lorsqu’on s’installe au Panama, c’est le manque de vie culturelle. Le pays est jeune, il s’est développé vite, et cela se ressent dans son rapport à la culture.
On trouve bien quelques musées, mais leur nombre et leur richesse restent modestes. Rien à voir avec la densité culturelle d’une grande capitale européenne ou même avec des pays comme le Mexique ou l’Argentine, où l’histoire transpire à chaque coin de rue. Ici, le patrimoine architectural est limité, et les lieux historiques ne sont pas nombreux.

Il existe tout de même quelques espaces intéressants à visiter, ainsi qu’un beau Théâtre National au centre de la capitale. L’endroit est magnifique, mais malheureusement sous-exploité. Peu de représentations, peu de communication autour des événements, et un public local qui ne semble pas particulièrement sensible à ce genre d’activités.
C’est un contraste fort quand on vient d’une grande ville d’Europe où la culture est très présente, que ce soit à travers les expositions, les concerts ou les pièces de théâtre. À Panama, cette dimension existe, mais elle reste en arrière-plan.
Ce manque de vie culturelle ne pose pas problème à tout le monde. Certains apprécieront la tranquillité, d’autres ressentiront rapidement un vide.
Le tourisme au Panama : une beauté encore sous-exploitée
C’est sans doute l’un des paradoxes les plus marquants : le Panama est un pays splendide, mais encore très peu développé sur le plan touristique. Ces dernières années, j’ai pris le temps d’explorer davantage le pays, et j’ai réalisé à quel point il regorge de paysages incroyables, souvent bien plus préservés que dans d’autres destinations réputées comme Bali ou la Thaïlande.
Les plages y sont magnifiques, la nature est intacte, la faune exceptionnelle. Et c’est justement là que réside toute l’ambivalence du pays. D’un côté, c’est un bonheur de voir un territoire encore préservé du tourisme de masse. De l’autre, c’est frustrant de constater à quel point les infrastructures restent limitées.

L’exemple le plus parlant, c’est l’archipel de San Blas. Le lieu est à couper le souffle, mais l’offre hôtelière y est quasi inexistante. Les logements proposés sont souvent de simples cabanes en bambou, sans véritable confort, parfois même sans cuvette de toilettes, et les prix peuvent grimper entre 80 et 200 dollars la nuit. Pour une expérience aussi basique, c’est difficile à justifier.
Ce constat ne se limite pas à San Blas. Même dans d’autres régions, l’hôtellerie reste globalement en retard. On voit apparaître depuis peu quelques initiatives prometteuses, notamment des petits hôtels de charme comme Bambuda Lodge à Santa Catalina ou certains établissements à Bocas del Toro, mais cela reste marginal.
Ce qui est étonnant, c’est que les pays voisins comme la Colombie ou le Costa Rica disposent déjà de chaînes hôtelières internationales de haut niveau, alors que les côtes panaméennes n’ont rien à leur envier. L’offre locale reste pourtant bien en dessous des standards internationaux.
C’est d’autant plus dommage que le pays a un potentiel touristique immense. Il suffirait de peu pour que le Panama devienne une destination incontournable, à condition de développer son infrastructure sans dénaturer son environnement.
Peut-être que dans quelques années, le Panama trouvera son équilibre entre authenticité et confort, et se placera enfin sur la carte des grandes destinations touristiques mondiales. Il en a le potentiel, sans aucun doute.
Voyager depuis le Panama : des vols souvent trop chers
Toujours dans la thématique du voyage, un autre inconvénient du Panama concerne le prix des billets d’avion. Que ce soit pour des vols internes ou internationaux, les tarifs sont particulièrement élevés, surtout si l’on est habitué aux prix compétitifs de l’Europe ou de l’Asie.
Oubliez les vols à 30 euros d’un pays à l’autre. Ici, il n’y a pas vraiment d’équivalent à Ryanair, easyJet ou AirAsia. La région manque encore de véritables compagnies low cost. Quelques acteurs commencent à émerger, comme Wingo en Colombie, mais cela reste limité. Et même ces vols dits “économiques” affichent des prix bien supérieurs à ceux du low cost européen.
C’est un peu paradoxal, car Panama City est un hub aérien majeur en Amérique latine. Depuis l’aéroport de Tocumen, on peut rayonner sur près de 100 destinations dans 38 pays. Le pays est idéalement situé pour voyager dans toute la région, mais les tarifs ne suivent pas.

Un simple vol aller-retour d’une heure peut facilement dépasser 300 dollars, et un trajet entre Panama et Miami, pourtant court, tourne autour de 600 dollars en classe économique. À titre de comparaison, un vol de durée équivalente en Asie ou en Europe coûte à peine une centaine de dollars.
C’est un point frustrant, d’autant que les compagnies aériennes locales n’offrent pas le même niveau de confort que celles du Golfe ou de l’Asie. Les business class de la région, par exemple, n’ont rien de comparable à ce qu’on peut trouver ailleurs.
Heureusement, il existe quelques stratégies pour atténuer le coût des déplacements. En combinant les programmes de fidélité (comme ConnectMiles de la compagnie Copa Airlines) et les cartes bancaires locales, on peut accumuler des points et réduire le prix des billets. Mais même avec ces astuces, le voyage reste cher depuis le Panama, et c’est un élément à garder en tête pour ceux qui envisagent d’y vivre tout en continuant à voyager régulièrement.
La vie sociale et les rencontres au Panama
Pour terminer, j’aimerais aborder un sujet souvent évoqué mais rarement traité avec nuance : la scène des rencontres au Panama. Je le mentionne parce qu’une large partie des personnes qui s’intéressent à l’expatriation au Panama sont jeunes, souvent célibataires, et cherchent naturellement à savoir à quoi s’attendre sur le plan social et relationnel. C’est un sujet qui, qu’on le veuille ou non, influence la qualité de vie dans un pays.

De manière générale, le rapport aux rencontres ici est différent de ce que l’on peut connaître en Europe. Être étranger, et plus particulièrement européen, peut être perçu comme quelque chose d’attrayant. Cela crée un léger avantage dans les interactions, car le pays reste encore assez préservé du phénomène d’hyper internationalisation qu’on retrouve ailleurs.
Mais au-delà de cet aspect, le Panama est un pays jeune, métissé, où les influences nord-américaines et latino se mélangent. Cela se ressent dans les comportements, les attentes et même dans les dynamiques sociales.
Sur le plan purement esthétique, les standards de beauté ne sont pas les mêmes qu’en Europe ou en Asie. Il faut aussi rappeler que le pays fait face à un taux d’obésité important avec une proportion légèrement plus élevée chez les femmes. Cela influence forcément la perception que peuvent avoir certains expatriés lorsqu’ils arrivent ici, surtout s’ils viennent de régions où les habitudes alimentaires et le mode de vie sont différents.
Cela dit, il serait réducteur de s’arrêter à ce constat. Le Panama reste un pays où l’on rencontre des profils très variés, issus de toutes les origines d’Amérique latine. Beaucoup de Colombiennes et de Vénézuéliennes vivent ici, apportant une diversité culturelle et une ouverture d’esprit qui enrichissent énormément la vie sociale locale.
Et comme partout, il y a des exceptions, des surprises, des rencontres inattendues. Les affinités ne se résument pas à des statistiques ni à des tendances. Tout dépend du contexte, des cercles fréquentés et du mode de vie que l’on choisit d’avoir.
Conclusion
En résumé, vivre au Panama offre une expérience aussi enrichissante que contrastée. Derrière les plages magnifiques, la douceur du climat et la stabilité économique, le pays dévoile aussi ses petites imperfections du quotidien : une vie culturelle encore en développement, une offre touristique perfectible, des prix de transport élevés et quelques défis liés à la qualité de vie locale. Pourtant, ces inconvénients ne ternissent pas la réalité de l’expatriation ici. Après plusieurs années passées à y vivre, je peux dire que le Panama reste une destination unique pour celles et ceux qui recherchent un équilibre entre opportunités professionnelles, qualité de vie et liberté financière. Comme partout, il faut savoir composer avec les contraintes, mais le jeu en vaut largement la chandelle.
Choisir de s’installer à l’étranger ne s’improvise pas. Pour structurer votre projet et éviter les erreurs fréquentes, vous pouvez rejoindre mon programme complet sur l’expatriation et l’optimisation fiscale afin de comprendre comment bâtir une vie libre et stable hors de votre pays d’origine. Et pour un suivi plus personnalisé, découvrez notre accompagnement sur mesure pour réussir votre expatriation, conçu pour vous guider pas à pas dans toutes les étapes de votre installation.
Enfin, si vous êtes encore en réflexion sur la destination la plus adaptée à votre style de vie et à vos ambitions, prenez quelques minutes pour remplir notre guide gratuit : Découvrez quel pays correspond le mieux à votre profil d’expatriation.
FAQ
Quel est le climat au Panama tout au long de l’année ?
Le Panama bénéficie d’un climat tropical chaud et humide, avec des températures stables entre 29 et 32 degrés presque toute l’année. La saison des pluies s’étend de mai à mi-décembre, mais il ne pleut pas toute la journée : la plupart du temps, les averses arrivent en fin d’après-midi.
Fait-il bon vivre au Panama ?
Oui, globalement, on vit très bien au Panama. Le pays offre une bonne qualité de vie, un coût de la vie raisonnable, une stabilité économique et une population accueillante. Mais il faut accepter certains désagréments comme la chaleur, les embouteillages ou une offre culturelle limitée.
Y a-t-il souvent des coupures d’eau et d’électricité au Panama ?
Cela dépend du logement. Dans les immeubles modernes équipés de générateurs et de réserves d’eau, il n’y a quasiment jamais de coupures. En huit ans, je n’ai jamais été impacté, mais dans les zones rurales, cela peut arriver plus souvent.
Peut-on bien manger au Panama ?
Oui, mais la qualité est inégale. L’offre alimentaire courante est souvent bas de gamme, mais en choisissant les bons supermarchés comme Orgánica, Foodie ou certains Riba Smith, on trouve de très bons produits. Les restaurants gastronomiques sont excellents, à condition de les connaître.
Le Panama est-il une bonne destination touristique ?
Absolument, le pays est magnifique, avec des plages, des forêts tropicales et une biodiversité exceptionnelle. Cependant, l’offre hôtelière reste limitée, notamment dans certaines zones comme San Blas, où le confort peut être rudimentaire malgré des prix élevés.
Points clés de l’article :
Climat et saison des pluies au Panama : Comprenez la réalité du climat tropical, ses avantages et ses défis.
Vie quotidienne à Panama City : Entre circulation, marche à pied et rythme local, découvrez à quoi ressemble réellement le quotidien.
Qualité de vie et coût de la nourriture : De la gastronomie locale aux supermarchés spécialisés, un aperçu concret de ce que l’on mange au Panama.
Infrastructures et tourisme : Le pays a tout pour plaire, mais certaines zones manquent encore de confort et de développement.
Les vérités sur la vie sociale et les relations au Panama : Ce que peu d’expatriés osent dire sur la scène locale et les rencontres au quotidien.
Introduction
Vivre à l’étranger, c’est souvent une aventure faite de découvertes, d’adaptation et de contrastes. Après huit années passées au Panama, j’ai eu le temps d’en mesurer toutes les facettes. J’en parle souvent sous un angle positif, parce que c’est ici que je me sens chez moi et que j’ai trouvé mon équilibre.
Pourtant, aucun pays ne coche toutes les cases. Chaque destination correspond à un moment précis de votre vie, à vos priorités du moment. Pour moi, le Panama coche aujourd’hui la majorité de ces cases, mais ce qui fonctionne pour moi ne conviendra pas forcément à tout le monde.
Dans cet article, je partage les inconvénients de la vie au Panama, ces aspects du quotidien auxquels on ne pense pas toujours avant de s’expatrier, mais qui peuvent faire la différence au moment de choisir une destination. Parce qu’avant de poser ses valises sous le soleil d’Amérique centrale, il est toujours utile de découvrir l’envers du décor.
Le climat au Panama : chaleur constante et saison des pluies
Le premier point qui peut surprendre, voire déranger certaines personnes en arrivant au Panama, c’est le climat, et plus précisément, la façon dont il se ressent au quotidien. Ici, il fait chaud et humide toute l’année, sans grandes variations. Les températures oscillent principalement entre 29 et 32 degrés, avec des pointes autour de 35 en pleine journée et des nuits rarement en dessous de 25. On reste dans un intervalle très stable, sans extrêmes, loin des chaleurs écrasantes de certaines régions du Golfe où le thermomètre dépasse régulièrement les 40 voire 50 degrés.
Pour moi, ce climat est plutôt idéal. Mais tout le monde ne supporte pas aussi bien une chaleur constante. Si l’on a du mal à vivre au-dessus de 30 degrés au quotidien, cela peut devenir pesant à la longue, en particulier dans les zones urbaines comme Panama City. Dans ce cas, il faut envisager de s’éloigner un peu de la capitale et de se tourner vers des régions plus tempérées.
Certains expatriés choisissent par exemple de s’installer à Boquete, dans la province de Chiriquí, à l’ouest du pays. Située en altitude, cette ville offre un climat plus doux, avec des températures autour de 20 à 24 degrés toute l’année, ce qui peut être plus confortable pour ceux qui recherchent un air plus frais sans renoncer aux avantages du pays.
Il faut aussi tenir compte de la saison des pluies, qui s’étend de mai à mi-décembre. Sur le papier, sept mois de pluie peuvent effrayer. On imagine facilement des journées entières sous l’eau. Mais dans la réalité, c’est un peu plus nuancé. Il ne pleut pas systématiquement tous les jours, et encore moins toute la journée. La majorité du temps, les averses se concentrent en fin d’après-midi, souvent entre 16 h et 18 h. Cela laisse une large partie de la journée au sec, ce qui permet de s’adapter sans trop de contraintes.

De mon côté, cela ne m’a jamais vraiment posé de problème, surtout durant les premières années. J’étais essentiellement chez moi, concentré sur mon travail, et la pluie passait presque inaperçue. C’est surtout lorsqu’on est régulièrement en extérieur, ou lorsqu’on pratique des activités sportives en fin de journée, que cela peut devenir gênant.
Depuis quelque temps, je fais davantage d’activités comme le tennis, l’airsoft, le tir ou encore la pêche sous-marine. Forcément, je fais un peu plus attention à la météo. Pour limiter les désagréments, j’ai simplement réorganisé mes journées : je privilégie les activités en extérieur le matin et en début d’après-midi, et j’évite autant que possible de rester dehors en fin de journée. Cela permet de contourner la majorité des averses.
Autre stratégie que beaucoup d’expatriés adoptent : partir pendant les pires mois, notamment de juin à septembre. Certains passent cette période en Europe, d’autres combinent leur expatriation avec des séjours à l’île Maurice, La Réunion ou Madagascar, où les saisons sont inversées. Cela permet de profiter d’un meilleur climat une bonne partie de l’année, sans subir la lourdeur de la saison humide.
Reste que, malgré tout, pendant cette période, le ciel est souvent couvert, plus gris que le reste de l’année. Pour ceux qui aiment la lumière permanente et les grands ciels bleus, c’est un aspect à ne pas négliger.
La marche à pied au Panama : un quotidien peu adapté aux piétons
L’un des éléments qui m’a le plus manqué en arrivant à Panama, c’est le plaisir de se déplacer à pied dans un quartier vivant. Il n’existe pas ici cette ambiance qu’on retrouve dans certaines villes d’Europe, où l’on peut passer de la boulangerie à la librairie ou flâner entre les boutiques. Ce genre d’environnement à taille humaine, conçu autour des piétons, est presque inexistant.
La ville a été pensée autrement. Comme beaucoup d’agglomérations récentes, l’urbanisme est centré sur la voiture, pas sur ceux qui se déplacent à pied. Résultat, il y a très peu de zones véritablement agréables à marcher. Et même si l’on trouve quelques coins qui s’en rapprochent, ils restent l’exception.
Casco Viejo, par exemple, offre un petit goût de vieille ville avec quelques cafés et restaurants, mais l’ambiance reste très tournée vers le tourisme. Dans un autre registre, la Calle Uruguay commence à reprendre vie après des années de déclin. On y voit apparaître de nouveaux restaurants un peu plus soignés.

À Costa del Este, il existe aussi quelques options. Mais globalement, dès que l’on sort de ces trois zones, la marche devient vite compliquée. Les trottoirs sont souvent abîmés, inégaux, voire inexistants sur certaines portions. Il est difficile de se projeter dans une routine où l’on fait ses courses à pied ou où l’on se balade tranquillement le soir.
Pour ceux qui aiment le lèche-vitrines, le shopping, les pauses café en terrasse, l’alternative ici passe par les centres commerciaux. Les plus qualitatifs sont au nombre de trois : Multiplaza, Soho Mall et Town Center situé à Costa del Este. Ils sont modernes, climatisés, bien entretenus, et alignés sur les standards internationaux. En revanche, la majorité des autres centres commerciaux sont beaucoup plus classiques, avec une atmosphère parfois un peu triste, des enseignes de second plan et une lumière au néon qui ne donne pas franchement envie d’y passer des heures.
Alors bien sûr, cela reste fonctionnel. Mais cela ne remplacera jamais l’ambiance d’un vrai quartier de ville, où l’on prend plaisir à se perdre entre les rues, à observer les vitrines ou simplement à marcher pour le plaisir. Si ce mode de vie urbain vous est cher, il faudra peut-être considérer une autre destination comme Buenos Aires en Argentine, où cette dimension est encore bien présente.
Trafic et circulation à Panama City : un quotidien à organiser avec précision
Un autre point important à prendre en compte, c’est la circulation dans Panama City. Comme je l’évoquais plus haut, la ville a été pensée pour les voitures, ce qui se ressent immédiatement dans l’organisation des déplacements. Le résultat est sans surprise : des embouteillages quotidiens, denses et parfois épuisants.

Il existe bien un métro, ce qui est assez rare pour une ville d’Amérique latine. Mais il reste limité et ne permet pas d’absorber l’ensemble des flux, notamment pendant les heures de pointe. Entre 6h30 et 9h30 le matin, puis entre 15h30 et 19h30, se déplacer devient difficile. Un trajet de 15 minutes peut facilement se transformer en plus de deux heures si l’on part au mauvais moment.
J’ai appris à composer avec ça. Le week-end, par exemple, la ville est complètement fluide. On peut la traverser en un quart d’heure, sans ralentissement. Mais il suffit d’un petit imprévu en semaine pour tout compliquer.
Ce type de situation devient vite un vrai casse-tête pour ceux qui ont des enfants à récupérer à l’école, ou des horaires de travail fixes à respecter.
Heureusement, le trafic n’est pas constant tout au long de la journée, comme cela peut l’être à Jakarta, Mexico ou Bangkok. Ici, tout repose sur les créneaux horaires. Si l’on parvient à organiser ses déplacements en dehors de ces plages, la circulation devient tout à fait acceptable.
Quant à la conduite, personnellement j’utilise uniquement Uber, ce qui fonctionne très bien dans la majorité des cas. Mais pour ceux qui envisagent de conduire, il faut savoir que la conduite locale peut être un peu sportive.
Cela dit, tout est relatif. Si vous avez déjà conduit à Casablanca au Maroc ou dans certaines grandes villes africaines, vous ne serez pas dépaysé. Rien de vraiment dangereux ici. Les chiffres montrent d’ailleurs que le taux de mortalité routière au Panama est inférieur à la moyenne mondiale, ce qui est plutôt rassurant.
Service client au Panama : un vrai point faible à anticiper

S’il y a bien une chose que j’ai appris avec le temps, c’est à composer avec le service client au Panama, bien loin des standards internationaux. On ne parle pas ici de manque de politesse ou de mauvaise volonté, mais plutôt d’une absence totale de culture du service.
Les Panaméens sont gentils dans le fond, souriants dans la forme, mais dans l’exécution, c’est une autre histoire. Cette notion de “faire un effort” ou d’aller au-delà de la demande de base n’est tout simplement pas ancrée ici. Il m’est arrivé plus d’une fois de demander un produit en magasin, et qu’on me réponde simplement : “non”, sans même lever les yeux, ni chercher d’alternative ou proposer une solution.
Et cela touche tous les secteurs : restaurants, banques, administrations. Le personnel traîne souvent des pieds, semble peu concerné, et surtout, donne cette impression que vous les dérangez dès que vous posez une question légèrement hors du cadre habituel.
À l’inverse, si vous fréquentez des établissements haut de gamme, que ce soit dans certaines banques avec des statuts VIP, ou dans des restaurants plus étoilés, le service peut être meilleur, plus fluide. Mais même dans ces cas-là, le niveau global reste en dessous des standards internationaux.
Le bruit au Panama : une culture sonore bien présente
L’un des aspects qui surprend souvent ceux qui découvrent le Panama, c’est le niveau sonore au quotidien. Le pays, comme la grande majorité de l’Amérique latine, est un endroit vivant, animé mais aussi bruyant. Ici, la musique fait partie du paysage, parfois au point de devenir envahissante. Les Panaméens aiment écouter de la musique, et surtout, l’écouter fort.

Cela se ressent un peu partout. Dans les quartiers populaires, il n’est pas rare d’entendre des enceintes tourner à plein volume, de jour comme de nuit. Et dans certains cas, cela peut même s’entendre depuis les tours d’habitation voisines. Pour cette raison, il est important de choisir soigneusement l’endroit où l’on vit, en privilégiant des résidences éloignées des grands axes routiers et des zones trop animées. Cela fait une réelle différence sur la qualité de vie.
Personnellement, le bruit du trafic ou de la rue ne me dérange pas particulièrement. Ce qui me gêne davantage, c’est le niveau sonore dans les restaurants. La musique est souvent poussée à un volume tel qu’il devient difficile de tenir une conversation normale. On se retrouve parfois à hausser la voix, simplement pour se faire entendre par la personne assise en face.
Avec le temps, j’ai fini par trouver mes astuces. Dans les restaurants où je vais régulièrement, je demande simplement à baisser la musique. La plupart du temps, ils acceptent volontiers et ajustent le volume à un niveau plus supportable. Et dans certains établissements où je suis un habitué, j’ai même réussi à obtenir qu’on éteigne complètement la musique, parfois en laissant un petit pourboire en remerciement.
La climatisation au Panama : entre confort et excès
Autre point récurrent au Panama, souvent lié à l’expérience des restaurants ou des espaces publics : la climatisation. Ici, elle fonctionne rarement à demi-mesure. La plupart des lieux sont refroidis à un niveau presque glacial.

On passe littéralement du sauna au congélateur en quelques secondes. J’ai du mal à comprendre cette habitude locale de régler la température à 17 ou 18 degrés.
Cette exagération du froid n’est pas propre au Panama. On la retrouve aussi en Asie, dans des pays où la chaleur extérieure pousse à compenser de manière excessive à l’intérieur.
Avec le temps, j’ai pris l’habitude de toujours prévoir un petit pull sur les épaules quand je sors dîner ou que je me rends dans un lieu public. Exactement comme pour la musique, dans les restaurants que je fréquente souvent, je demande à baisser la climatisation. Et lorsque l’établissement dispose d’une terrasse, je préfère manger à l’extérieur, quitte à avoir un peu chaud, plutôt que de risquer un rhume sous un courant d’air glacé.
Si vous aimez les ambiances calmes, feutrées et confortables, il faudra parfois vous adapter ou privilégier les repas à la maison.
Les coupures d’eau et d’électricité au Panama : une réalité à nuancer
C’est une question qui revient souvent dans les forums d’expatriés : y a-t-il vraiment des coupures fréquentes d’eau et d’électricité au Panama ? On pourrait croire que c’est un problème courant. En pratique, tout dépend surtout de l’endroit où vous vivez.

Dans les zones résidentielles modernes, les immeubles récents sont équipés de générateurs électriques et de réservoirs d’eau. Cela change complètement l’expérience. Pour ma part, en huit années passées ici, je n’ai jamais été réellement impacté par une coupure. À vrai dire, la seule chose que j’ai pu remarquer, c’est un léger blanc de deux ou trois secondes, le temps que le générateur de la tour se mette en marche. L’électricité revient aussitôt, et la vie continue comme si de rien n’était.
Concernant l’eau, même constat. Les tours modernes disposent de systèmes de réserve qui assurent une continuité parfaite. Peut-être que dans des zones plus reculées du pays, cela peut arriver, mais dans la capitale, avec un logement bien choisi, le risque est très faible.
La clé, c’est donc de sélectionner un immeuble moderne, bien entretenu, équipé d’un générateur et d’une réserve d’eau. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce confort n’est pas réservé aux résidences de luxe. À partir d’un loyer autour de 1 000 à 1 500 dollars, on trouve déjà des tours bien équipées offrant ces prestations. C’est un point essentiel à vérifier avant toute installation.
Autrement dit, le risque de coupure au Panama existe, mais il se contourne facilement. Avec un bon choix de logement, c’est un problème que l’on oublie vite.
La nourriture au Panama : entre excès américains et trésors cachés
Le rapport à la nourriture au Panama est un sujet à part entière. C’est probablement l’un des aspects les plus déroutants lorsqu’on s’installe ici. On peut aussi bien manger très bien que très mal, et il n’y a souvent pas d’entre-deux.
Le constat est assez flagrant : environ 70 % de la population est en surpoids ou obèse, et cela se reflète dans les habitudes alimentaires du pays. La majorité des produits disponibles dans les supermarchés sont importés des États-Unis, mais souvent dans leurs versions les plus industrielles et les moins qualitatives.

Lorsqu’on arrive, il faut donc apprendre à trier et à sélectionner soigneusement ses sources d’approvisionnement. Au début, j’ai moi-même eu du mal à trouver une offre de qualité. Mais avec le temps, j’ai découvert quelques enseignes qui se démarquent : Orgánica, Foodie et Riba Smith. Mais attention, même au sein d’une même chaîne, la qualité varie selon le quartier. Certains magasins offrent une excellente sélection, d’autres beaucoup moins.
Du côté des restaurants, le constat est similaire. Si vous entrez à l’improviste dans le premier établissement venu, vous avez de fortes probabilités de mal manger. C’est une réalité. Mais pour ceux qui prennent le temps d’explorer, la scène gastronomique au Panama est exceptionnelle. On y trouve des restaurants de niveau international, comparables à ceux de New York, Paris, Londres ou Dubaï.
Le manque de choix dans les magasins au Panama
Ce manque de variété se retrouve aussi dans l’offre locale de produits, bien au-delà de la nourriture. Si vous avez vécu en Europe, le choix des produits au Panama vous paraîtra limité. Les rayons sont souvent restreints, avec une offre majoritairement orientée vers le milieu ou le bas de gamme. Les produits bio, artisanaux ou de haute qualité existent, mais restent minoritaires.
Cette limitation ne concerne pas uniquement l’alimentation. Elle s’étend à presque tous les domaines : électronique, vêtements, sports, loisirs, ou même équipement domestique. Il faut rappeler que le Panama compte à peine quatre millions d’habitants. Ce petit marché intérieur limite naturellement l’étendue de l’offre disponible sur place.

J’en ai fait l’expérience à plusieurs reprises. Quand on souhaite se lancer dans un nouveau sport ou une activité un peu spécifique, il est difficile de trouver le matériel adapté. Même des enseignes internationales comme Décathlon, qui a ouvert récemment à Panama City, proposent un assortiment bien plus réduit que celui d’un magasin européen.
Il arrive même de tomber sur des produits de génération précédente vendus plus cher que les modèles récents disponibles ailleurs. C’est le cas, par exemple, dans le secteur de l’électronique : on trouve encore des iPhones anciens à des prix supérieurs aux modèles actuels. Ce décalage entre l’offre et la réalité du marché mondial peut être frustrant.
Heureusement, il existe une solution très efficace à ce problème : les services de réexpédition de colis internationaux. C’est un véritable atout pour les résidents. Personnellement, j’utilise Portex et MyBox Express, deux sociétés qui disposent d’adresses à Miami et Barcelone. Le principe est simple : on commande sur un site américain ou européen, le colis est livré à cette adresse, puis réexpédié au Panama.
Les délais varient entre 24 et 48 heures pour l’option express, et environ 4 à 5 jours ouvrés en moyenne. Pour les envois économiques, par bateau, il faut compter une dizaine de jours. Les frais sont raisonnables, autour de quelques dollars par colis, selon la taille et le mode d’expédition.
Avec ces services, le manque de choix local n’est plus un obstacle majeur. On accède facilement à l’ensemble du marché américain et européen, à l’exception des produits frais. Cela demande un peu d’organisation, mais c’est une solution redoutablement efficace.
En réalité, ce manque de variété locale dérange surtout les nouveaux arrivants ou ceux qui préfèrent acheter en magasin, voir et toucher les produits. Une fois qu’on connaît ces solutions, ce problème devient secondaire.
La vie culturelle au Panama : entre jeunesse et manque de profondeur
S’il y a un point qui peut surprendre lorsqu’on s’installe au Panama, c’est le manque de vie culturelle. Le pays est jeune, il s’est développé vite, et cela se ressent dans son rapport à la culture.
On trouve bien quelques musées, mais leur nombre et leur richesse restent modestes. Rien à voir avec la densité culturelle d’une grande capitale européenne ou même avec des pays comme le Mexique ou l’Argentine, où l’histoire transpire à chaque coin de rue. Ici, le patrimoine architectural est limité, et les lieux historiques ne sont pas nombreux.

Il existe tout de même quelques espaces intéressants à visiter, ainsi qu’un beau Théâtre National au centre de la capitale. L’endroit est magnifique, mais malheureusement sous-exploité. Peu de représentations, peu de communication autour des événements, et un public local qui ne semble pas particulièrement sensible à ce genre d’activités.
C’est un contraste fort quand on vient d’une grande ville d’Europe où la culture est très présente, que ce soit à travers les expositions, les concerts ou les pièces de théâtre. À Panama, cette dimension existe, mais elle reste en arrière-plan.
Ce manque de vie culturelle ne pose pas problème à tout le monde. Certains apprécieront la tranquillité, d’autres ressentiront rapidement un vide.
Le tourisme au Panama : une beauté encore sous-exploitée
C’est sans doute l’un des paradoxes les plus marquants : le Panama est un pays splendide, mais encore très peu développé sur le plan touristique. Ces dernières années, j’ai pris le temps d’explorer davantage le pays, et j’ai réalisé à quel point il regorge de paysages incroyables, souvent bien plus préservés que dans d’autres destinations réputées comme Bali ou la Thaïlande.
Les plages y sont magnifiques, la nature est intacte, la faune exceptionnelle. Et c’est justement là que réside toute l’ambivalence du pays. D’un côté, c’est un bonheur de voir un territoire encore préservé du tourisme de masse. De l’autre, c’est frustrant de constater à quel point les infrastructures restent limitées.

L’exemple le plus parlant, c’est l’archipel de San Blas. Le lieu est à couper le souffle, mais l’offre hôtelière y est quasi inexistante. Les logements proposés sont souvent de simples cabanes en bambou, sans véritable confort, parfois même sans cuvette de toilettes, et les prix peuvent grimper entre 80 et 200 dollars la nuit. Pour une expérience aussi basique, c’est difficile à justifier.
Ce constat ne se limite pas à San Blas. Même dans d’autres régions, l’hôtellerie reste globalement en retard. On voit apparaître depuis peu quelques initiatives prometteuses, notamment des petits hôtels de charme comme Bambuda Lodge à Santa Catalina ou certains établissements à Bocas del Toro, mais cela reste marginal.
Ce qui est étonnant, c’est que les pays voisins comme la Colombie ou le Costa Rica disposent déjà de chaînes hôtelières internationales de haut niveau, alors que les côtes panaméennes n’ont rien à leur envier. L’offre locale reste pourtant bien en dessous des standards internationaux.
C’est d’autant plus dommage que le pays a un potentiel touristique immense. Il suffirait de peu pour que le Panama devienne une destination incontournable, à condition de développer son infrastructure sans dénaturer son environnement.
Peut-être que dans quelques années, le Panama trouvera son équilibre entre authenticité et confort, et se placera enfin sur la carte des grandes destinations touristiques mondiales. Il en a le potentiel, sans aucun doute.
Voyager depuis le Panama : des vols souvent trop chers
Toujours dans la thématique du voyage, un autre inconvénient du Panama concerne le prix des billets d’avion. Que ce soit pour des vols internes ou internationaux, les tarifs sont particulièrement élevés, surtout si l’on est habitué aux prix compétitifs de l’Europe ou de l’Asie.
Oubliez les vols à 30 euros d’un pays à l’autre. Ici, il n’y a pas vraiment d’équivalent à Ryanair, easyJet ou AirAsia. La région manque encore de véritables compagnies low cost. Quelques acteurs commencent à émerger, comme Wingo en Colombie, mais cela reste limité. Et même ces vols dits “économiques” affichent des prix bien supérieurs à ceux du low cost européen.
C’est un peu paradoxal, car Panama City est un hub aérien majeur en Amérique latine. Depuis l’aéroport de Tocumen, on peut rayonner sur près de 100 destinations dans 38 pays. Le pays est idéalement situé pour voyager dans toute la région, mais les tarifs ne suivent pas.

Un simple vol aller-retour d’une heure peut facilement dépasser 300 dollars, et un trajet entre Panama et Miami, pourtant court, tourne autour de 600 dollars en classe économique. À titre de comparaison, un vol de durée équivalente en Asie ou en Europe coûte à peine une centaine de dollars.
C’est un point frustrant, d’autant que les compagnies aériennes locales n’offrent pas le même niveau de confort que celles du Golfe ou de l’Asie. Les business class de la région, par exemple, n’ont rien de comparable à ce qu’on peut trouver ailleurs.
Heureusement, il existe quelques stratégies pour atténuer le coût des déplacements. En combinant les programmes de fidélité (comme ConnectMiles de la compagnie Copa Airlines) et les cartes bancaires locales, on peut accumuler des points et réduire le prix des billets. Mais même avec ces astuces, le voyage reste cher depuis le Panama, et c’est un élément à garder en tête pour ceux qui envisagent d’y vivre tout en continuant à voyager régulièrement.
La vie sociale et les rencontres au Panama
Pour terminer, j’aimerais aborder un sujet souvent évoqué mais rarement traité avec nuance : la scène des rencontres au Panama. Je le mentionne parce qu’une large partie des personnes qui s’intéressent à l’expatriation au Panama sont jeunes, souvent célibataires, et cherchent naturellement à savoir à quoi s’attendre sur le plan social et relationnel. C’est un sujet qui, qu’on le veuille ou non, influence la qualité de vie dans un pays.

De manière générale, le rapport aux rencontres ici est différent de ce que l’on peut connaître en Europe. Être étranger, et plus particulièrement européen, peut être perçu comme quelque chose d’attrayant. Cela crée un léger avantage dans les interactions, car le pays reste encore assez préservé du phénomène d’hyper internationalisation qu’on retrouve ailleurs.
Mais au-delà de cet aspect, le Panama est un pays jeune, métissé, où les influences nord-américaines et latino se mélangent. Cela se ressent dans les comportements, les attentes et même dans les dynamiques sociales.
Sur le plan purement esthétique, les standards de beauté ne sont pas les mêmes qu’en Europe ou en Asie. Il faut aussi rappeler que le pays fait face à un taux d’obésité important avec une proportion légèrement plus élevée chez les femmes. Cela influence forcément la perception que peuvent avoir certains expatriés lorsqu’ils arrivent ici, surtout s’ils viennent de régions où les habitudes alimentaires et le mode de vie sont différents.
Cela dit, il serait réducteur de s’arrêter à ce constat. Le Panama reste un pays où l’on rencontre des profils très variés, issus de toutes les origines d’Amérique latine. Beaucoup de Colombiennes et de Vénézuéliennes vivent ici, apportant une diversité culturelle et une ouverture d’esprit qui enrichissent énormément la vie sociale locale.
Et comme partout, il y a des exceptions, des surprises, des rencontres inattendues. Les affinités ne se résument pas à des statistiques ni à des tendances. Tout dépend du contexte, des cercles fréquentés et du mode de vie que l’on choisit d’avoir.
Conclusion
En résumé, vivre au Panama offre une expérience aussi enrichissante que contrastée. Derrière les plages magnifiques, la douceur du climat et la stabilité économique, le pays dévoile aussi ses petites imperfections du quotidien : une vie culturelle encore en développement, une offre touristique perfectible, des prix de transport élevés et quelques défis liés à la qualité de vie locale. Pourtant, ces inconvénients ne ternissent pas la réalité de l’expatriation ici. Après plusieurs années passées à y vivre, je peux dire que le Panama reste une destination unique pour celles et ceux qui recherchent un équilibre entre opportunités professionnelles, qualité de vie et liberté financière. Comme partout, il faut savoir composer avec les contraintes, mais le jeu en vaut largement la chandelle.
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FAQ
Quel est le climat au Panama tout au long de l’année ?
Le Panama bénéficie d’un climat tropical chaud et humide, avec des températures stables entre 29 et 32 degrés presque toute l’année. La saison des pluies s’étend de mai à mi-décembre, mais il ne pleut pas toute la journée : la plupart du temps, les averses arrivent en fin d’après-midi.
Fait-il bon vivre au Panama ?
Oui, globalement, on vit très bien au Panama. Le pays offre une bonne qualité de vie, un coût de la vie raisonnable, une stabilité économique et une population accueillante. Mais il faut accepter certains désagréments comme la chaleur, les embouteillages ou une offre culturelle limitée.
Y a-t-il souvent des coupures d’eau et d’électricité au Panama ?
Cela dépend du logement. Dans les immeubles modernes équipés de générateurs et de réserves d’eau, il n’y a quasiment jamais de coupures. En huit ans, je n’ai jamais été impacté, mais dans les zones rurales, cela peut arriver plus souvent.
Peut-on bien manger au Panama ?
Oui, mais la qualité est inégale. L’offre alimentaire courante est souvent bas de gamme, mais en choisissant les bons supermarchés comme Orgánica, Foodie ou certains Riba Smith, on trouve de très bons produits. Les restaurants gastronomiques sont excellents, à condition de les connaître.
Le Panama est-il une bonne destination touristique ?
Absolument, le pays est magnifique, avec des plages, des forêts tropicales et une biodiversité exceptionnelle. Cependant, l’offre hôtelière reste limitée, notamment dans certaines zones comme San Blas, où le confort peut être rudimentaire malgré des prix élevés.
Auteur

Julien Oseille TV
CEO
Passionné par l'e-commerce, le business en ligne et l’expatriation, j’ai bâti ma liberté en lançant mon premier produit sur Amazon il y a 9 ans, puis en explorant les meilleures stratégies pour entreprendre sans subir une fiscalité écrasante.
Aujourd’hui, après avoir généré plusieurs millions d’euros et vécu aux quatre coins du monde, je vous partage mon expertise pour vous aider à créer un business rentable et choisir le pays qui correspond à vos valeurs, tout en optimisant votre fiscalité.
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